André Werquin

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André Werquin est né le 7 décembre 1895 à Pas-en-Artois, fils de Joseph Marie Werquin (négociant) et de Marie Louise Bonnet. Il est mort à Arras le 22 mai [1950].

  • Engagé volontaire en 1915, il termine la guerre comme lieutenant. A fait l'objet de huit citations françaises.
  • Titulaire de la Croix de guerre, de la médaille militaire, de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, la croix de guerre belge, la médaille militaire anglaise.
  • Après la guerre, il quitte sa commune pour prendre la direction d'une usine de production d'engrais à Auby (Nord).
  • Par délibération en date du 17 août 1950, le conseil municipal de Pas-en-Artois décida à titre d’hommage public de donner le nom d'André Werquin à la petite place [1].
  • Ses citations militaires :

Ordre 7.643 du GQG du 6 juin 1918. André Werquin, chevalier de la Légion d'honneur.

« Sous-officier d’élite, d’une bravoure et d’un entrain exceptionnel. S’est opposé avec ténacité à l’avance allemande lui causant de lourdes pertes grâce à son sang-froid et son ascendant sur ses hommes. Ayant épuisé ses munitions a combattu au mousqueton, puis, s’étant procuré de nouvelles munitions a continué à titrer sur l’ennemi à faible distance, se retirant à chaque pas en combattant et ramenant dans un ordre parfait tout son personnel et tout son matériel. »

Ordre 3.883 du 6 septembre 1916 (avec attribution de la médaille militaire) :

« Soldat mitrailleur très énergique pendant les journées du 3 au 15 septembre 1916 a assuré volontairement un service de renseignements des plus périlleux. Le 14 septembre s’est élancé au secours de deux camarades ensevelis, qu’il a réussi à dégager malgré le bombardement auquel la tranchée était soumise. Le lendemain, son chef de section ayant été blessé, a assuré le commandement de cette unité qu’il a porté en avant d’un violent tir de barrage. »

Ordre 79 de l’infanterie divisionnaire française du 12 mai 1917 :

« Sous-officier d’élite d’une bravoure et d’une énergie remarquable, a réussi par sa très belle attitude et ses paroles d’un patriotisme élevé à maintenir chez ses hommes un entrain admirable, a contribué, suivant les premières vagues d’assaut avec ses mitrailleuses, a occuper une position fortement organisée et à la conserver. »

Ordre du 1er corps d’armée n°22 du 16 août 1917 :

« Le 30 juillet, au matin, a fait 4 prisonniers en avant de la ligne avancée tenue par notre infanterie. dans l’après-midi du même jour, est allé à la tête d’une patrouille, prendre en avant de nos lignes deux canons de tranchée ennemie. »

Ordre n°33 de la 1ère armée française du 12 août 1917 :

« Sergent mitrailleur d’élite ayant montré en maints combats les plus hautes qualités du soldat, s’est brillamment comporté au cours de l’attaque du 31 juillet 1917, entrainant superbement sa section et contribuant pour une large part à repousser une contre attaque, actionnant lui-même une mitrailleuse installée sur un abri très repéré. Avait procédé préalablement aux opérations d’attaque, à différentes patrouilles volontaires dans les lignes ennemies, à ramené quatre prisonniers et réussi au début de l’action à prendre des canons de tranchées à la lisière d’un bois organisé. »

Ordre n°221 du 30e corps d’armée du 10 août 1918 :

« Officier audacieux, légendaire au régiment par sa bravoure. Pendant la journée du 23 juillet 1918 a enlevé superbement son peloton à l’assaut, après avoir dépassé la seconde ligne ennemie. A contribué puissamment à briser deux contre-attaques qui cherchaient à nous tourner et à fait une véritable hécatombes de boches. »


Sources

Notes

  1. Autorisation par arrêté préfectoral du 6 octobre 1950.
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