Les Pierres Jumelles de Mont-Saint-Éloi

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Pierres Jumelles de Mont-Saint-Éloi
Pierres Jumelles de Mont-Saint-Éloi

Les Pierres Jumelles, aussi appelées les Pierres d'Acq, sont situées sur la commune de Mont-Saint-Éloi, près du hameau d'Écoivres.

Les deux menhirs sont des blocs de grès brut, élevés à cet endroit vers la deuxième moitié du néolithique (vers - 3000 avant J.C.). Le plus petit mesure 3 mètres du côté Sud et 2, 70 mètres du côté Nord ; le plus grand mesure 3, 30 mètres.

Une légende locale les nomme Les Pierres du Diable :

« La reine Brunehaut avait promis son âme à Satan s'il parvenait à construire une grande route en une nuit. Mais quelques minutes avant le lever du soleil et la fin des travaux, Brunehaut réveilla un coq et le fit chanter en avance pour sauver son âme. Furieux d'une telle ruse, le Diable a jeté de rage deux pierres prises sur le chantier. »

Une autre légende, reprise dans les Chroniques de l'Abbaye de Saint-Éloi, raconte que ces pierres auraient été dressées en 862 par Baudouin dit Bras-de-fer, forestier de Flandre, pour perpétuer le souvenir des deux victoires qu'il remporta en ce lieu sur le roi de France, Charles le Chauve.

D'après les auteurs Terninck et Leblond, le comte de Brandt de Galametz, propriétaire du terrain, aurait fait exécuter, vers 1820, des fouilles sur le site qui amenèrent la découverte de plusieurs tombes. On aurait notamment rencontré, entre les deux pierres plantées, un grand tombeau en grès brut dont on aurait retiré des armes en fer.

Galerie


Sources

  • Quenson, « Notice historique sur quelques monuments des environs d'Arras, Pierres d'Acques», dans Mémoires de la Société royale et centrale d'agriculture, sciences et arts du département du Nord, Douai, tome III, 1829-1830.
  • L. de Givenchy, « Notice sur quelques monuments celtiques, romains et du moyen âge existant dans la Morinie », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, Saint-Omer, tome II, 2e partie, 1834.
  • Auguste Terninck, « Notice sur les pierres d'Acq », dans Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, Saint-Omer, tome V, 2e partie, 1839-1840.
  • « Menhirs de Mont-Saint-Éloi », dans Revue anthropologique, publiée par les professeurs de l'École d'anthropologie de Paris, 1918, pages 15-19.