Jean-Marie Morel

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Né le 26 juin 1846 à Bernieulles, il est le fils de Jean Marie, charpentier comme son père, originaire de Cormont, qui a épousé, le 18 Août 1845, une ménagère, Marie Joseph Élisabeth Magnier. Son père décède le 29 mars 1849, à l’âge de 33 ans, laissant un orphelin de trois ans. Après avoir fréquenté l’école primaire de Bernieulles et l’enseignement de l’instituteur Édouard Gronier, le jeune homme semble s’être dirigé vers l’École académique de Saint-Omer, avant de partir sur la capitale.

En 1866, le tableau local de recensement militaire le signale porté sur les états de recensements de la Ville de Paris, dans le XIe arrondissement, fréquentant sans doute déjà des cours de sculpture, avant d’intégrer, le 11 décembre 1868, à l’âge de 22 ans, l’atelier de sculpture de François Jouffroy à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

En 1868-1869, il obtient des Récompenses de l’École des Beaux-Arts. Revenu au pays, il épouse, le 27 janvier 1875, Marie Elisa Demerval, native de Preures. De leur union naissent deux enfants, Pierre Auguste Eugène, en 1875, et Louise Marie Eugénie, en 1877.

En 1872, il est déjà installé sculpteur et marbrier, à Bernieulles, ainsi qu’en témoigne un sculpteur sur bois, Jean-Baptiste Durant, originaire de Recques-sur-Course, venu lui rendre visite et écrivant à Roger Rodière, après la mort de Jean-Marie Morel en 1895.

A l’âge de 26 ans, il semble donc déjà connu et c’est sans doute pour cette raison qu’il participe, dès 1874, aux travaux du portail de l’Abbatiale Saint-Saulve de Montreuil-sur-Mer.

En 1878, il obtient une Mention honorable pour ses sujets religieux à l’Exposition Universelle de Paris..

Candidat malheureux aux élections municipales de 1874, il fait son entrée au conseil en 1878. Il y reste jusqu’aux élections de 1888, auxquelles il ne se représente pas, occupé par ses travaux locaux et extérieurs. Sa facture se révèle dans l’architecture de certaines maisons de Bernieulles où le mariage de la pierre et de la brique apporte sa touche personnelle.

Le tombeau des de Chambreuille avec les armoiries de la couronne comtale anglaise sculptées dans le marbre, la stèle des de Vissery de Bonvoisin avec les armoiries et les sabres, sont de ses œuvres ainsi que celle de Mme Leroy de Barde de Chambreuille.

Il a aussi travaillé dans les environs, à l’église d’Alette par exemple, en 1895, pour le renouvellement d’une partie du pavé de l’eglise, lors de la restauration de la nef, selon les plans de Clovis Normand, architecte à Hesdin.
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