Église Saint-Antoine de Coupelle-Neuve

Église Saint-Antoine de Coupelle-Neuve

Informations
Dédicace	Saint-Antoine
Dates de construction	XVIII^e siècle
Particularités
Classement
Accessibilité

L'église Saint-Antoine de Coupelle-Neuve a été bâtie en pierre au XVIII^esiècle. Le clocher a été reconstruit vers 1864 par l'architecte Bonnard. La cloche en bronze date de cette époque.

Descriptif

L’église est des plus modestes, sa taille étant en rapport avec sa population. Bâtie en pierre blanche sur un solin en brique, la nef offre un pignon occidental percé d’un portail en plein cintre de style néoclassique, encadré de deux pilastres à entablement ionique. Le tympan au-dessus de la porte en bois est resté nu. Les lettres IHS surmontent le claveau de l’arc. Roger Rodière a pu encore observer au début du XX^e siècle, la date de sa construction sculptée en relief au-dessus du portail : « 1775 ». Le gâble du pignon découvert a été réparé en brique mais l’on devine toujours le motif en épi qui marque ses rampants. Un clocheton carré en charpente et ardoise est assis sur la première travée de la nef, accolé au gâble du pignon. Ses quatre faces sont percées de baies en plein cintre à abat-sons, et le clocheton est coiffé d’une flèche octogone à embase carrée. Le clocher fut construit en 1864.

La nef est appuyée de contreforts en pierre et comporte trois travées percées de fenêtres simples en plein cintre, excepté sur la première travée restée aveugle. Le chœur possède une travée éclairée de deux fenêtres en vis-à-vis, et un chevet à trois pans aveugles. Une corniche de pierre contourne l’ensemble de la nef et du chœur sous la toiture, excepté donc en façade du pignon.

Historique

Avant la Révolution, la paroisse de Coupelle-Neuve dépendait de celle de Fruges. Un vicaire résidait à Coupelle-Neuve et faisait l’école aux enfants de la paroisse, son presbytère est l’école actuelle. Pendant la Révolution, un notaire nommé Courtois vint avec une bande de forcenés exiger qu’on lui ouvre l’église dont les clefs étaient déposées chez un fermier du lieu (M. Prévost). Ils profanèrent le sanctuaire, brisant les statues, forçant le tabernacle, et foulant l’hostie. Ledit Prévost en tomba malade de frayeur et mourut peu après. Rendue au culte après le Concordat en 1801, l’église fut érigée en paroisse avec Avondance pour annexe. Le plan cadastral de 1830 montre une église dotée de deux clochetons, l’un sur le pignon, un autre sur le chœur semble-t-il.