Emile Quénon (1887-1915)
Émile Quénon est né le 22 mai 1887 au hameau des Brebis à Mazingarbe, il est le fils de Ambroise Quénon (houilleur) et de Flore Vallée (ménagère), tous deux originaires de la région de Mons en Belgique. Il exerce la profession de houilleur d'abord pour la Compagnie des mines de Béthune puis pour celle de Liévin.
Il est incorporé le 5 octobre 1910 au 154e régiment d'infanterie de Lérouville dans la Meuse sous le matricule 3870, il en ressort soldat de 2e classe le 27 septembre 1912. En 1914, marié et père de trois enfants, il réside dans la cité de Calonne à Liévin. Lors de la mobilisation générale il est appelé sous le matricule 05103 au 2e bataillon du 73e RI caserné à Hesdin, qu'il rejoint le 3 aout. Après avoir participé au combat de Dinant, il disparait le 30 août 1914 lors du combat de Guise à Puisieux (Aisne). Blessé et capturé par les allemands, il s'évade et se cache avec la complicité de certains habitants dans les bois autour du village de Bucilly (Aisne) jusque début aout 1915 lorsqu'il est arrêté par les allemands après avoir été dénoncé.[1]. Jugé sommairement, il est fusillé par les allemands le 1 septembre 1915 à Landouzy la Ville.
Lien interne
- Inscrit sur le monument aux morts de Liévin
Sources
- Archives départementales du Pas-de-Calais, recrutement militaire 1 R 8247, matricule 1630 (Béthune)
- Fichier des morts pour la France
Notes
- ↑ La dénonciatrice a été jugée par un conseil de guerre à Grenoble au printemps 1919 et condamnée à mort pour "intelligence avec l'ennemi"; peine ramenée à 5 ans de prison après révision du procès en 1920.