Rémy Wacogne : Différence entre versions
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| − | Rémy Wacogne est né le 21 janvier 1894 à Maroilles(Nord), où son père était à l'époque en poste. Il était le fils de Jules Wacogne, fonctionnaire aux contributions directes et de son épouse | + | Rémy Wacogne est né le 21 janvier 1894 à Maroilles (Nord), où son père était à l'époque en poste. Il était le fils de Jules Wacogne, fonctionnaire aux contributions directes et de son épouse Émilia Grard (dite Amélia) tous deux natifs de [[Neufchâtel-Hardelot|Neufchâtel]]. |
| − | Il passera la plus grande partie de son enfance à Lewarde (Nord) et il fréquentera le lycée de Douai. Il sera élève de l' | + | Il passera la plus grande partie de son enfance à Lewarde (Nord) et il fréquentera le lycée de Douai. Il sera élève de l'Institut national agronomique à Paris au sein de la promotion 1913. |
| − | Incorporé au {{91e}} régiment d'infanterie, il est admis au bout de trois semaines à suivre les cours des élèves officiers ; proposé pour le grade d’aspirant, il part sur le front avec le grade de sergent. Blessé une première fois, le 5 mars 1915, au fortin de Beauséjour, il se fait panser à l'arrière et reprend immédiatement sa place de combat. Le 6 avril 1915, à l’attaque de Maizeray (Meuse), il tombe glorieusement à la tête de sa section, frappé d'une balle en plein front, à l'âge de 21 ans. | + | Incorporé au {{91e}} régiment d'infanterie, il est admis au bout de trois semaines à suivre les cours des élèves officiers ; proposé pour le grade d’aspirant, il part sur le front avec le grade de sergent. Blessé une première fois, le 5 mars 1915, au fortin de Beauséjour, il se fait panser à l'arrière et reprend immédiatement sa place de combat. Le 6 avril 1915, à l’attaque de Maizeray (Meuse), il tombe glorieusement à la tête de sa section, frappé d'une balle en plein front, à l'âge de 21 ans. Son acte de décès est transcrit à la mairie de Lewarde le 27 mars 1920. |
| − | Il sera décoré à titre posthume de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire (27 octobre 1920), avec la citation suivante: | + | Il sera décoré à titre posthume de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire (27 octobre 1920), avec la citation suivante : {{Citation|Sous-officier d'élite, digne de confiance de tous, remarquable par son énergie et son audace. Tué glorieusement le 6 avril 1915, en attaquant les positions ennemies à Maizeray. Croix de guerre avec étoile d'argent.}} |
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Version actuelle en date du 25 novembre 2014 à 19:16
Rémy Wacogne est né le 21 janvier 1894 à Maroilles (Nord), où son père était à l'époque en poste. Il était le fils de Jules Wacogne, fonctionnaire aux contributions directes et de son épouse Émilia Grard (dite Amélia) tous deux natifs de Neufchâtel.
Il passera la plus grande partie de son enfance à Lewarde (Nord) et il fréquentera le lycée de Douai. Il sera élève de l'Institut national agronomique à Paris au sein de la promotion 1913.
Incorporé au 91e régiment d'infanterie, il est admis au bout de trois semaines à suivre les cours des élèves officiers ; proposé pour le grade d’aspirant, il part sur le front avec le grade de sergent. Blessé une première fois, le 5 mars 1915, au fortin de Beauséjour, il se fait panser à l'arrière et reprend immédiatement sa place de combat. Le 6 avril 1915, à l’attaque de Maizeray (Meuse), il tombe glorieusement à la tête de sa section, frappé d'une balle en plein front, à l'âge de 21 ans. Son acte de décès est transcrit à la mairie de Lewarde le 27 mars 1920.
Il sera décoré à titre posthume de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire (27 octobre 1920), avec la citation suivante :« Sous-officier d'élite, digne de confiance de tous, remarquable par son énergie et son audace. Tué glorieusement le 6 avril 1915, en attaquant les positions ennemies à Maizeray. Croix de guerre avec étoile d'argent. »
Il est aujourd'hui inhumé aux côtés de sa famille à l'ancien cimetière de Neufchâtel-Hardelot.
Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Neufchâtel-Hardelot, Lewarde et de l'Institut national agronomique à Paris.
Lien interne
- Inscrit sur le monument aux morts de Neufchâtel-Hardelot
