Monument aux morts de Courcelles-le-Comte : Différence entre versions

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* [[Railway Cutting Cemetery (Courcelles-le-Comte)|Cimetière militaire britannique]]
 
* [[Warry Copse Cemetery (Courcelles-le-Comte)|Autre cimetière militaire britannique]]
 
* [[Cimetière militaire français de Courcelles-le-Comte|Cimetière militaire français]]
 
* Les noms des victimes de la Grande Guerre sont inscrits sur un vitrail de l'église Saint-Sulpice et sur le flanc de l'une des cloches. Les vitraux de l'église sont l'œuvre de Collinet et Gendre (en 1929). Le vitrail du souvenir représente, devant un portail d'église, la Vierge à l'Enfant près d'un soldat mort que deux anges s'apprêtent à emmener. Saint Michel et Jeanne d'Arc sont là aussi, qui intercèdent en faveur du poilu.
 
 
 
== Sources ==
 
== Sources ==
 
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/article.php?laref=1 Mémoire des Hommes]
 
* [http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/article.php?laref=1 Mémoire des Hommes]

Version du 19 décembre 2014 à 23:07

Monument aux morts de Courcelles-le-Comte
Defaut.svg
Localisation Courcelles-le-Comte, rue de Verdun, près de l'église
Conflits commémorés 1914-1918, 1939-1945
Marbrier Lefebvre et Théry, d'Arras
Épitaphe Courcelles-le-Comte à ses enfants morts pour la France
Courcelles-le-Comte à ses victimes civiles

Historique

Le monument fut inauguré le dimanche 21 septembre 1924. Il fut financé grâce à diverses souscriptions qui rapportèrent 10.120 francs, auxquels la commune ajouta 3.000 francs.

Le journal La Croix du Pas-de-Calais rapporte l'inauguration du monument dans son édition du 28 septembre 1924 :

« Soucieux de puiser au pied du monument le souvenir de ceux qui ne sont plus, les habitants de Courcelles-le-Comte, entraînés par l’exemple de leur curé, M. l’abbé Lejeune et celui de leurs édiles, ont voulu dans un généreux élan, élever un magnifique monument à la mémoire de leurs plus glorieux enfants.

De style simple, sobre et élégant de ligne, surmonté d’un casque et d’une couronne de laurier, orné de deux torchères et d’une épée flamboyante, le monument de Courcelles-le-Comte porte sur une de ses faces le nom des hommes, des jeunes gens, espoirs de leurs familles, si vite enlevés à l’affection des leurs ; sur l’autre, la citation à l’ordre de l’armée de Courcelles-le-Comte qui, « complètement détruite par les bombardements, s’est toujours montrée digne et vaillante dans les épreuves de domination ennemie ».

Dès le matin, des arcs de triomphe avaient surgi du sol et étaient enrubannés de délicates banderoles, illustrant autant de pensées de touchantes pour ses morts dont le souvenir plane vivace, impressionnant. Et c’est une foule émue et recueillie que Mgr Quilliet bénit lorsqu’il arriva le matin, accompagné de son vicaire général, M. Polart. Le prélat fut reçu par M. Ringot, maire, les membres du conseil municipal, M. l’abbé Lejeune, curé de la paroisse et les anciens combattants.

Un cortège se forma et se dirigea vers la place de l’église où, à 11 heures, dans la demi-lune qui sert d’église, trop petite pour recevoir la foule, M. le chanoine Théry, chanta un service religieux solennel. À l’Évangile, M. l’abbé Benoît, ancien curé de Courcelles, monta en chaire et magnifia en termes émus, le souvenir de ses chers enfants qu’il a tous connus. Il redit les souffrances endurées par la population pendant l’occupation ennemie et rappela la bataille sanglante du 3 octobre. « Donnons un peu de nous-mêmes à nos morts, prions pour eux ; n’ont-ils pas tous donné pour nous ? ». Après avoir déjeuné chez M. le curé, les personnalités reçurent dans une salle de la mairie, de nombreuses sociétés venues prendre part à l’inauguration. Après le vin d’honneur, toutes se regroupèrent à l’entrée du village, puis défilèrent entre une double haie de verdure, sous les accents entraînants de la fanfare de Croisilles et de Mory. En passant en face du cimetière militaire, où dorment les morts des 16e et 26e territorial, tombés au cours des bataille de Courcelles, la foule se découvrit, les drapeaux s’inclinèrent ; M. l’abbé Lejeune, en sa qualité de président d’honneur du 16e territorial, demande une minute de silence : minute poignante.

À 5 heures, une estrade élevée au pied du monument qu’entouraient lors les drapeaux des sociétés, Mgr Quilliet prit la parole. L’assistance écoutait avec un profond recueillement la voix de l’orateur qui retraça les souffrances et les sacrifices endurés par ces héros que l’on honorait aujourd’hui. Il adressa un vibrant appel à tous ceux qui l’entouraient : « Travaillez tous, dit-il, de tout votre cœur, dans la mesure où vous le pouvez, à la grandeur de la France, car les morts comptent sur vous pour continuer leur œuvre ».

Ce fut ensuite au tour de M. Sergent, président des anciens combattants de Courcelles, de M. Ringot, maire, de M. Bridoux, ancien instituteur, de M. Bachelet, sénateur, représentant le Préfet du Pas-de-Calais, de magnifier le souvenir des héros tombés au champ d’honneur.

L’hymne aux morts chanté par les enfants des écoles mit fin à cette émouvante cérémonie. »

Le monument a été rénové en 1995.

Liste des noms inscrits

1914-1918

1914-1918
Marcel Audegond (1892-1916) Éloi Démiaute (1891-1915) Antoine Muchembled (1892-1916)
Augustin Bédu (1895-1916) Edmond Desongnis (1895-1917) Nicolas Patoux
Paul Brettenmayer (1891-1915) Louis Havet (1895-1916) Léon Quilliet (1894-1918)
Maurice Delaporte (1891-1915) Félix Lefebvre (1891-1915) Louis Thomas
François Delestré (1890-1915) Augustin Lefrère (1894-1915) François Vasse (1887-1914)
Paul Dée Louis Lucas (1890-1914) Auguste Warin (1894-1918)
Lucien Dhinnin (1872-1918) Fernand Morel (1881-1915) Paul Dudicourt

1939-1945

1939-1945 : victimes militaires
René Dhée
Augustin Lefran
Pierre Delplanque
1939-1945 : victimes civiles
Léon Delannoy
Henri Guéant
Jean-Baptiste Lefrère
Henri Letemple
Benoît Hubert
Victoire Lefran
Sœur Joachim Lejeune (1940)

Sources