Ferme du Bras d'Or à Écuires

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Ferme du Bras d'Or à Écuires
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Références cadastrales 2008 A 113
Dates milieu du XIXe siècle
Statut privé

Ferme située à proximité du bourg, mais cependant isolée du reste de l'agglomération, et desservie par un chemin de terre, le sentier du Bras d'Or à Écuires.

Descriptif

Les bâtiments s'organisent autour d'une cour carrée, fermée, et accompagnée au Nord d'un édifice relié à la ferme par un petit corps de bâtiment. La ferme est implantée parallèlement au sentier, en fort retrait d'alignement. Les bâtiments se développent tous de plain-pied, à l'exception du corps de logis doté d'un étage. Ce dernier occupe le côté Est de la cour. Il est construit en brique et muni d'un type de couverture commun à l'ensemble des bâtiments : un toit à deux versants couvert de pannes. Le mur pignon Sud en brique est recouvert de tuiles plates en terre cuite. Deux baies rectangulaires et un oculus percent ce mur. La façade orientale est percée de baies à linteau cintré. Trois bâtiments se succèdent sur le côté Sud de la cour : l'un à l'Est est bâti en brique, les deux autres à l'Ouest sont édifiés en moellons de craie sur un soubassement en silex. Ce dernier type de maçonnerie réapparaît sur les autres bâtiments de la ferme, qui présentent également des pignons où les arêtes en brique forment des motifs en couteaux. Une adjonction en parpaings de béton flanque au Nord le bâtiment Nord. Les traces d'un ancien portail sont encore visibles à l'Ouest, entre l'aile Nord de la cour et le bâtiment Nord.

Ferme isolée, ensemble très clos. Utilisation de matériaux locaux et mode de construction traditionnel.

Historique

Albéric de Calonne explique l'étymologie du « Bras d'or » : il s'agissait selon lui du chemin que les lépreux avaient l'obligation d'emprunter pour se rendre à la maladrerie du Val. Ce chemin était balisé par des bras d'or. Albert Leroy refute cette légende. Par ailleurs, il estime que la ferme ne remonte pas au-delà de 1840. Il l'attribue à un architecte anglais en raison de certains traits architecturaux : le corps de logis est implanté au fond d'une première cour, carrée. La basse-cour, rectangulaire et ouverte sur un côté, est située à l'arrière et les dépendances s'échelonnent entre trois pignons se succédant.

Bibliographie

  • Albert Leroy, Les vieilles fermes du Pays de Montreuil, Montreuil-sur-Mer, 1972, t. 1, p.  34-35.
  • Albéric de Calonne, Dictionnaire historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, Commission des Monuments Historiques, Arras, 1873-1884, p. 336.
  • Roger Rodière, Notices archéologiques sur les Monuments religieux des environs de Montreuil-sur-Mer, Pas-de-Calais, t.I, Écuires, 1884, p.  132.

Source