Eugène Carlier

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Eugène Marie François Carlier est né à Achiet-le-Petit le 30 juillet 1842, fils de Jean-Baptiste Carlier (cultivateur) et de Félicité Romaine Déhée (cultivatrice)

  • Publiciste. Ardent défenseur de la cause républicaine. Fit ses débuts dans la presse au lendemain de la guerre de 1870, à laquelle il prit part comme engagé volontaire dans le 1er bataillon des mobilisés du Pas-de-Calais (armée du Nord). En mai 1871, il entre comme rédacteur en chef de l’Avenir d’Arras, que venait de fonder René Brissit. A la mort de ce dernier, Eugène Carlier devient directeur-gérant de la société constituée pour continuer la publication du titre. Organe du nouveau parti centre-gauche (dont Thiers était le chef), l’Avenir d’Arras devint vite influent et sa fusion avec l’Ordre en 1875, en fit le journal républicain le plus important du Pas-de-Calais. Il dû subir trois procès politique, dont un intenté par l’évêque d’Arras et le préfet ; quelques temps après il se battait en duel avec un ancien sous-préfet et en sortit avec honneur. Carlier quitta le journalisme en juin 1883.
  • Inspecteur départemental de l’assistance publique, à Arras (août 1883 à août 1904). Plus tard, il organisa les services de consultation de nourrissons et la Goutte de lait.
  • Conseiller municipal d’Arras (à partir de 1879)
  • Administrateur de la Caisse d’épargne (1883), secrétaire du comité de direction (1886).
  • Administrateur de la société communale de secours mutuels (1888) et vice-président pendant huit ans. Membre de la commission de surveillance de l’institution des sourds muets et jeunes aveugles d’Arras (1893)
  • membre du comité d’inspection de la bibliothèque d’Arras (1887)
  • Délégué cantonal (1893)
  • Membre du conseil d’administration de l’École normale d’institutrices d’Arras (1895), de la commission administrative des hospices d’Arras (1904)
  • Membre de l’Académie d’Arras (1888)
  • Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 11 juillet 1882 sur rapport du ministre de l’Intérieur). Officier d'Académie (1897). Officier de l’Instruction publique (1902).


Sources