Pô Louche et Marie Robinet

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Les géants de Fruges

La ville de Fruges possède deux géants.

Naissance de Pô-Louche en 1950

En 1950, les dirigeants de la kermesse Saint Gilliet, dont le Comité était présidé par Arthur Jennequin, envisagèrent d'avoir leur géant. Ils s'inspirèrent d'un personnage de la commune de Créquy, un marchand de louches qui passait dans les rues de Fruges avec une charrette à baudet en criant « Pot Louches » pour dire louches à pot.

Il était coiffé d'une casquette, un mouchoir de couleur noué autour du cou, et portait une blouse bleue dite la « roulière » en patois, blouse que portaient encore avant les années 1940 les marchands de bestiaux. Cette figure pittoresque incita les dirigeants à baptiser leur géant Pô-Louche.

Naissance de Marie-Robinet en 1953

En 1953, il fut décidé de donner une compagne à Pô-Louche, et l'on s'inspira là encore d'une personne parmi les colporteurs, bien connue des Frugeois : une marchande, son panier sous le bras, faisait du porte-à-porte en proposant des robinets de tonnelets. On buvait à cette époque énormément de cidre et de bière, que l'on fabriquait soi-même ou que l'on achetait en tonneaux aux brasseurs, et cet objet était donc de grande utilité. La marchande fut donc la compagne tout indiquée pour Pô-Louche, et fut baptisée Marie Robinet.

L’ossature en bois des deux géants avait alors été réalisée par la famille Piclin, menuisier sis rue du fort du Rietz à Fruges.

Source

  • René Lesage, Serge Dufour, Sophie Léger, Fruges, coup d'œil sur son histoire et son patrimoine, Cahiers Histoire, patrimoine ethnographie n° 5, Comité d'histoire du Haut-Pays 2005.