Église Saint-Maxime de Delettes
| Église Saint-Maxime de Delettes | |
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| Informations | |
| Dédicace | Saint Maxime |
| Dates de construction | XVIIe, XIXe siècles |
| Particularités | |
| Classement | |
| Accessibilité | |
Descriptif & Historique
On trouve mention de l'église de Delettes dès 1119. Elle est consacrée à saint Maxime dont la statue en bois polychrome, réalisée vers 1200, fut offerte par Camille Enlart au musée Sandelin de Saint-Omer, où elle est toujours conservée.
L'église fut à demi détruite en 1537 durant les guerres de Charles Quint et François Ier. La tour est reconstruite à partir de 1602 jusque 1620 semble-t-il, datation livrée par deux cartouches : le premier au talus de la tourelle d'escalier, contre la face nord du clocher, le second de style Renaissance marquant le dernier étage, face sud de la tour. Mais au bas de la tour de l’église, une inscription (qui peut être un remploi) nous indique aussi :
.« Lan mil six cens dix sept
De iung le premier jour
Fut mise la première assiette
Du fondement de ceste tour »
Lors de la Révolution, l'église et ses biens sont vendus. Elle est rendue au culte au Concordat de 1801, complètement délabrée. C'est seulement à la fin du XIXe siècle que l'église est rénovée jusqu'à changer même de physionomie. Une nouvelle sacristie est construite en 1860.
Puis l'église étant jugée trop petite à une époque d'apogée démographique, trop basse et peu solide, une grande reconstruction est entreprise entre 1873 et 1874. La nouvelle église de Delettes est bénite en 1875.
De gros travaux de restauration sont encore exécutés en 1893. C'est à ce moment que l'église est désorientée. L'intérieur s'en trouve complètement modifié avec, principalement, la démolition du vieux chœur et de l'ancienne sacristie qui lui était accolée (côté rue), la construction d'un nouveau chœur et d'une nouvelle sacristie à l'ouest, la fermeture de l'ancienne porte d'entrée et la mise en place d'un portail avec porte à deux battants. C'est à ce jour un des rares édifices religieux qui soit désorienté : son chœur est à l'ouest, dérogeant totalement avec la règle liturgique.
L'électrification de l'église est effective en avril 1956, et le chauffage monté en 1963.
L’église est de nouveau fermée au culte en 1995 pour cause de restauration. À plusieurs reprises, des pans de la voûte s’étaient effondrés, victimes de la mérule. La tour, la balustrade et les corniches, le mécanisme de la cloche, l’horloge, le plafond de la nef ont nécessité un grand chantier. L'inauguration s'est tenue en juin 1997, marquant la réouverture de l'édifice au culte.
Galerie
Architecture
Le clocher
Solin du clocher
Cartouche 1602 face nord du clocher
Cartouche 1620 face sud du clocher
Inscription face sud du clocher
Voûte de l'escalier
Nef vue depuis le chœur
Nef vue depuis l'entrée
Nef vue depuis l'entrée
Baie géminée de la nef
Baies et voûtes du chœur
Mobilier
Une des cloches
Fonts baptismaux
Stèle funéraire d'une ancienne sépulture de prêtre
Chemin de croix
Christ en croix du chœur
Panneau de la chaire
Panneau de la chaire
Plaque 1914-1918 à médaillons
Détail de la plaque 1914-1918
Détail de la plaque 1914-1918
Détail de la plaque 1914-1918
Plaque 1914-1918 en triptyque
Plaque aux victimes de 1939-1945
Plaque des prêtres
Sources et bibliographie
- « Les tours fortes des églises de l'Artois (1515-1713) : essai de typologie architecturale », (co-auteur Maxence Watelle), Bulletin historique du Haut-Pays n° 77, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2011.
- Roger Rodière, Épigraphie du Pas-de-Calais, tome V, canton de Lumbres.
