Fortuné Bresselle (1833-1899) : Différence entre versions

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Fortuné Placide Bresselle est né le 14 février 1833 à [[Bayenghem-lès-Seninghem]], fils de Jean-Marie Bresselle (ménager) et de Marie Joseph Roguez. Il est mort le 3 octobre 1899.  
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== Sa vie familiale ==
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Fortuné Placide Bresselle est né le 14 février 1833 à [[Bayenghem-lès-Seninghem]], fils de Jean-Marie Bresselle (ménager) et de Marie Joseph Roguiez. Le 8 novembre 1871 à Paris ({{6e} arrondissement), il a épousé Augustine Charlotte Baudry (née le 20 janvier 1848 à Rouen). Il est mort le 3 octobre 1899. Le 10 novembre 1907, sa veuve est marraine de la cloche de l'église de [[Bayenghem-lès-Seninghem]] baptisée Charlotte Marie. Le couple a fait bâtir l'hostellerie de [[Bayenghem-lès-Seninghem]] en contrebas de l'église, à la fin du {{XIXe}} siècle. La demeure en pierre blanche conserve une plaque en fonte à l'effigie de Fortuné Bresselle posant de profil avec perruque et jabot.
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== Sa carrière ==
 
*Juge suppléant au tribunal de première instance de Chambéry (18 mai 1861) ; chargé de l'instruction au même tribunal (8 février 1862) ; procureur à Saint-Jean de Maurienne (9 avril 1863), à Thonon (24 juillet 1867), à Saint-Pol (24 mars 1871) ; substitut au tribunal de la Seine (2 novembre 1871) ; juge au même tribunal (10 juin 1875), chargé de l'instruction au même tribunal (8 septembre 1875) ; vice-président du tribunal de la Seine (9 mars 1880). Conseiller à la Cour d'appel de Paris (25 novembre 1880) ; président de chambre (16 juin 1885). Conseiller à la Cour de cassation (24 décembre 1893).   
 
*Juge suppléant au tribunal de première instance de Chambéry (18 mai 1861) ; chargé de l'instruction au même tribunal (8 février 1862) ; procureur à Saint-Jean de Maurienne (9 avril 1863), à Thonon (24 juillet 1867), à Saint-Pol (24 mars 1871) ; substitut au tribunal de la Seine (2 novembre 1871) ; juge au même tribunal (10 juin 1875), chargé de l'instruction au même tribunal (8 septembre 1875) ; vice-président du tribunal de la Seine (9 mars 1880). Conseiller à la Cour d'appel de Paris (25 novembre 1880) ; président de chambre (16 juin 1885). Conseiller à la Cour de cassation (24 décembre 1893).   
 
*Officier de la Légion d'honneur en qualité de conseiller à la Cour de cassation (décret du 11 juin 1898 sur rapport du ministre de la Justice), il était chevalier de cet ordre par décret du 6 juillet 1886 (en qualité de président à la chambre de la Cour d'appel de Paris).
 
*Officier de la Légion d'honneur en qualité de conseiller à la Cour de cassation (décret du 11 juin 1898 sur rapport du ministre de la Justice), il était chevalier de cet ordre par décret du 6 juillet 1886 (en qualité de président à la chambre de la Cour d'appel de Paris).

Version du 26 août 2015 à 16:26

Sa vie familiale

Fortuné Placide Bresselle est né le 14 février 1833 à Bayenghem-lès-Seninghem, fils de Jean-Marie Bresselle (ménager) et de Marie Joseph Roguiez. Le 8 novembre 1871 à Paris ({{6e} arrondissement), il a épousé Augustine Charlotte Baudry (née le 20 janvier 1848 à Rouen). Il est mort le 3 octobre 1899. Le 10 novembre 1907, sa veuve est marraine de la cloche de l'église de Bayenghem-lès-Seninghem baptisée Charlotte Marie. Le couple a fait bâtir l'hostellerie de Bayenghem-lès-Seninghem en contrebas de l'église, à la fin du XIXe siècle. La demeure en pierre blanche conserve une plaque en fonte à l'effigie de Fortuné Bresselle posant de profil avec perruque et jabot.

Sa carrière

  • Juge suppléant au tribunal de première instance de Chambéry (18 mai 1861) ; chargé de l'instruction au même tribunal (8 février 1862) ; procureur à Saint-Jean de Maurienne (9 avril 1863), à Thonon (24 juillet 1867), à Saint-Pol (24 mars 1871) ; substitut au tribunal de la Seine (2 novembre 1871) ; juge au même tribunal (10 juin 1875), chargé de l'instruction au même tribunal (8 septembre 1875) ; vice-président du tribunal de la Seine (9 mars 1880). Conseiller à la Cour d'appel de Paris (25 novembre 1880) ; président de chambre (16 juin 1885). Conseiller à la Cour de cassation (24 décembre 1893).
  • Officier de la Légion d'honneur en qualité de conseiller à la Cour de cassation (décret du 11 juin 1898 sur rapport du ministre de la Justice), il était chevalier de cet ordre par décret du 6 juillet 1886 (en qualité de président à la chambre de la Cour d'appel de Paris).


Sources

Son dossier de la Légion d'honneur