Le Vieilhame d'Hubersent : Différence entre versions

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A l’extrémité est du territoire d’Hubersent, le Vieilhame n’a pour tout voisinage que des bois.
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A l’extrémité est du territoire d’[[Hubersent]], le Vieilhame n’a pour tout voisinage que des bois.
La ferme du Vieilhame appartenait aux pauvres de [[Samer]]Un ancien titre, renouvelé en 1560, relatif au bail de cette ferme mentionne une charge par les premiers fermiers de servir tous les ans un dîner nommé « le Pâté du Vieilhame ». Cette curieuse coutume ne prit fin qu’en 1838. Mais la ferme n’appartenait plus aux pauvres de [[Samer]] depuis 1793. Par arrêté en date du 31 juillet 1838, le préfet du Pas-de-Calais autorisait le rachat de cette rente singulière pour une somme de 138 F que Pigault de Beaupré, propriétaire de la ferme du Vieilhame paya en espèce.
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La ferme du Vieilhame appartenait aux pauvres de [[Samer]]. Un ancien titre, renouvelé en 1560, relatif au bail de cette ferme mentionne une charge par les premiers fermiers de servir tous les ans un dîner nommé « le Pâté du Vieilhame ». Cette curieuse coutume ne prit fin qu’en 1838. Mais la ferme n’appartenait plus aux pauvres de [[Samer]] depuis 1793. Par arrêté en date du 31 juillet 1838, le préfet du Pas-de-Calais autorisait le rachat de cette rente singulière pour une somme de 138 F que Pigault de Beaupré, propriétaire de la ferme du Vieilhame paya en espèce.
  
 
De nos jours deux fermes portent le nom de Vieilhame. L’une d’elle, relativement récente est issue d’un remembrement provoqué par un partage entre héritiers.
 
De nos jours deux fermes portent le nom de Vieilhame. L’une d’elle, relativement récente est issue d’un remembrement provoqué par un partage entre héritiers.
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Comme dans la plupart des manoirs, celui-ci est en deux parties : l’une à étage et construite en briques, l’autre à simple rez-de-chaussée et en torchis. Un chaînage en pierres souligne l’étage.
 
Comme dans la plupart des manoirs, celui-ci est en deux parties : l’une à étage et construite en briques, l’autre à simple rez-de-chaussée et en torchis. Un chaînage en pierres souligne l’étage.
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Les fenêtres vers la cour semblent avoir été élargies, deux au rez-de-chaussée sont murées. Les ouvertures de la façade du côté jardin sont rares et étroites ; ceci par mesure de prudence. L’habituel cellier occupe l’extrémité nord du bâtiment. Quant aux dépendances, elles n’ont rien qui retient l’attention, mais avant le partage de la propriété pour établir une seconde ferme, la cour était très vaste.
 
Les fenêtres vers la cour semblent avoir été élargies, deux au rez-de-chaussée sont murées. Les ouvertures de la façade du côté jardin sont rares et étroites ; ceci par mesure de prudence. L’habituel cellier occupe l’extrémité nord du bâtiment. Quant aux dépendances, elles n’ont rien qui retient l’attention, mais avant le partage de la propriété pour établir une seconde ferme, la cour était très vaste.
  
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Ses dépendances appartenaient autrefois à la ferme ancienne. Le corps de logis est tout neuf ; il en a remplacé un autre en torchis sans caractère.
 
Ses dépendances appartenaient autrefois à la ferme ancienne. Le corps de logis est tout neuf ; il en a remplacé un autre en torchis sans caractère.
 
 
 
  
 
=== Bibliographie ===
 
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* [[Albert Leroy]], ''Les vieilles fermes du Pays de Montreuil'', 1972, T. 1, {{p.}} 221-222.
 
* [[Albert Leroy]], ''Les vieilles fermes du Pays de Montreuil'', 1972, T. 1, {{p.}} 221-222.
  
[[Catégorie:Patrimoine du Pas-de-Calais]]
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[[Catégorie:Ferme du Pas-de-Calais|V]]

Version actuelle en date du 2 avril 2012 à 11:17

A l’extrémité est du territoire d’Hubersent, le Vieilhame n’a pour tout voisinage que des bois.

La ferme du Vieilhame appartenait aux pauvres de Samer. Un ancien titre, renouvelé en 1560, relatif au bail de cette ferme mentionne une charge par les premiers fermiers de servir tous les ans un dîner nommé « le Pâté du Vieilhame ». Cette curieuse coutume ne prit fin qu’en 1838. Mais la ferme n’appartenait plus aux pauvres de Samer depuis 1793. Par arrêté en date du 31 juillet 1838, le préfet du Pas-de-Calais autorisait le rachat de cette rente singulière pour une somme de 138 F que Pigault de Beaupré, propriétaire de la ferme du Vieilhame paya en espèce.

De nos jours deux fermes portent le nom de Vieilhame. L’une d’elle, relativement récente est issue d’un remembrement provoqué par un partage entre héritiers.

Le corps de logis possède toutes les caractéristiques d’un authentique manoir boulonnais quoique ne comportant aucun système de défense et ne paraissant guère en avoir possédé antérieurement. Il est probablement moins ancien que ses frères. En tous cas, il ne révèle pas son âge car il ne porte ni date, ni inscription. Il ne doit pas remonter au-delà du XVIIIe siècle.

Comme dans la plupart des manoirs, celui-ci est en deux parties : l’une à étage et construite en briques, l’autre à simple rez-de-chaussée et en torchis. Un chaînage en pierres souligne l’étage.

Les fenêtres vers la cour semblent avoir été élargies, deux au rez-de-chaussée sont murées. Les ouvertures de la façade du côté jardin sont rares et étroites ; ceci par mesure de prudence. L’habituel cellier occupe l’extrémité nord du bâtiment. Quant aux dépendances, elles n’ont rien qui retient l’attention, mais avant le partage de la propriété pour établir une seconde ferme, la cour était très vaste.

La vieille ferme du Vieilhame appartient à M. et Mme Caux-Seillier qui l’ont acquise avec deux hectares de terre, à la famille Geneau-Jougleux de Samer. Naguère le terroir de cette ferme était d’une soixantaine d’hectares.

La seconde ferme, propriété de M. Vasseur-Senécat, de Samer également, est exploitée par M. Noël.

Ses dépendances appartenaient autrefois à la ferme ancienne. Le corps de logis est tout neuf ; il en a remplacé un autre en torchis sans caractère.

Bibliographie

  • Albert Leroy, Les vieilles fermes du Pays de Montreuil, 1972, T. 1, p.  221-222.