Église Saint-Omer de Louches : Différence entre versions

De Wikipasdecalais
Aller à : navigation, rechercher
m
Ligne 7 : Ligne 7 :
 
  | classement=  
 
  | classement=  
 
}}
 
}}
On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église de [[Louches]] mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les {{XIIe}}-{{XIIIe}} siècle. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (Seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela.
+
On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église de [[Louches]] mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les {{XIIe}}-{{XIIIe}} siècles. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (Seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela.
  
C’est également lui qui offrît le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le 23 janvier 1958.
+
C’est également lui qui offrit le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le 23 janvier 1958.
  
La tribune, la grotte de Notre Dame de Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de Monsieur l’Abbé [[Émile Occre]].
+
La tribune, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de Monsieur l’Abbé [[Émile Occre]].
  
Au dessus de la tribune, l’archange Gabriel fût offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.
+
Au-dessus de la tribune, l’archange Gabriel fut offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.
  
En 1855, furent posés les vitraux du Chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à Saint-Omer. Monsieur Charles Donjon de Saint-Martin donna celui dédié à Sainte-Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.
+
En 1855, furent posés les vitraux du chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à saint Omer. Monsieur Charles Donjon de saint Martin donna celui dédié à sainte Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.
  
 
En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église.
 
En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église.
L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le 27 juillet 1874 par Mgr Lequette, Évêque d'Arras.
+
L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le 27 juillet 1874 par Mgr Lequette, évêque d'[[Arras]].
A cette occasion, furent notamment offerts :
+
À cette occasion, furent notamment offerts :
 
* La pierre de l’autel par Monsieur Emmery de Sept Fontaines,
 
* La pierre de l’autel par Monsieur Emmery de Sept Fontaines,
 
* La croix du tabernacle par Monsieur Marcotte de Noyelles,
 
* La croix du tabernacle par Monsieur Marcotte de Noyelles,
 
* Les 6 chandeliers par Monsieur Brémart, maire de Louches,
 
* Les 6 chandeliers par Monsieur Brémart, maire de Louches,
* Les canons (c’est les livres bibliques) par Monsieur d’Offray,
+
* Les canons (livres bibliques) par Monsieur d’Offray,
* La lampe du sanctuaire par Monsieur de Boislecomte (ce n’est plus celle en place naturellement)
+
* La lampe du sanctuaire par Monsieur de Boislecomte (ce n’est plus celle en place naturellement).
  
 
Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.
 
Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.
  
 
Les fonts baptismaux qui sont du {{XIIIe}} siècle ont été classés monument historique le {{1er}} septembre 1911.
 
Les fonts baptismaux qui sont du {{XIIIe}} siècle ont été classés monument historique le {{1er}} septembre 1911.
Le 15 janvier 1974, ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques :  Les autels latéraux ({{XVIIe}} siècle), les statues de la vierge et de Sainte-Anne ({{XVIIIe}} siècle), de Saint-Antoine ({{XVIe}} siècle), de Saint-Roch ({{XVIIe}} siècle), la plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763), la cloche refondue en 1877, et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).
+
Le 15 janvier 1974, ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques :   
 +
* Les autels latéraux ({{XVIIe}} siècle),
 +
* Les statues de la vierge et de sainte Anne ({{XVIIIe}} siècle), de saint Antoine ({{XVIe}} siècle), de saint Roch ({{XVIIe}} siècle),
 +
* La plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763),  
 +
* La cloche refondue en 1877,  
 +
* et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).
  
 
En 1975, les statues ont été restaurées.
 
En 1975, les statues ont été restaurées.
  
 
[[Catégorie:Église du Pas-de-Calais|Omer]]
 
[[Catégorie:Église du Pas-de-Calais|Omer]]
 +
{{Bandeau patrimoine religieux}}

Version du 19 janvier 2016 à 15:59

Église Saint-Omer de Louches
Louches église.jpg
Informations
Dédicace Saint-Omer
Dates de construction
Particularités
Classement
Accessibilité


On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église de Louches mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les XIIe-XIIIe siècles. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (Seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela.

C’est également lui qui offrit le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le 23 janvier 1958.

La tribune, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de Monsieur l’Abbé Émile Occre.

Au-dessus de la tribune, l’archange Gabriel fut offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.

En 1855, furent posés les vitraux du chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à saint Omer. Monsieur Charles Donjon de saint Martin donna celui dédié à sainte Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.

En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église. L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le 27 juillet 1874 par Mgr Lequette, évêque d'Arras. À cette occasion, furent notamment offerts :

  • La pierre de l’autel par Monsieur Emmery de Sept Fontaines,
  • La croix du tabernacle par Monsieur Marcotte de Noyelles,
  • Les 6 chandeliers par Monsieur Brémart, maire de Louches,
  • Les canons (livres bibliques) par Monsieur d’Offray,
  • La lampe du sanctuaire par Monsieur de Boislecomte (ce n’est plus celle en place naturellement).

Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.

Les fonts baptismaux qui sont du XIIIe siècle ont été classés monument historique le 1er septembre 1911. Le 15 janvier 1974, ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques :

  • Les autels latéraux (XVIIe siècle),
  • Les statues de la vierge et de sainte Anne (XVIIIe siècle), de saint Antoine (XVIe siècle), de saint Roch (XVIIe siècle),
  • La plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763),
  • La cloche refondue en 1877,
  • et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).
En 1975, les statues ont été restaurées.
ReligieuxPicto.png