Église Saint-Riquier de Sorrus : Différence entre versions

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L’église est datée du {{XVIe}} siècle, à l’exception du portail et de la tour reconstruits en 1869 par l’architecte hesdinois [[Clovis Normand]]. L’édifice se compose d’une nef précédée d’une tour-porche, d’un choeur avec chevet à 3 pans. Il est construit presque totalement en craie, à l’exception de la sacristie et des contreforts bâtis en brique. La tour est surmontée d’une flèche.  
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La cloche en bronze de 1783 porte les armoiries des Framery, des Mython et Dresclure. Monument historique depuis 1943, elle a été fondue par Villotte, Garnier et Drouot.  
 
La cloche en bronze de 1783 porte les armoiries des Framery, des Mython et Dresclure. Monument historique depuis 1943, elle a été fondue par Villotte, Garnier et Drouot.  
  
Le mur nord de la nef conserve un monument funéraire de 1531 représentant la Mise au Tombeau, les donateurs et leur patron. Ce bas-relief en mauvais état de conservation est protégé au titre des monuments historiques depuis 1907. On y discerne de gauche à droite saint Jean soutenant la Vierge, le donateur agenouillé et son patron, Joseph d’Arimathie et Nicodème tenant le saint suaire sur lequel repose le Sauveur. Le corps d’Adam est étendu au-dessous du sépulcre selon la tradition qui veut que le calvaire soit le lieu d’inhumation du premier homme. Derrière le tombeau sont alignés les apôtres. La donatrice est agenouillée plus loin face à son époux avec sa patronne. L’église conserve quelques témoignages du culte à saint Riquier sous la forme d’une statue, d’un vitrail et d’un tableau votif offert par Monsieur De Lhomel en souvenir de la première communion de sa fille en 1862.
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Le mur nord de la nef conserve un monument funéraire de 1531 représentant la Mise au Tombeau, les donateurs et leur patron. Ce bas-relief en mauvais état de conservation est protégé au titre des Monuments historiques depuis 1907. On y discerne de gauche à droite saint Jean soutenant la Vierge, le donateur agenouillé et son patron, Joseph d’Arimathie et Nicodème tenant le saint suaire sur lequel repose le Sauveur. Le corps d’Adam est étendu au-dessous du sépulcre selon la tradition qui veut que le calvaire soit le lieu d’inhumation du premier homme. Derrière le tombeau sont alignés les apôtres. La donatrice est agenouillée plus loin face à son époux avec sa patronne. L’église conserve quelques témoignages du culte à saint Riquier sous la forme d’une statue, d’un vitrail et d’un tableau votif offert par Monsieur De Lhomel en souvenir de la première communion de sa fille en 1862.
  
Les paroissiens de Sorrus ont voué un culte particulier à Notre dame de Santé représentée sur un vitrail du chœur. Cette dévotion tirerait son origine d'une guérison accordée à un habitant de Sorrus par l'intercession de Notre Dame de Grâce de Montreuil. Une chapelle élevée en 1823 sur la route départementale menant à [[Saint-Josse-sur-Mer]] dédiée à Notre Dame de Santé fait toujours l'objet de pratiques dévotionnelles
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Les paroissiens de Sorrus ont voué un culte particulier à Notre dame de Santé représentée sur un vitrail du chœur. Cette dévotion tirerait son origine d'une guérison accordée à un habitant de Sorrus par l'intercession de Notre-Dame de Grâce de Montreuil. Une chapelle élevée en 1823 sur la route départementale menant à [[Saint-Josse-sur-Mer]] dédiée à Notre-Dame de Santé fait toujours l'objet de pratiques dévotionnelles.
  
  
  
 
[[Catégorie: Église du Pas-de-Calais|R]]
 
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Version du 11 janvier 2012 à 19:16

Église Saint-Riquier de Sorrus
Sorrus église.jpg
Informations
Dédicace saint Riquier
Dates de construction XVIe, XIXe siècle
Particularités
Classement
Accessibilité


L’église est datée du XVIe siècle, à l’exception du portail et de la tour reconstruits en 1869 par l’architecte hesdinois Clovis Normand. L’édifice se compose d’une nef précédée d’une tour-porche, d’un chœur avec chevet à 3 pans. Il est construit presque totalement en craie, à l’exception de la sacristie et des contreforts bâtis en brique. La tour est surmontée d’une flèche.

La cloche en bronze de 1783 porte les armoiries des Framery, des Mython et Dresclure. Monument historique depuis 1943, elle a été fondue par Villotte, Garnier et Drouot.

Le mur nord de la nef conserve un monument funéraire de 1531 représentant la Mise au Tombeau, les donateurs et leur patron. Ce bas-relief en mauvais état de conservation est protégé au titre des Monuments historiques depuis 1907. On y discerne de gauche à droite saint Jean soutenant la Vierge, le donateur agenouillé et son patron, Joseph d’Arimathie et Nicodème tenant le saint suaire sur lequel repose le Sauveur. Le corps d’Adam est étendu au-dessous du sépulcre selon la tradition qui veut que le calvaire soit le lieu d’inhumation du premier homme. Derrière le tombeau sont alignés les apôtres. La donatrice est agenouillée plus loin face à son époux avec sa patronne. L’église conserve quelques témoignages du culte à saint Riquier sous la forme d’une statue, d’un vitrail et d’un tableau votif offert par Monsieur De Lhomel en souvenir de la première communion de sa fille en 1862.

Les paroissiens de Sorrus ont voué un culte particulier à Notre dame de Santé représentée sur un vitrail du chœur. Cette dévotion tirerait son origine d'une guérison accordée à un habitant de Sorrus par l'intercession de Notre-Dame de Grâce de Montreuil. Une chapelle élevée en 1823 sur la route départementale menant à Saint-Josse-sur-Mer dédiée à Notre-Dame de Santé fait toujours l'objet de pratiques dévotionnelles.