Église Saint-Firmin de Reclinghem : Différence entre versions

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Parmi le mobilier, se distinguent la chaire datant du {{XVIIe}} siècle, ainsi qu'un autel latéral en pierre, de style Louis {{XIV}}, dédié à Saint-Firmin dont la statue est représentée en ''céphalophore'', c'est-à-dire portant sa tête décapitée dans ses mains.
 
Parmi le mobilier, se distinguent la chaire datant du {{XVIIe}} siècle, ainsi qu'un autel latéral en pierre, de style Louis {{XIV}}, dédié à Saint-Firmin dont la statue est représentée en ''céphalophore'', c'est-à-dire portant sa tête décapitée dans ses mains.
  
Cette église a fait l'objet de nombreuses restaurations, mais deux datent gravées dans sa pierre ([[1643]] sur le mur du chœur, et [[1692]] sur le claveau du portail nord-ouest) font penser qu'elle a été rebâtie sur l'emplacement d'un édifice plus ancien.
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Cette église a fait l'objet de nombreuses restaurations, mais deux datent gravées dans sa pierre (1643 sur le mur du chœur, et 1692 sur le claveau du portail nord-ouest) font penser qu'elle a été rebâtie sur l'emplacement d'un édifice plus ancien.
  
La cloche ancienne, baptisée Christiane Alexandrine et bénite en [[1754]], s'est brisée durant l'hiver rigoureux de 1880. Elle a été refondue et remplacée : baptisée Albertine Noémie Marie (par [[Albert de Dion]], baron de [[Wandonne]] et Noémie de Brandt de Galametz), elle a été bénite le 30 octobre 1880 par l'abbé Stève, curé de la paroisse depuis cinquante ans.
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La cloche ancienne, baptisée Christiane Alexandrine et bénite en 1754, s'est brisée durant l'hiver rigoureux de 1880. Elle a été refondue et remplacée : baptisée Albertine Noémie Marie (par [[Albert de Dion]], baron de [[Wandonne]] et Noémie de Brandt de Galametz), elle a été bénite le 30 octobre 1880 par l'abbé Stève, curé de la paroisse depuis cinquante ans.
  
 
== Sources ==
 
== Sources ==

Version du 8 novembre 2011 à 23:28

L'église de Reclinghem est dédiée à Saint-Firmin, un évangélisateur du IVe siècle venu de Pampelune, en Espagne.

La tour appuyée de contreforts, ainsi que le reste de l'édifice, possède des fenêtres de style gothique surmontées d'archivoltes qui les protègent du ruissellement des eaux.

Le chœur est également de style gothique, doté d'une voûte à deux travées s'achevant en une clef centrale, mais son chevet (vue extérieure) est droit.

Parmi le mobilier, se distinguent la chaire datant du XVIIe siècle, ainsi qu'un autel latéral en pierre, de style Louis XIV, dédié à Saint-Firmin dont la statue est représentée en céphalophore, c'est-à-dire portant sa tête décapitée dans ses mains.

Cette église a fait l'objet de nombreuses restaurations, mais deux datent gravées dans sa pierre (1643 sur le mur du chœur, et 1692 sur le claveau du portail nord-ouest) font penser qu'elle a été rebâtie sur l'emplacement d'un édifice plus ancien.

La cloche ancienne, baptisée Christiane Alexandrine et bénite en 1754, s'est brisée durant l'hiver rigoureux de 1880. Elle a été refondue et remplacée : baptisée Albertine Noémie Marie (par Albert de Dion, baron de Wandonne et Noémie de Brandt de Galametz), elle a été bénite le 30 octobre 1880 par l'abbé Stève, curé de la paroisse depuis cinquante ans.

Sources

  • Jean Leroy, L'église Saint-Firmin de Reclinghem, Regard en marche n° 147, 2008.