Henri Carlier : Différence entre versions

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Henri Jean-Baptiste Auguste Carlier est né le 5 décembre 1893 à [[Dohem]], fils de Victor Carlier et de Pauline Delvart. Frère de [[Gustave Carlier|Gustave]] mort dès 1914, Henri est soldat au {{166e}} {{RI}} à Verdun où il combat ainsi qu'en Woëvre où le 8 octobre 1914 on le ramasse après plusieurs heures passées sur le terrain avec une blessure à la cuisse gauche, pour le conduire à l'hôpital de Baulieu sur mer dans les Alpes-Maritimes.
  
Frère de [[Gustave Carlier|Gustave]] mort dès 1914, Henri est soldat au {{166e}} {{RI}} à Verdun où il combat ainsi qu'en Woevre où le 8 octobre 1914 on le ramasse après plusieurs heures passées sur le terrain avec une blessure à la cuisse gauche, pour le conduire à l'hôpital de Baulieu sur mer dans les Alpes-Maritimes.
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Il combat en Champagne et aux Éparges, est traité à l'hôpital de Chantenay pour une forte angine, et rejoint ses camarades dans la Somme en 1916. Le 6 avril il est blessé à l'épaule par une torpille près du bois d'Avaucourt. On le croit mort lorsqu'on le découvre sous l'éboulement d'une tranchée, 24 heures après. Hospitalisé à Clairvaux, il gardera le bras un peu raide. Par la suite, il souffrira aussi d'engelures aux pieds, de la faim et de la soif.
  
Il combat en Champagne et aux Eparges, est traité à l'hôpital de Chantenay pour une forte angine, et rejoint ses camarades dans la Somme en 1916. Le 6 avril il est blessé à l'épaule par une torpille près du bois d'Avaucourt. On le croit mort lorsqu'on le découvre sous l'éboulement d'une tranchée, 24 heures après. Hospitalisé à Clairvaux, il gardera le bras un peu raide. Par la suite, il souffrira aussi d'engelures aux pieds, de la faim et de la soif.
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Après sept jours de permission passés dans ses foyers, il retourne au front le {{1er}} mai 1917, et le 15 juin reçoit une balle dans le cœur.
  
Après sept jours de permission passés dans ses foyers, il retourne au front le {{1er}} mai 1917, et le 15 juin reçoit une balle dans le coeur.
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== Sources ==
 
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* Abbé [[Anselme Gouble]], ''Grande Guerre 1914-1918, nos soldats, nos victimes, Paroisse de Dohem-Maisnil'', 1921.
 
* Abbé [[Anselme Gouble]], ''Grande Guerre 1914-1918, nos soldats, nos victimes, Paroisse de Dohem-Maisnil'', 1921.
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*[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/lib_memh/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=hiJSXMJWJAMKcRAM9GHaEQ==&_C=434694002 Sa fiche Mémoire des hommes]
  
[[Catégorie:Combattant de la Grande Guerre du Pas-de-Calais|Carlier, Henri]]
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{{DEFAULTSORT:Carlier, Henri}}
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[[Catégorie:Combattant de la Grande Guerre du Pas-de-Calais]]
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[[Catégorie:Mort pour la France en 1917]]
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[[Catégorie:1914-1918 - Militaire mort dans la Marne]]
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Version actuelle en date du 21 novembre 2013 à 23:10

Henri Carlier

Henri Jean-Baptiste Auguste Carlier est né le 5 décembre 1893 à Dohem, fils de Victor Carlier et de Pauline Delvart. Frère de Gustave mort dès 1914, Henri est soldat au 166e RI à Verdun où il combat ainsi qu'en Woëvre où le 8 octobre 1914 on le ramasse après plusieurs heures passées sur le terrain avec une blessure à la cuisse gauche, pour le conduire à l'hôpital de Baulieu sur mer dans les Alpes-Maritimes.

Il combat en Champagne et aux Éparges, est traité à l'hôpital de Chantenay pour une forte angine, et rejoint ses camarades dans la Somme en 1916. Le 6 avril il est blessé à l'épaule par une torpille près du bois d'Avaucourt. On le croit mort lorsqu'on le découvre sous l'éboulement d'une tranchée, 24 heures après. Hospitalisé à Clairvaux, il gardera le bras un peu raide. Par la suite, il souffrira aussi d'engelures aux pieds, de la faim et de la soif.

Après sept jours de permission passés dans ses foyers, il retourne au front le 1er mai 1917, et le 15 juin reçoit une balle dans le cœur.


Lien interne

Sources