Conférence du curé d'Alquines et Haut-Loquin sur sa mobilisation et la vie de sa paroisse durant la Grande Guerre

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En 1919, répondant à la circulaire de l'Evêque d'Arras, Boulogne et Saint-Omer, de documenter l’histoire locale de la Grande Guerre dans le cadre des Conférences ecclésiastiques d'après guerre, le curé d'Alquines et du Haut-Loquin apporte son témoignage sur sa mobilisation en tant qu'aumônier à l'hôpital de Dunkerque du 2 septembre 1914 au 7 août 1915, et sur la vie religieuse dans sa paroisse pendant toute la guerre. Ce témoignage se présente sous la forme de huit pages manuscrites, conservé aux Archives du diocèse d'Arras sous la cote 6 V 107g. Il a été retranscrit intégralement ci-dessous, en respectant l'orthographe et la casse, excepté les majuscules qui ont été restaurées en début de phrase afin de faciliter la lecture.

Texte original

Transcription[1]

Paroisse d'Alquines Doyenné de Lumbres

1er mois de la guerre du 2 Août au 2 Septembre 1914

Vers la fin de Juillet 1914 tous les événements politiques semblaient nous annoncer une guerre prochaine. Les esprits étaient anxieux et dans le fond du cœur on répétait volontiers alors cette invocation : "a pesto fame et bello libera nos domine" Mg. Lobbedey le grand évêque marial prévoyant lui aussi le danger que courait la France et surtout son beau Diocèse prescrivait des prières pour le maintien de la paix en le 2 Août 1914 le jour même où ces prières commençaient on entrait en guerre ; les troupes du Kaiser commençaient leurs incursions en territoire français. Les braves Pandores dès l'aube apportaient l'ordre de mobilisation et pendant une heure nos cloches tintaient lugubrement annonçant à tous que la patrie était en danger et comptait sur ses enfants. Réservistes et territoriaux répondaient courageusement à l'appel de la patrie, ils partaient au milieu des larmes sans doute, mais c'était le devoir et ils escomptaient tant un prompt retour. Ceux qu'ils laissaient à leurs foyers les accompagnaient de leurs vœux mais aussi de leurs prières.Tous comprenaient les dangers qu'ils allaient courir et tournaient leurs regards vers le Ciel, et d'aucuns qui depuis longtemps peut être avaient oublié le chemin de l'Église n'étaient pas les moins empressés à y venir prier pour les Absents. Avant même que des exercices de piété ne fussent réglés dans la paroisse, on vit des familles entières se grouper et se réunir même la nuit dans les sanctuaires voisins dédiés à la Ste Vierge. Le sanctuaires de N.D. des Ardents et la chapelle de la forêt de Tournehem recevaient tour à tour ces pieux visiteurs. Il se mêlait bien sans doute à ces visites quelques pratiques superstitieuses excusées par l'ignorance et par la peur. L'assistance journalière à la Ste Messe était aussi plus nombreuse et mieux recueillie c'est surtout vers la Ste Vierge que l'on dirigeait ses intentions, n'est elle pas la mère de Miséricorde, le canal des toutes les grâces. Les familles qu'avaient un ou plusieurs des leurs à la guerre demandaient surtout des messes en l'honneur de...

Page 2 ... N.D des Miracles, N.D des Ardents, N.D. de Lourdes N.D de Bonne Fin. La messe et les offices du Dimanche étaient aussi mieux suivis. La 2è semaine de guerre le chapelet fut récité tous les jours à l'Eglise et le salut chanté 2 fois par semaine pour les soldats, ces exercices étaient aussi bien suivis. La charité elle aussi durant ce premier mois de guerre allait de pair avec la piété, on faisait appel à la charité des fidèles pour les blessés à la guerre et les paroissiens répondaient généreusement, mais hélas, nous n'étions qu'au début de la guerre. Dès la fin d'Août le recul de nos troupes venait d'y jeter un peu de découragement dans nos populations. Le 2 Septembre 1914 les Allemands étaient à Chantilly à 40 kilomètres de Paris. C'est alors qu'eut lieu la 2ème mobilisation. A 4 heures du matin le 2 Septembre on vit réapparaitre les gendarmes porteurs d'un nouvel ordre de mobilisation. Cette fois j'étais englobé dans cet ordre d'appel il fallut quitter mon vieux Père âgé de 81 ans et 3 jours après avoir rendu les derniers devoirs à ma Mère morte le 26 Août.

Du 2 Septembre 1914 au 7 Août 1915

Faut-il vanter la parfaite ordonnance de cette 2ème mobilisation. Hélas ceux qui en furent les victimes peuvent en parler à leur aise. Il nous fallut donc partir à 4 h du matin pour Lumbres, on prit le train à 7h jusque Arques, on dut se rendre d'Arques à St Omer à pied, on avait fait sauter l'ascenseur d'Arques et la ligne du chemin de fer. A St Omer on reprit le train à 1 heure pour Dunkerque où on arriva à 7 h du soir. On nous parqua dans les cours de la gare jusqu'à 8 heures du soir et à 8 h on nous souhaita le bonsoir en nous disant à demain matin. Heureusement que l'on rencontre toujours sur son chemin des âmes charitables, ce fut mon cas, un aimable Dunkerquois me conduisit à l'Institution de N.D des Dunes où Mr Lecherf le distingué supérieur me fit un accueil bienveillant et où je retrouvais d'ailleurs beaucoup de confrères arrivés dans la journée qui partageaient la même hospitalité. Le lendemain matin on nous dirigea sous l'escorte des Douaniers sur le glacis de Malo, et là toute une longue journée on attendit que l'autorité militaire décidât de notre sort. Vers le soir c'est sur l'hôpital militaire à Dunkerque qu'on nous emmena et dans les dépendances d'une école communale du quartier...

Page 3 ...que nous fûmes hébergés pour la nuit. Grâce à un sergent infirmier frère des Ecoles chrétiennes tous les prêtres furent réunis dans une même salle et nous pûmes au moins prier en commun sans aucun inconvénient. Dans la journée suivante on nous affecta dans les différents hôpitaux de la ville. Je fus affecté à l'hôpital Lamartine avec 11 confrères du Nord et du Pas de Calais. L'Officier gestionnaire de l'hôpital fut assez aimable pour nous autoriser à coucher en ville, et ici encore nous devons rendre grâces à Mr Le Supérieur de N.D. des Dunes qui voulut bien chercher des logements pour tous les prêtres qu'il ne pouvait recevoir dans son établissement déjà en partie réquisitionné. C'est chez les bons pères Rédemptoristes que finalement je fus reçu avec deux autres confrères. En plus d'un accueil tout fraternel nous pûmes chaque matin célébrer la Ste Messe et chaque soir nous retremper dans une atmosphère de piété puisque dans la maison il y avait la Ste Réserve. L'hôpital Lamartine auquel nous étions affecté reçut dès le mois de Septembre les blessés évacués des hôpitaux d'Arras. Pour la plupart originaires de la banlieue de Paris ou de la Charente ils étaient peu intéressants au point de vue religieux. Ils ne tarissaient cependant pas d'éloges sur les bonnes sœurs des hôpitaux d'Arras et trouvaient que leurs soins valaient mieux que ceux des Dames de la Croix rouge de l'hôpital Lamartine. Malgré cela ils ne pratiquaient guère, se montrant toutefois respectueux de la soutane, car il faut ajouter que l'administration militaire ne s'était pas trouvée en demeure de nous habiller. Vers la fin d'Octobre, l'hôpital Lamartine devint un hôpital d'évacuation et alors nous vîmes passer les grands blessés de l'Yser. Ici notre travail matériel devint intense, mais aussi nous eûmes la consolation de pouvoir donner très souvent les derniers sacrements à beaucoup de ces malheureux et ils sont rares ceux qui sont morts sans être munis des sacrements. Nous avions pourtant à ce moment un médecin chef sectaire et s'il a essayé parfois de nous faire hypocritement la guerre, il a toujours fermé les yeux sur ce qu'il aurait pu appeler l'intolérance cléricale. D'ailleurs l'aumônier titulaire venait chaque jour à l'hôpital et était très heureux de nous trouver là pour le suppléer, car il était totalement débordé. Quant au personnel infirmier laïque qui se trouvait avec nous, nous devons...

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...parler tout d'abord des dames de la Croix Rouge. Nous avons déjà dit que leur dévouement n'égalait pas celui des Bonnes Sœurs. Quelques unes surtout n'étaient là que pour tacher d'obtenir quelques décorations pour parader ensuite. Une seule parmi celles qui exerçaient à l'hôpital mérite des éloges, elle avait tout le dévouement et toute la piété des religieuses, elle ne cachait d'ailleurs pas ses senti- ments religieux et malgré le sectarisme du médecin Chef elle avait bravement placé un crucifix dans la salle de ses blessés. Les autres sans avoir le dévouement de cette dernière pratiquaient leurs devoirs religieux et obtinrent même une chapelle provisoire dans l'hôpital pour permettre aux blessés d'assister à la messe le Dimanche. Les premiers infirmiers laïques qui se trouvèrent avec nous étaient tous de bons pères de familles du Nord et du Pas de calais pleins de respect pour nous et remplissant leurs devoirs religieux. Ils furent remplacés en Janvier 1915 pour des auxiliaires pour la plupart jeunes apaches n'ayant aucun respect pour personne. Heureusement que nous n'étions guère en contact avec eux et que l'autorité militaire même prit des mesures de rigueur contre ces mauvaises têtes. Au mois de Juin 1915 par suite des bombardements à Dunkerque l'hôpital Lamartine devint poste de secours. On y comptait tous les blessés des bombardements, femmes enfants etc. A cette époque notre apostolat près des blessés fut secondé et encouragé par un excellent médecin chef de Lille M le docteur Quint homme digne et très bon chrétien.

La vie paroissiale du 2 Septembre 1914 au 9 Août 1915

C'est vers la fin de Juin que commencèrent les premières permissions. Notre tour arriva en Juillet et nous eûmes la consolation de rentrer à Alquines pour la cérémonie de l'Adoration. Nous fumes très heureux de chanter la Messe dans notre église après 11 mois d'absence. Quelques jours après notre rentrée à Dunkerque, la commission de réforme nous renvoya définitivement dans nos foyers à notre grande joie et pour le plus grand bien de nos paroissiens. Pendant notre absence, la paroisse d'Alquines et du Haut-Loquin fut d'abord con- fiée à Mr l'Abbé Belquin curé de Coulomby qui assurait la messe tous les Dimanches, venait en semaine catéchiser les enfants, visiter les malades, nous ne saurions trop louer et remercier Monsieur le Curé de Coulomby du zèle qu'il déploya pendant cet intérim et cela malgré une santé délicate et malgré les 4 kilomètres qui séparent Alquines de Coulomby.

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Le 27 Mai 1915 un excellent prêtre belge Mr l'Abbé Edouard Baelde aumônier à Ypres et réfugié à Lumbres était nommé curé intérimaire d'Alquines. C'est à cette époque que les armées alliées commencèrent à arriver dans notre région, et dès ce moment aussi hélas nos populations oublièrent les dangers de l'heure et les deuils pour se livrer avec ces troupes alliées à un commmerce intense qui frisait parfois le vol. Les offices par contre furent davantage délaissés, on n'avait plus le temps de penser au Bon Dieu ni aux absents. Des réjouissances et des fêtes profanes organisés par ces troupes non seulement furent nuisibles au point de vue religieux mais aussi et beaucoup au point de vue moral. L'inconduite et l'immoralité furent un côté de la guerre qu'on n'avait pas prévu ou du moins qu'on ne pouvait supposer à un tel degré. Nos registres de catholicité en feront foi. S'il faut déplorer cet état de chose il faut cependant ajouter que beaucoup de familles ont su se respecter et se faire respecter. Nous avons pu le constater depuis notre retour de Dunkerque qui eut lieu le 9 août 1915.

Du 9 août 1915 au mois de Novembre 1918

En effet la journée du 15 août fut une grande journée de supplication, nous eûmes une magnifique procession prélude de la grande fête du 10 Octobre qui eut lieu à l'occasion de la Restauration et de la Bénédiction de la Chapelle de N.D. des 7 Douleurs au Fromentel, hameau d'Alquines. Monsieur le Doyen de Lumbres qui présidait la cérémonie fit ressortir dans un très beau discours le rôle de la souffrance ici bas et montra dans la très Ste Vierge le vrai modèle de la souffrance. La fête de la Toussaint de Novembre 1915 fut aussi religieusement suivie. Les paroissiens qui comptaient déjà bon nombre des leurs parmi les victimes de la guerre, prièrent avec ferveur pour leur morts et les communions furent très nombreuses ce jour là. Les fêtes des 1ères communions solennelles de la Fête Dieu, de l'Assomption et de la Toussaint attirèrent également beaucoup de monde à l'Eglise. Entre temps les soldats catholiques alliés avaient aussi leurs offices. Beaucoup édifièrent par leur piété et leurs communions ferventes, mais on n'a pas toujours très bien compris leurs aumôniers donnant la Ste Communion l'après-midi à des soldats au repos pour plusieurs jours dans la paroisse sous le prétexte que ces soldats n'étaient pas libres le matin et certains aumôniers ont été rien que moins édifiants parfois...

Page 6 ...se considérant un peu trop comme soldats et non comme prêtres. Nous en avons vu un en particulier un certain jour partant pour une paroisse voisine et emportant le St Sacrement dans la poche de sa culotte, c'était scandaleux. Durant les années 16, 17 et 18 la paroisse reçut constamment des soldats : Anglais, indiens, australiens, irlandais, néozélandais, etc. Quand ces soldats ne séjournaient que quelques jours tout allait bien, mais s'ils restaient 15 jours ou un mois, on entendait parler de scènes immorales. Les officiers ne se respectaient pas, leurs hommes faisaient de même. Nous avons eu déjà l'occasion de dire que les soldats catholiques étaient édifiants. Le 15 Avril 1917 les catholiques anglais eurent à Alquines une cérémonie spéciale pour leur morts, c'était très touchant. Le 25 Septembre 1917, malgré le passage des avions boches on célébra la messe de minuit et les communions sont nombreuses. Le 6 Janvier 1918 fut une journée de prières nationales pour la paix. Le St Sacrement fut exposé à la Messe et aux Vêpres. Le 17 Février 1918, la paroisse était occupée par les soldats australiens. Le soir ils eurent à l'église une cérémonie pour leurs morts. La journée du 28 Mars 1918 ne doit pas passer inaperçue dans ce récit, c'est le jeudi Saint tous les jeunes gens de 16 et 17 ans ont reçu l'ordre de partir. Ils sont venus communier le matin, ils se retrouvent le soir au sermon de la Passion, ils sont vraiment recueillis et leurs Parents et leurs amis sont dans la désolation. On se souviendra longtemps de cette journée et de cette semaine Sainte. Jamais elle n'a été célébrée si pieusement. Il fallait cette mobilisation pour rappeler à tous que l'on était toujours en guerre et que notre région était menacée. Le 2 Juin fut aussi une belle journée pour la paroisse. C'était la fête du St Sacrement, des soldats américains étaient dans la paroisse. Ils prirent part à la procession, leur musique prêtait son concours à la fête un piquet d'honneur avait été envoyé par le colonel pour escorter le St Sacrement. Voilà le résumé à peu près exact de tout ce qui s'est passé dans la paroisse d'Alquines durant la guerre 1914-1918. Il y a eu bien des misères au point de vue moral, bien des deuils qui auraient pu faire réfléchir davantage, et fait constasté même dans les familles éprouvées par la guerre, ou ne se rencontrait pas toujours cette tristesse, ce recueillement qui doit suivre...

Page 7 ...un décès. Il y a eu aussi quelques consolations au point de vue du ministère paroissial. Certaines familles ont été vraiment édifiantes et particulièrement à Haut-Loquin. Il y a eu des familles ayant plusieurs des leurs à la guerre qui jusqu'à la fin des hostilités ont été fidèles à venir faire la Ste Communion fréquemment pour leurs soldats, d'autres toutes entières, père, mère, frère, sœurs venant à chaque permission de leur fils et de leur frère communier avec lui, et se montrant très généreuses pour toutes les œuvres de guerre. Le Bon Dieu a exaucé leurs prières et leurs soldats sont rentrés sains et saufs et continuèrent d'être des sujets d'édification pour la Paroisse.

Statistiques

Le nombre des mobilisés pour Alquines fut de 120 pour le Haut-Loquin 44

  • Morts pour la France à Alquines : 29

Alfred Roussel 17 Août 1914 à Houx (Belgique)

Martial Louvet 23 Octobre 1914 Bois de la Gruerie

Chéri Baude 5 Mai 1915 Bois d'Ailly

Joseph Roussel 6 Octobre 1915 Souain

Victor Evrard 6 Octobre 1915 Tahure

Richard Pignard 20 Mars 1915 Aix les Bains

Gustave Dufour 3 Mars 1916 Les Éparges

Léon Touble 3 Octobre 1915 Gueux

Auguste Magniez 4 Mars 1916 Haute-Avesnes

Arthur Paucquet 27 Avril 1916 Orléans

Gustave Mahieu 10 Mars 1916 Côte du Poivre

George Courbot 2 Juillet 1916 Herleville

Jules Evrard 22 Mars 1916 Fismes

Henri Fichaux 5 Avril 1916 Charny

Eugène Dufour 17 Juin 1916 Thiaumont

Gaston Boutin 26 Septembre 1916 Frégicourt

L'acte de décès de tous ces militaires a été transcrit à la Mairie.

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  • 2e avec avis de décès seulement ou renseignement officieux:

Georges Cucheval 1915

Léon Coquerel 22 Août 1914 Mercy le Haut

Louis Lenglet 10 Mars 1915 à Verdun côte 304 Froide terre

Nestor Alexandre 30 Août 1918 Hôpital Ste Marthe à Périgueux

Abel Clabaux

Alfred Sauvage

Alfred Vasseur

Joseph Mermacque 22 Novembre 1918 en Allemagne

Elie Evrard 1916

Josep Lemaître

  • sont morts des suites de maladies contractées au service et au retour de captivité :

Nazaire Coquerel

Joseph Havart 19 Août 1916

Octave Evrard 1919

  • Pour le Haut-Loquin - morts pour la France : 12

Noël Colbrant le 22 août 1914 à Mercy le Haut

Auguste Arnoult 17 Xbre 1914 La Harazée

Hilaire Cucheval 19 Février 1915 Hôpital de Bergerac

Jh. Masses 9 Mars 1915 Mesnil les Hurlus

Paul Fontaine 19 Janvier 1915

Léonce Leuliot 23 Juin 1915 La Fontenelle

Joseph Havart 29 7bre 1915 Ferme Navarin

Joseph Tellier 29 Janvier 1916 Hôpital de St Omer

Edouard Fayolle 24 Février 1916 Beaumont

René Arnoult 27 Mai 1916 Hôpital de Pithiviers

Louis Tetart 18 Avril 1917 Craonne

Emile Soullieux 9 8bre 1918 Hôpital de Troyes

Page annexe

Décorés

  • Alquines

Croix de guerre :

Joseph Péron

Alphonse Lebriez

Joseph Vasseur

Gaston Mahieu

Raymond Speek

Croix de guerre et médaille militaire :

Nestor Alexandre

Clément Lefebvre

  • Haut-Loquin

Croix de guerre :

Ellart

Croix de guerre et croix belge :

Elie Dupont

Croix de guerre et médaille militaire :

Arnoult Trollet

Notes

  1. Transcription Laurence Deyris pour Wikipasdecalais

Source

  • Archives diocésaines du Pas-de-Calais, 6 V 107g.

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