Saint Hélier : Différence entre versions

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Le souvenir de Saint Hélier reste vivace à Fruges, lié sans doute au vernis chrétien qui pouvait toucher les populations de la Morinie dès le VIe siècle, avant même la fondation de l’évêché de Thérouanne, par Saint Omer. Légende peut-être que tout cela, mais qui mérite notre attention. On sait que Saint Hélier, né à Tongres vers 510-520, fils d’un noble du lieu, connut le martyre vers 550-560 sur son rocher de l’île de Jersey. La question est de savoir quel lien il put entretenir avec Fruges et la Morinie à une époque aussi ancienne, en ce qui concerne l’histoire du christianisme. La Vita Helerii le montre vivant, un temps, dans un refuge, à une journée de marche de la Canche, puisque c’est dans sa pérégrination vers le diocèse de Coutances qu’il rencontre le diable sur cette rivière… On ne sait rien de plus.
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Le souvenir de Saint Hélier reste vivace à [[Fruges]], lié sans doute au vernis chrétien qui pouvait toucher les populations de la [[Morinie]] dès le {{VIe}} siècle, avant même la fondation de l’évêché de [[Thérouanne]], par [[Saint Omer]]. Légende peut-être que tout cela, mais qui mérite notre attention. On sait que Saint Hélier, né à Tongres vers 510-520, fils d’un noble du lieu, connut le martyre vers 550-560 sur son rocher de l’île de Jersey.  
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La question est de savoir quel lien il put entretenir avec [[Fruges]] et la [[Morinie]] à une époque aussi ancienne, en ce qui concerne l’histoire du christianisme. La Vita Helerii le montre vivant, un temps, dans un refuge, à une journée de marche de la Canche, puisque c’est dans sa pérégrination vers le diocèse de Coutances qu’il rencontre le diable sur cette rivière.
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[[Catégorie:Religieux du Pas-de-Calais]]

Version du 6 décembre 2011 à 14:58

Le souvenir de Saint Hélier reste vivace à Fruges, lié sans doute au vernis chrétien qui pouvait toucher les populations de la Morinie dès le VIe siècle, avant même la fondation de l’évêché de Thérouanne, par Saint Omer. Légende peut-être que tout cela, mais qui mérite notre attention. On sait que Saint Hélier, né à Tongres vers 510-520, fils d’un noble du lieu, connut le martyre vers 550-560 sur son rocher de l’île de Jersey.

La question est de savoir quel lien il put entretenir avec Fruges et la Morinie à une époque aussi ancienne, en ce qui concerne l’histoire du christianisme. La Vita Helerii le montre vivant, un temps, dans un refuge, à une journée de marche de la Canche, puisque c’est dans sa pérégrination vers le diocèse de Coutances qu’il rencontre le diable sur cette rivière.