Monument aux morts d'Arras

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Monument aux morts d'Arras
Arras monument aux morts 1.jpg
Localisation Arras, Place Foch, en face de la gare
Conflits commémorés 1914-1918, 1939-1945
Épitaphe Arras a ses enfants morts pour la défense du droit
La Paix, les ailes largement déployées, debout sur le promontoire
Le soldat français / hier soldat de Dieu / Aujourd’Hui Soldat de l’humanité / Sera toujours le soldat du droit

Inauguration

Le monument aux morts d'Arras a été inauguré le 22 novembre 1931. La pose de la première pierre avait eu lieu le dimanche 11 mai 1930, le procès-verbal de la cérémonie fut déposé dans une cavité réservée à cet effet.

Les personnalités ayant assistées à l'inauguration : Maréchal Pétain, ancien colonel du 33e de ligne en garnison à Arras avant la guerre. Autorités cléricales, civiles et militaires.

L'inauguration du monument aux morts d'Arras est rapportée dans le journal La Croix du Pas-de-Calais (édition du 29 novembre 1931) :

« À 10 heures, l’association des prêtres anciens combattants avait fait célébrer une messe solennelle en l'église Saint-Jean-Baptiste. S.E. Mgr Dutoit, vers qui une foule respectueuse s’était portée à son arrivée, présida cette cérémonie religieuse à laquelle les groupements d’anciens combattants et de nombreuses personnalités avaient voulu s’associer.

L’évêque fit chapelle, entouré de MM. les vicaires généraux Maréchal et Hoguet. Dans le chœur avaient pris place MM. les chanoines Vittel, président de la PAC ; Raoul, curé de Saint-Jean-Baptiste ; Foulon, professeur de philosophie ; H. Barbier, supérieur de l’institution Saint-Joseph ; MM. les abbés Laroche, aumônier de l’hôpital ; Gabriel Laroche, sous-directeur des œuvres diocésaines ; Fasquelle, vicaire et de nombreux prêtres anciens combattants. Au premier rang de l’assistance on remarquait M. le général Treillard ; M. Tailliandier, député du Pas-de-Calais ; Delansorne, maire d'Arras, etc. alignés devant l’autel, étaient de nombreux drapeaux : ceux des sections d’anciens combattants et des faubourgs, ainsi que celui de la PAC que portait M. l’abbé Loriquet. Durant la messe, la société philharmonique qui fêtait juste la Sainte-Cécile exécuta sous l’habile direction de M. Leleu un important programme musical dont la composition et la disposition font honneur à son chef et à ses dirigeants.

À l’Évangile, Mgr Dutoit monta en chaire : La catholique cité d'Arras, dit le prélat, a pensé que l’hommage rendu aujourd’hui à ses enfants morts au champ d’honneur ne serait pas complet sans l’éclat d’une cérémonie religieuse qui dépasse les honneurs terrestres en nous rappelant la gloire dont Dieu couronne ses élus. Elle a estimée que l’église ne pouvait être privée de remplir son devoir maternel de compassion et de prière à l’égard des héros qui pour la plupart sont ses enfants par le baptême et qui en donnant leur vie, l’ont offerte d’un même cœur à Dieu et à la Patrie. Elle a écouté l’appel des pères et des mères, des veuves et des orphelins, qui ont pu trouver dans l’effort magnifique de la solidarité française de quoi secourir leur détresse et assurer leur pain ; mais dont la douleur et parfois la révolte n’ont connu la paix de la résignation qu’avec la certitude du revoir dans une vie meilleure.

Évoquant tout de suite les grands morts de la guerre, Mgr Dutoit demande : de quoi voulons-nous les remercier aujourd’hui ? Sans doute ils nous ont sauvés et nous leur devons la liberté et l’honneur de rester Français. Sans doute ils ont enrichi d’une gloire incomparable le patrimoine national qu’ils nous ont légué. Sans doute encore ils ont porté jusqu’à d’invraisemblables limites l’endurance physique et la force morale de notre humanité et ils ont fourni, sans y prendre garde, une des preuves les plus manifestes de l’esprit immortel qui habite en nous et tire de lui-même les énergies que nulle matière ne peut engendrer. Mais parmi les fruits de leur sacrifice rien ne vaut la leçon qu’il renferme et le mérite céleste dont il nous assure le bénéfice. La leçon des morts de la guerre c’est le respect des vraies valeurs sur quoi se fondent tous nos devoirs. Leurs milliers de voix assemblées viennent en aide aux consciences et aux courages pour assurer de notre estime et dans notre conduite la primauté des biens qui ne périssent pas. Les parents se doivent aux enfants, les époux à leur foyer, les citoyens à la patrie, le présent à l’avenir. Il y a des raisons de vivre auxquelles il faut sacrifier la vie elle-même, sous peine de dérober à la vie tout ce qui en fait l’honneur et le prix. La guerre, triste fléau déchaîné par la malice des hommes, n’est pour le soldat que l’épisode héroïque et sanglant d’une lutte qu’il a, comme homme, l’obligation de soutenir toute sa vie. Le grand bienfait de nos morts est la sublime leçon qu’ils nous donnent de ne rien préférer, quoi qu’il en coûte, au devoir.

Et l’évêque d'Arras continue : Oui, dans cette cité qui a tenu l’ennemi en échec durant quatre ans on a connu toutes les extrémités de la souffrance et du malheur, toutes les sublimités du courage et du dévouement. Votre beau 33e d’infanterie en extrême pointe au devant de l’envahisseur a gravi avant tous les autres son calvaire à Dinant. Les victimes civiles ont mêlé leur sang à celui des soldats rangés en bataille. Vous vous rappelez la petite sœur Sainte Suzanne frappée à son poste de dévouement et disant avec simplicité : « je donne ma vie pour mon pays », l’abbé Vallières surpris par la mitraille au sortir de l’abri d’où il s’élançait pour courir à un blessé, les vingt-cinq morts brusquement ensevelis sous les ruines de votre hospice. Et pourquoi ne mettrai-je pas en tête du martyrologue d’Arras l’évêque qui sans doute n’a pas succombé dans ses murs mais dont la vie s’est brisée tout d’un coup après avoir subi toutes les alertes et tous les chocs de la lutte, l’évêque au noble cœur français et à la voix puissante, Mgr Emile Lobbedey. Quel sujet de confiance, quel stimulant d’énergie dans la pensée que chacune de ses morts fruits des plus généreuses immolations renferme pour nous de la vie.

À l'issue de la cérémonie, Mgr Dutoit revêtant les ornements sacerdotaux de deuil, donna l'absoute après le Libera chanté par la chorale du grand séminaire que dirigeait M. l'abbé Jean Reilliard.

À 14 h 30, la place de la Gare présente un aspect inaccoutumé. Elle est noire de monde et on entendrait une mouche voler... il y a des spectateurs partout : aux fenêtres de tous les immeubles, de tous les hôtels, sur les terrasses de la gare, sur les toits, en haut des lucarnes des greniers, aux belvédères des grandes maisons. On se presse partout, sans bousculade, sans désordre, sur les barrages soigneusement organisés par M. Marteau, commissaire de police, ses agents et quelques scouts dévoués. Les familles des morts ont des places réservées, à l'intérieur de la grille qui entoure le monument. Les drapeaux des sociétés font autour de la ceinture centrale, une couronne de soie tricolore. De toutes les églises de la ville arrive le son des cloches qui, à toute volée, sonnent un glas unanime. Le maréchal Pétain a pris place à la tribune officielle où il est entouré du maire d'Arras, du préfet du Pas-de-Calais, du général Becker et de nombreuses personnalités.

Après qu'ils eurent prononcé leurs discours, MM. Delansorne et Peytral remontent vers la tribune officielle. M. le maréchal Pétain leur serre la main et les félicite, puis il s’avance à son tour vers la tribune. Des cris de Vive Pétain s’élèvent de la foule. Tout le monde se découvre sur le passage du maréchal et, dans la tribune officielle, on écoute débout, le magistral discours que voici :

Beaucoup de ceux que vous glorifiez furent autrefois mes soldats, et l’honneur d’avoir été à la tête du magnifique régiment qui, avant la guerre tenait garnison dans votre ville, me vaut aujourd’hui de partager d’une façon particulière votre deuil et votre fierté. Je n’oublie point non plus qu’il m’est échu en 1915 la tâche redoutable de disputer à l’ennemi cette terre d’Artois, et le fait d’avoir tenu entre mes mains, pendant quelques temps, la destinée de ces lambeaux de sol meurtri, rend encore plus étroits les liens qui m’attachent à ce pays. Arras est sur le glacis de notre frontière Nord un des remparts de la capitale. De bonne heure les rois de France ont compris la valeur de sa position et ils la disputèrent tour à tour aux Bourguignons et aux Espagnols en des sièges mémorables dont les épisodes glorieux et parfois piquants émaillent votre histoire locale. Lorsqu’en 1914, l’ennemi envahit, une fois de plus, notre territoire, votre cité reprit son rôle séculaire.

Sur l’immense champ de bataille, qui, de l’Oise à la mer, s’alluma en octobre 1914, les collines d’Artois formèrent avec les monts des Flandres au Nord, et la massif de Noyon au Sud, les piliers de notre défense. C’est à l’abri de cette barrière, protégeant nos dernières ressources en charbon que se développa cette immense place d’armes, où l’armée anglaise pu se grouper, accroître, et s’organiser pour les batailles décisives. Au-delà, au travers de ces régions industrielles du Nord, si propices aux grandes opérations, un puissant réseau ferré offrait à l’ennemi de larges possibilités. Les collines d’Artois dominant les plaines des Douai et de Lille, devaient être pour nous la base essentielle de toutes manœuvre profonde vers ces artères vitales de l’adversaire. C’est pourquoi des luttes acharnées se déroulèrent de 1915 à 1917 autour de l’éperon de Notre-Dame de Lorette, de la crête de Vimy, de la butte de Monchy-le-Preux. Sur ces lieux désormais célèbres, des troupes admirables, dont je devine les noms sur vos lèvres : le général Maistre, tenace défenseur de Lorette, le général Fayolle, conquérant de la crête de Carency et organisateur des attaques de septembre 1915 sur Souchez, le général Barbot, figure restée légendaire en pays d'Artois, qui, par son énergique attitude, sauva Arras de l’invasion en octobre 1914, puis tomba héroïquement le 10 mai 1915 devant le Cabaret Rouge ; le général Stirn, qui quitta votre ville le 2 août 1914 à la tête du 33e Régiment d’infanterie et revint trouver ici la mort du soldat, le 12 mai 1915, et tant d’autres dont je dois renoncer à dire les exploits. Enfin, parmi les défenseurs de l’Artois, il est juste de rendre un tribut de reconnaissance à nos alliés anglais et plus particulièrement au corps canadien, dont l’entrain et l’énergie devaient permettre le 9 avril 1917 de reconquérir la falaise de Vimy et de desserrer l’étreinte qui pendant trois années avait menacé votre ville. Lorsque mars et avril 1918, l’ennemi chercha à se frayer un chemin vers les côtes de la Manche, où il espérait atteindre irrémédiablement la puissance militaire anglaise, c’est sur les plateaux du Santerre, puis sur les monts de Flandres qu’il porta ses efforts, s’écartant comme à dessein de ses collines d’Artois dont il avait éprouvé l’inébranlable solidité.

Aussi, avec quelle rage s’était-il depuis longtemps acharné sur votre malheureuse cité. Sur vos places aux gracieuses maisons flamandes, sur votre beffroi, joyau d’art dont vous étiez justement fiers, sur vos églises, l’ennemi avait dès le 5 octobre 1914, déchaîné sa fureur aveugle. Mais au milieu des ruines, une partie de la population, stoïque, resta jusqu'au bout confiante dans ses défenseurs. Votre martyre ne devait finir que dans les derniers jours d’août 1918, lorsque sous le violent assaut de l’armée Byng, l’ennemi entama une retraite qui ne devait s’arrêter que sur le Rhin. Vos concitoyens, engagés dans la bataille, privés souvent de cette réconfortante atmosphère familiale que les lettres et les permissions entretenaient aux cœurs des combattants, ne songeaient à leur détresse que pour en renforcer leur volonté de vaincre. Au long de l’immense front, les soldats des 1ère et 2e divisions écrivirent des pages sublimes, où se retrouvent les noms épiques que les communiqués nous ont rendu familiers ; ce sont les batailles de Guise, de la Marne à Esternay, de l’Aisne, à Berry-au-Bac, à la côte 108, ce sont la prise de Beauséjour, la lutte pour Douaumont, les assauts victorieux de Maurepas, de Combles, de Morval, la bataille des Flandres, avec l’enlèvement de Bishoote, la défense de Noyon, enfin les victoires du Soissonnais, de l’Ourcq et l’ardente poursuite. Partout s’affirma la réputation d’héroïsme grand et simple de ceux qu’avec un sentiment d’admiration, on appelait les « gâs du Nord ». Un tel dévouement à l’idée patriotique ne pouvait être le résultat d’un élan passager, il était le fruit d’un capital lentement amassé de traditions séculaires. C’est dans la fidélité à la tâche quotidienne et obscure pratiquée simplement dans leurs familles, dans les vertus de droiture, de loyauté, d’activité disciplinée qui caractérisent nos populations laborieuses du Nord, que vos enfants ont puisé ce sentiment du devoir, ce consentement volontaire à la souffrance et au sacrifice qui les a guidés et soutenus au cours de la douloureuse épreuve. En dehors de ce domaine des forces morales, l’évocation de nos deuils nous apporte une autre leçon. A quelques pas de ces champs de bataille qui ont vu tant de rudes expériences et un si lent apprentissage de la victoire, il n’est pas inutile de rappeler qu’un peuple, soucieux de son indépendance, doit conserver les moyens de garantir sa sécurité, tant que la paix n’aura pu être assurée par d’autres moyens et doit accepter de bon cœur les charges qui en découlent.

Tandis qu’au sommet de ce monument aux lignes si belles, la Paix déploie ses ailes, à ses pieds veille le soldat, instrument et symbole de notre sécurité. Peut-on exprimer de façon plus heureuse le rôle de notre armée, dans cette poursuite d’un idéal d’indépendance qui, il y a 150 ans était déjà le vôtre. En 1778 en effet, les Etats d’Artois armèrent, aux frais de la province, une frégate qui se joignit aux flottes françaises envoyées en Amérique pour défendre le droit et la liberté. Ce souvenir a été évoqué devant moi lors de mon récent voyage aux Etats-Unis. Votre fidélité à ces grands principes ne s’est point démentie. Votre conduite au cours de la guerre, le sacrifice des 200 civils, des 800 officiers et soldats auxquels ce monument est dédié, en est la plus forte et la plus émouvante attestation. En nous inclinant devant leur mémoire, affirmons notre volonté de rester dignes de leur grand exemple.

Quand le maréchal Pétain descend de l’estrade, on lui apporte une grande gerbe qu’il va placer au pied du monument, où les couronnes offertes par toutes les sociétés locales sont ensuite déposées.

Le grand chef fait lentement tomber le voile blanc qui recouvre le soldat qui veille sous l’égide de la paix. Il se recueille quelques instants, puis se retire sous les vivats et disparaît dans la gare. La musique du régiment joue Aux Champs. Et les troupes défilent par la rue Gambetta. Il est 7 heures du soir. Dans les rues qui affluent vers la gare, la foule est plus dense que d’habitude. La place de la gare apparaît sous un nouvel aspect. Le monument aux morts est tout blanc sous les projecteurs. Les gens défilent lentement devant la plaque où a été inscrite la liste des morts et cherchent un nom d’un doigt hésitant tandis que les robes des femmes frôlent en passant les chrysanthèmes roux qu’on a disposés en gradins.  »

Descriptif

Le monument comporte une colonne en espalier évoquant la forme des temples mésopotamiens. Un Poilu s’y adosse et la Paix s’y dresse. De part et d’autres, elle est couverte de hauts reliefs. À l'origine, le monument était flanqué de deux bustes (un mineur et un poilu) montés sur colonne.

Profil gauche de la colonne : Exaltation et représentation du travail, de la vie aux champs, de l’industrie, des âges de la vie. Au dessus de l’inscription « Travail », un tracteur est sculpté. Il est lui même surmonté de quatre agriculteurs en tous points identiques, de profil, qui fauchent dans un même mouvement. Une frise de ruche leur succède. Viennent ensuite deux vaches gardées par un enfant. Puis des chevaux labourant avec une charrue. Devant eux sont placés deux sacs remplis de farines, produit dérivé de leur travail. La transition avec l’artisanat et l’industrie est assurée par une scène avec un mineur, un maréchal-ferrant et un agriculteur côte à côte. Au dessus, des mineurs dans une saignée. Puis une série de lampes délimite une bande. Les femmes occupent le dernier quart. Elles sont représentées dans leurs occupations quotidiennes (à droite, une lingère en cariatide moderne) et spécifiquement féminines (à gauche, une jeune femme s’occupe de son bébé). Une dernière frise accumule un caducée, une gerbe de blé, une roue crantée. Des épis de blés ferment le cortège.

Profil droit de la colonne : La guerre est mise en scène. Le sculpteur n’a pas voulu représenter des faits d’armes, mais là encore, la vie quotidienne du soldat au front. Un char d’assaut ouvre le premier de ces tableaux, pour la plupart légendés. Au dessus de lui, à gauche, un poilu attend dans la tranchée. A droite, un âne portant bât est représenté de profil, c’est le ravitaillement. Une frise de torpille précède la relève : cinq hommes vont d’u pas large à la rencontre de leurs camarades. Au dessus d’eux, un canon avec tout son matériel est dessiné. Trois hommes, un marin, un fantassin et un aviateur, symbolisent les corps d’armée. Les trompettes de la renommée tenu par un ange sonnent pour les soldats : « Gloire à notre France Éternelle / A ceux qui sont morts pour elle ».Une frise d’objet quotidiens (gamelle, chaussures..) orne ensuite le monument. Deux tableaux la surmontent : a gauche, une infirmière porte un plateau de médicaments ; à droite « Notre-Dame de Lorette », évocation de la plus célèbre des batailles, met en scène un poilu guettant dans une casemate. Suit un faisceau de fusils encadré de deux croix de guerre puis une rangée de torpilles.

Chaque frise répond à une frise symétrique de l’autre côté. Les deux mondes (guerre et paix) se répondent et s’opposent.

Le monument est également remarquable par la place qu’il accorde aux femmes qui ne sont plus simplement des pleureuses, mais qui sont décrites dans leurs activités de tous les jours et dans leur participation à l’effort de guerre.

État actuel du monument : Abîmé. La seconde Guerre Mondiale a endommagé le monument. On peut encore voir les éclats des obus. On choisit alors de le laisser tel quel, pour témoigner des ruines de la guerre. Finalement, en 1958, on décida une légère restauration. En mai 2007, le monument a bénéficié d'un nettoyage soigneux exécuté par la société Serviloc.

Depuis peu une plaque est installée en avant, à droite du monument et rappelle avec sa dédicace :

« La République française en hommage aux victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis sous l’autorité de fait dite « Gouvernement de l’Etat français (1940-1944) N’oublions jamais. »

Coût et financement

Le monument aux morts d'Arras est l'un des monument aux morts de la Grande Guerre les plus cher du Pas-de-Calais. Il couta 425 000 francs. (somme avancée : 350 000 francs), financé en partie par souscription.

Soldats

Liens externes

Fiche sur Mémoires de Pierre
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