Moulin de Thiembronne

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La cascade du moulin de Thiembronne, un des lieux les plus pittoresques du village encore aujourd'hui. Les promeneurs peuvent emprunter le petit pont à droite de la cascade et suivre le chemin qui remonte vers le Blanc Mont pour découvrir l'ensemble du Marais


On trouve mention du moulin de Thiembronne à partir du XVIIIesiècle, mais il ne reste à présent qu'une portion de mur qui serait d'origine. La documentation sur ce moulin est assez pauvre.

Les propriétaires successifs et quelques litiges avec le voisinage

Le chemin montant depuis le moulin de Thiembronne vers le Blanc Mont
  • 1790 – M. de Gontaut
  • 1818]], 1825 – Moleux-Crouy, armateur à Boulogne
  • 1850 - 1865 – Moleux-Devot François Auguste, armateur à Boulogne
  • 1865, 1870 – Napoléon Warot de Thiembronne

Les archives municipales mentionnent en 1869, le 18 juillet, un problème de litige entre deux propriétés :

  • le moulin à blé de Waro est alimenté depuis un temps immémorial par un canal de dérivation creusé à main d'homme sur le coteau à gauche du lit naturel et primitif de la rivière
  • les eaux introduites dans ce canal par un barrage de maçonnerie et charpente, construit anciennement sur le cours d'eau naturel par le propriétaire du moulin, et ce dernier est seul chargé d'entretenir le carrage et de manœuvrer les vannes en temps utile
  • de tout temps, et sans aucune contestation, le canal du bief du moulin est considéré comme un accessoire indispensable du moulin et propriété du meunier mais également les propriétaires riverains du canal en ont profité pour faire sur les francs bords des plantations et des productions du sol, sans aucune opposition du propriétaire du moulin, sans location, ni droit de pêche non plus le cours d’eau est public, naturel, indispensable au libre écoulement des eaux courtes venant de la source Saint Pierre, de celles de la vallée du Faÿ, « accidentellement grossies par les eaux de pluie et les fortes neiges ».
  • 1887 – Rault-Warot, négociant à Calais
  • 1894 – Gustave Dehestru-Tellier, domicilié au Fay

Le 5 août 1894, une plainte est déposée au sujet du cours d'eau entre le moulin de Thiembronne et la prairie du Loquin : la rivière va envahir presque toutes les propriétés (Dubuisson et Bailly) la longeant, un sentier d'un mètre de large, hors remblais, pour créer une prairie appartenant à Mme MACAUX, et des plantations sur ces remblais le long du cours renvoyant l'eau du côté opposé.

  • 1925 – Cédé à Eugène Bernard Podevin, meunier.

Sources

  • Archives municipales de Thiembronne, relevé Sophie Léger
  • Les moulins à eau de l'Aa et des ses affluents, Mémoires de la Société académique des antiquaires de la Morinie, Tome 41, Saint-Omer, 1992.