Élie Byhet (1907-1983) : Différence entre versions

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* Comptable au [[Royal-Picardy]] au [[Touquet]] dans les années 20 ?
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Comptable au [[Royal-Picardy]] au [[Touquet]] dans les années 20, puis cafetier-baretier<ref>Fils d'un bristotier propriétaire du café "Le Quotidien", rue de Metz, Élie Byhet tenait le café du ''Champ de Courses'', dans le quartier Quentovic, à l'angle de l'avenue Louis-Hubert et de la rue de Moscou. Lorsqu'il intégra le chantier naval Byhet-Cousin à Étaples, son épouse continua à oeuvrer au café jusqu'au début des années 50.</ref> dans cette même ville des années 30 à la fin de la guerre, Élie Byhet eut l'opportunité d'ouvrir et de co-diriger un chantier naval dans sa ville de naissance : [[Étaples]]. Ce chantier prit place le long de la [[Canche]], sur le port, en amont du quai (actuelle [[place de la Capitainerie]]), dans l'ancien local du ''Chantier Caloin'', dit ''Chantier Tantance''. L'atelier comprenait  notamment les ouvriers suivants :
* Cafetier-baretier : tient le café du ''Champ de Courses'', [[quartier Quentovic]], à l'angle de l'[[avenue Louis-Hubert]] et de la [[rue de Moscou]], au [[Touquet]].
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* Edmond Cousin, gérant de l'atelier, décédé en 1967 ;
* Métreur-dessinateur au [[Touquet]].
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* Étienne Dausque, assistant du gérant ;
* Co-directeur d'un chantier naval, la ''Sarl Byhet-Cousin et Cie'', également appelé ''Chantier de la Canche'', à [[Étaples]], sur le port, en amont du quai (actuelle [[place de la Capitainerie]]), dans l'ancien local du ''Chantier Caloin'', dit ''Chantier Tantance'' : gère le chantier et dessine les plans des bateaux sur planche à dessins, du 1er novembre 1944 au 31 décembre 1951.
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* Henri Leprêtre, charpentier ;
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* Alphonse Caloin, charpentier.
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Élie Byhet gère le chantier et dessine les plans des bateaux sur planche à dessins. Dans l'atelier sont construits des bateaux aux formes traditionnelles, mais l'équipe consacre aussi une partie de son activité à la plaisance (petits yachts et série d'environ 20 cannetons en acajou).
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* Liste (non exhaustive) des bateaux du chantier :
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** Saint-Louis de Gonzague, 1945 (M. Margollé) ;
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** Sainte-Marie, 1946 (M. Gosselin) ;
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** Saint-Michel, 12,50 m, 1946 (L. Lamour) ;
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** Agneau de Dieu (B 2362), 1946 (Baillet) ;
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** Que Dieu nous garde (B 2353), 15 m, 1946 (Baillet père et fils) ;
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** Bon Saint-Josse (B 2286), 13,60 m ,1946 (H. Leprêtre et J. Cousin) ;
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** Belle fleur de Lisieux (B2420), 13,60 m, 1947 (Valun) ;
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** Saint-Augustin (B 2441), 12,70 m, 1947 (H. Leprêtre) ;
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** Sainte-Bernadette (B 2453), 7,70 m, 1947 (E. Pradier) ;
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** Saint-Bernard II (B 2494), 13,20 m, 1948 (Descharles) ;
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** Claudine Josiane (B 2531), 8 m, 1949 (Margollé) ;
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** Saint-Georges Marie-Thérèse (B 2580), 12,70 m, 1950 (G. Caloin) ;
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** Angélus de la mer (B 2591), 11,50 m, 1951 (J. Caloin) ;
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* Co-directeur d'un chantier naval, la ''Sarl Byhet-Cousin et Cie'', également appelé ''Chantier de la Canche'', à [[Étaples]],  : gère le chantier et dessine les plans des bateaux sur planche à dessins, du 1er novembre 1944 au 31 décembre 1951.
 
* Entrepreneur : possédait dans les années 50 une entreprise ''BTP Élie Byhet'', [[route de Boulogne]], à [[Étaples]] ; cette entreprise est notamment à l'origine de la construction des premières HLM étaploises, [[rue de la Pierre-Trouée]], des portes en bois de l'[[église Saint-Michel]] à [[Étaples]], et de l'escalier d'accès à la mairie de [[Merlimont]].
 
* Entrepreneur : possédait dans les années 50 une entreprise ''BTP Élie Byhet'', [[route de Boulogne]], à [[Étaples]] ; cette entreprise est notamment à l'origine de la construction des premières HLM étaploises, [[rue de la Pierre-Trouée]], des portes en bois de l'[[église Saint-Michel]] à [[Étaples]], et de l'escalier d'accès à la mairie de [[Merlimont]].
  

Version du 16 août 2013 à 20:06

État civil

Élie Fulgence Alexandre Byhet est né le 28 février 1907 à Étaples, fils unique de Romain Stanislas Élie Byhet (1887-1971) et de Zulma Joséphine Pauchet (1886-1911). À l'âge de 4 ans, il perd sa mère qui meurt de phtisie. Recueilli par sa grand-mère, Louise Anastasie Joséphine Minet (1855-1933), il vit au domicile de cette dernière, avec son oncle Fulgence Pauchet, au n° 14 Rue des Archers (Étaples). Le 2 mars 1929, il épouse, à Étaples, Éva Hélène Cousin (1909-1985). Le couple donnera naissance à 13 enfants. Du début des années 50 à la fin de sa vie, il vécut Rue de Montreuil (Étaples). Élie Byhet décède à Boulogne-sur-Mer le 27 juillet 1983, à l'âge de 76 ans. Il repose avec son épouse au cimetière du château à Étaples.


Le chantier naval Byhet-Cousin

Comptable au Royal-Picardy au Touquet dans les années 20, puis cafetier-baretier[1] dans cette même ville des années 30 à la fin de la guerre, Élie Byhet eut l'opportunité d'ouvrir et de co-diriger un chantier naval dans sa ville de naissance : Étaples. Ce chantier prit place le long de la Canche, sur le port, en amont du quai (actuelle place de la Capitainerie), dans l'ancien local du Chantier Caloin, dit Chantier Tantance. L'atelier comprenait notamment les ouvriers suivants :

  • Edmond Cousin, gérant de l'atelier, décédé en 1967 ;
  • Étienne Dausque, assistant du gérant ;
  • Henri Leprêtre, charpentier ;
  • Alphonse Caloin, charpentier.

Élie Byhet gère le chantier et dessine les plans des bateaux sur planche à dessins. Dans l'atelier sont construits des bateaux aux formes traditionnelles, mais l'équipe consacre aussi une partie de son activité à la plaisance (petits yachts et série d'environ 20 cannetons en acajou).

  • Liste (non exhaustive) des bateaux du chantier :
    • Saint-Louis de Gonzague, 1945 (M. Margollé) ;
    • Sainte-Marie, 1946 (M. Gosselin) ;
    • Saint-Michel, 12,50 m, 1946 (L. Lamour) ;
    • Agneau de Dieu (B 2362), 1946 (Baillet) ;
    • Que Dieu nous garde (B 2353), 15 m, 1946 (Baillet père et fils) ;
    • Bon Saint-Josse (B 2286), 13,60 m ,1946 (H. Leprêtre et J. Cousin) ;
    • Belle fleur de Lisieux (B2420), 13,60 m, 1947 (Valun) ;
    • Saint-Augustin (B 2441), 12,70 m, 1947 (H. Leprêtre) ;
    • Sainte-Bernadette (B 2453), 7,70 m, 1947 (E. Pradier) ;
    • Saint-Bernard II (B 2494), 13,20 m, 1948 (Descharles) ;
    • Claudine Josiane (B 2531), 8 m, 1949 (Margollé) ;
    • Saint-Georges Marie-Thérèse (B 2580), 12,70 m, 1950 (G. Caloin) ;
    • Angélus de la mer (B 2591), 11,50 m, 1951 (J. Caloin) ;


  • Co-directeur d'un chantier naval, la Sarl Byhet-Cousin et Cie, également appelé Chantier de la Canche, à Étaples,  : gère le chantier et dessine les plans des bateaux sur planche à dessins, du 1er novembre 1944 au 31 décembre 1951.
  • Entrepreneur : possédait dans les années 50 une entreprise BTP Élie Byhet, route de Boulogne, à Étaples ; cette entreprise est notamment à l'origine de la construction des premières HLM étaploises, rue de la Pierre-Trouée, des portes en bois de l'église Saint-Michel à Étaples, et de l'escalier d'accès à la mairie de Merlimont.


Engagements politiques et associatifs
  • Membre du conseil municipal d'Étaples de 1953 à 1959 (suite au scrutin du 10 mai 1953 (second tour), sous le mandat de François Guilluy).
  • Président-fondateur de la section cycliste de l'Association Sportive Étaploise (ASE) (années 50-60).
  • Vice-président du Syndicat d'Initiative d'Étaples.
  • Médaillé de la Jeunesse et des Sports.
  • Médaillé de la Fédération française de cyclisme.


Lien interne

Composition de la municipalité d'Étaples 1953-1959


Sources

  • Anonyme, « La flotille étaploise : 87 bateaux et 600 marins. 5. Les chantiers de construction : fidélité aux bâtisseurs locaux. Élie Byhet et Edmond Cousin », La Voix du Nord, 26 avril 1991.
  • Anonyme, La construction des bateaux de pêche en bois à Étaples-sur-Mer de 1945 aux années 80, Étaples, s. d. : p. 22-23.
  • Pierre Baudelicque, Histoire d'Étaples des origines à nos jours, tome 2, Saint-Josse, 1996 : p. 403.
  • Pierre Baudelicque, Histoire religieuse d'Étaples des origines à l'an 2000, Saint-Josse, 2005 : p. 89.
  • Fils d'un bristotier propriétaire du café "Le Quotidien", rue de Metz, Élie Byhet tenait le café du Champ de Courses, dans le quartier Quentovic, à l'angle de l'avenue Louis-Hubert et de la rue de Moscou. Lorsqu'il intégra le chantier naval Byhet-Cousin à Étaples, son épouse continua à oeuvrer au café jusqu'au début des années 50.