Église Saint-Maxime de Delettes : Différence entre versions

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Elle fut à demi détruite en 1537. La tour est reconstruite à partir de 1602. Un grès se trouvant sur la tourelle de l'escalier, côté nord, porte d'ailleurs cette date.
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==Descriptif & Historique ==
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On trouve mention de l'église de [[Delettes]] dès 1119. Elle est consacrée à saint Maxime dont la statue en bois polychrome, réalisée vers 1200, fut offerte par [[Camille Enlart]] au musée Sandelin de [[Saint-Omer]], où elle est toujours conservée.  
  
Au bas de la tour de l’église, une inscription nous renseigne sur la période de sa reconstruction :
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L'église fut à demi détruite en 1537 durant les guerres de Charles Quint et François {{Ier}}. La tour est reconstruite à partir de 1602 jusque 1620 semble-t-il, datation livrée par deux cartouches : le premier au talus de la tourelle d'escalier, contre la face nord du clocher, le second de style Renaissance marquant le dernier étage, face sud de la tour. Mais au bas de la tour de l’église, une inscription (qui peut être un remploi) nous indique aussi :
  
 
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Lors de la Révolution, l'église et ses biens sont vendus. Elle sera rendu au culte au Concordat de 1801, complètement délabrée.
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Lors de la Révolution, l'église et ses biens sont vendus. Elle est rendue au culte au Concordat de 1801, complètement délabrée. C'est seulement à la fin du {{XIXe}} siècle que l'église est rénovée jusqu'à changer même de physionomie. Une nouvelle sacristie est construite en 1860.
  
Une nouvelle sacristie sera construite en 1860.
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Puis l'église étant jugée trop petite à une époque d'apogée démographique, trop basse et peu solide, une grande reconstruction est entreprise entre 1873 et 1874. La nouvelle église de [[Delettes]] est bénite en 1875.  
  
L'église étant jugée trop petite, trop basse et peu solide, une grande reconstruction fut entreprise entre 1873 et 1874. La nouvelle église de [[Delettes]] est bénite en 1875.  
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De gros travaux de restauration sont encore exécutés en 1893. C'est à ce moment que l'église est désorientée. L'intérieur s'en trouve complètement modifié avec, principalement, la démolition du vieux chœur et de l'ancienne sacristie qui lui était accolée (côté rue), la construction d'un nouveau chœur et d'une nouvelle sacristie à l'ouest, la fermeture de l'ancienne porte d'entrée et la mise en place d'un portail avec porte à deux battants.
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C'est à ce jour un des rares édifices religieux qui soit désorienté : son chœur est à l'ouest, dérogeant totalement avec la règle liturgique.
  
De gros travaux de restauration furent exécutés en 1893. C'est à ce moment que l'église fut désorientée. L'intérieur est complètement modifié avec, principalement, la démolition du vieux chœur et l'ancienne sacristie (côté rue), la construction d'un nouveau chœur et d'une nouvelle sacristie à l'ouest, la fermeture de l'ancienne porte d'entrée et la mise en place d'un portail avec porte à deux battants.
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L'électrification de l'église est effective en avril 1956, et le chauffage monté en 1963.
  
L'électrification de l'église fut effective en avril 1956, le chauffage en 1963.
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L’église est de nouveau fermée au culte en 1995 pour cause de restauration. À plusieurs reprises, des pans de la voûte s’étaient effondrés, victimes de la mérule. La tour, la balustrade et les corniches, le mécanisme de la cloche, l’horloge, le plafond de la nef ont nécessité un grand chantier. L'inauguration s'est tenue en juin 1997, marquant la réouverture de l'édifice au culte.
 
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L’église fut de nouveau fermée au culte en 1995 pour cause de restauration. À plusieurs reprises, des pans de la voûte s’étaient effondrés.
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Il fallait intervenir sur la tour, la balustrade et les corniches, le clocher, le mécanisme de la cloche, l’horloge, la nef. Tout était à refaire.
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L'inauguration eut lieu en juin 1997, rouvrant l'édifice au culte.
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* « Les tours fortes des églises de l'Artois (1515-1713) : essai de typologie architecturale », (co-auteur [[Maxence Watelle]]), ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 77, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2011.
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* [[Roger Rodière]], ''Épigraphie du Pas-de-Calais'', tome V, canton de Lumbres.
  
 
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Version actuelle en date du 29 janvier 2015 à 19:55

Église Saint-Maxime de Delettes
Delettes église 5.JPG
Informations
Dédicace Saint Maxime
Dates de construction XVIIe, XIXe siècles
Particularités
Classement
Accessibilité


Descriptif & Historique

On trouve mention de l'église de Delettes dès 1119. Elle est consacrée à saint Maxime dont la statue en bois polychrome, réalisée vers 1200, fut offerte par Camille Enlart au musée Sandelin de Saint-Omer, où elle est toujours conservée.

L'église fut à demi détruite en 1537 durant les guerres de Charles Quint et François Ier. La tour est reconstruite à partir de 1602 jusque 1620 semble-t-il, datation livrée par deux cartouches : le premier au talus de la tourelle d'escalier, contre la face nord du clocher, le second de style Renaissance marquant le dernier étage, face sud de la tour. Mais au bas de la tour de l’église, une inscription (qui peut être un remploi) nous indique aussi :

« Lan mil six cens dix sept
De iung le premier jour
Fut mise la première assiette
Du fondement de ceste tour »

.

Lors de la Révolution, l'église et ses biens sont vendus. Elle est rendue au culte au Concordat de 1801, complètement délabrée. C'est seulement à la fin du XIXe siècle que l'église est rénovée jusqu'à changer même de physionomie. Une nouvelle sacristie est construite en 1860.

Puis l'église étant jugée trop petite à une époque d'apogée démographique, trop basse et peu solide, une grande reconstruction est entreprise entre 1873 et 1874. La nouvelle église de Delettes est bénite en 1875.

De gros travaux de restauration sont encore exécutés en 1893. C'est à ce moment que l'église est désorientée. L'intérieur s'en trouve complètement modifié avec, principalement, la démolition du vieux chœur et de l'ancienne sacristie qui lui était accolée (côté rue), la construction d'un nouveau chœur et d'une nouvelle sacristie à l'ouest, la fermeture de l'ancienne porte d'entrée et la mise en place d'un portail avec porte à deux battants. C'est à ce jour un des rares édifices religieux qui soit désorienté : son chœur est à l'ouest, dérogeant totalement avec la règle liturgique.

L'électrification de l'église est effective en avril 1956, et le chauffage monté en 1963.

L’église est de nouveau fermée au culte en 1995 pour cause de restauration. À plusieurs reprises, des pans de la voûte s’étaient effondrés, victimes de la mérule. La tour, la balustrade et les corniches, le mécanisme de la cloche, l’horloge, le plafond de la nef ont nécessité un grand chantier. L'inauguration s'est tenue en juin 1997, marquant la réouverture de l'édifice au culte.

Galerie

Architecture

Mobilier

Sources et bibliographie

  • « Les tours fortes des églises de l'Artois (1515-1713) : essai de typologie architecturale », (co-auteur Maxence Watelle), Bulletin historique du Haut-Pays n° 77, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2011.
  • Roger Rodière, Épigraphie du Pas-de-Calais, tome V, canton de Lumbres.
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