René Gerbore

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René Michel Gerbore-Piéron est né le 6 novembre 1832 à Arras, fils de Louis René Gerbore (marchand de draps) et de la Catherine Deladeriere. Il est mort le 5 août 1901 à Berck.

  • Licencié en droit.
  • Délégué cantonal
  • Président du Conseil d'arrondissement d'Arras.
  • Membre du conseil municipal d'Arras, des commissions administratives des hospices et du bureau de bienfaisance d'Arras, de la commission de surveillance de la prison et du dépôt de mendicité, du comité départemental des enfants du premier âge.
  • Chevalier de la Légion d'honneur en qualité de président du Conseil d'arrondissement d'Arras (décret du 18 juillet 1896 sur rapport du ministre de l'Intérieur).
  • Officier d'académie
  • Extrait du discours du préfet lors ses funérailles :

« En prenant la parole, je n'ai pas le dessein de retracer la carrière de M. Michel Gerbore. Je laisse le soin de remplir ce pieux devoir à ses amis témoins de sa vie si droite et si remplie (..). M. Gerbore, républicain d'origine et d'éducation, fut appelé aux affaires publiques comme conseiller municipal de la ville de Arras au mois de septembre 1870. Depuis, la confiance de ses concitoyens ne s'est jamais démentie et chaque renouvellement du conseil municipal lui en apportait une nouvelle preuve plus touchante. En 1877, à une époque tourmentée de notre histoire politique, à l'heure où les républicains sentaient la nécessité de se grouper et de compter sur les noms d'hommes éprouvés, un autre mandat, celui de conseiller d'arrondissement pour le canton sud d'Arras, échut à M. Gerbore. Quelques années plus tard, en 1886, il devint président du Conseil d'arrondissement, et la mort l'a pour ainsi dire surpris à ce poste. En même temps, M. Gerbore était nommé successivement délégué cantonal de l’instruction primaire, membre des commissions administratives de l'hospice et du bureau de bienfaisance. Dans ces différentes fonctions, il s'est montré le véritable collaborateur de l'administration préfectorale à laquelle l'attachaient les liens les plus étroits et les plus chers, ne se laissant jamais guider que par des sentiments de justice et par une haute idée de l'esprit de solidarité. Mon prédécesseur, qui savait apprécier les dévouements et les mettre en relief, n'avait pas manqué d'attirer l'attention du Gouvernement de la République sur les services rendus avec tant de modestie et d'abnégation par M. Gerbore et, à l'occasion du voyage que fit à Berck M. Turrel, ministre des Travaux publics, au mois de juillet 1896, M. Alapetite avait la douce satisfaction d'obtenir pour lui la croix de la Légion d'honneur.

Les Berckois furent unanimes, comme les Artésiens, à approuver cette distinction, juste récompense d'un si long dévouement au bien public. M. Gerbore, Arrageois convaincu, était en effet chaque été un habitant fidèle de la jolie ville de Berck. Il avait compris que cette plage incomparable devait attirer les étrangers, et, là encore administrateur, il avait apporté son concours éclairé à l'œuvre d'agrandissement et d'embellissement de la ville, particulièrement de Berck-Plage. (..) »


Sources