Gustave Souquet

Né le 27 août 1805 à Étaples. Son père, Souquet Marteau est maire de la ville et tient une commerce de négoce important à l’époque. Gustave Souquet fait ses études au collège à Paris. Il est ensuite placé chez l’imprimeur Firmin Didot pour y apprendre la typographie. Il invente et met au point un appareil destiné à faciliter le travail de la composition qu’il dénomme le justificateur. Une médaille de vermeil lui est décernée par la société d’agriculture du commerce et des arts de Boulogne-sur-Mer en 1824. Il s’installe ensuite à Arras où il fonde le journal Le propagateur du Pas-de-Calais diffusant ainsi ses idées libérales. Le 28 juillet 1830, suite aux ordonnances de Charles X qui suspendent la liberté de la Presse, la publication de la Gazette est interrompue. Le 13 août 1831, le gouvernement de Louis Philippe le récompense pour sa résistance aux ordonnances de son prédécesseur. Il décide alors de rentrer dans sa ville natale pour se consacrer exclusivement à la gérance des intérêts qu’il a dans la ville. Il devient, en 1853, adjoint au maire et capitaine des sapeurs-pompiers, président de la Société Humaine de Sauvetage et délégué pour l’instruction primaire. Il est enfin nommé vice-consul des Pays-Bas, de Belgique, de Suède, du Danemark et d’Espagne. Il entreprend parallèlement la constitution d’une collection d’objets anciens trouvés à Étaples et dans les environs. Il rédige un catalogue important puis entreprend la rédaction de ses notes sur l’histoire d’Étaples et de sa région, dont dix-neuf livrets et brochures seront alors imprimés. Membre de nombreuses société savantes, il participe aussi à la société de photographie de Boulogne. Il a ainsi laissé une collection de plaques en collodion de portraits typiques, de vues de rues et de monuments disparus (de 1850 à 1867). Il s’éteint le 14 novembre 1867.