Édouard Lavoisier (1884-1915)

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Édouard Florentin Hubert Lavoisier, ouvrier agricole est né à Croix (Nord) le 7 avril 1884.

Il effectue son service militaire au 147e RI du 8 octobre 1905 au 18 septembre 1906. Mobilisé le 4 août 1914 au 208e RI, il est porté disparu le 6 octobre 1915 à Souain (Marne).

Enfance

Édouard Lavoisier est né à Croix dans le Nord le 7 avril 1884 [1]fils d'Édouard Lavoisier, 29 ans receveur au chemin de fer et de Marie Levray, 26 ans repasseuse. Son père natif d'Alincthun n’était que le fils d’un journalier scieur de long de Conteville-lès-Boulogne, Pierre Louis Marie Édouard Lavoisier et Marie Justine Militine Harlée qui semble avoir été le seul parmi sa fratrie à faire des études et à devenir à 20 ans instituteur( [2] Ses affectations professionnelles le conduisent à Saint-Pierre-lès-Calais où il devient employé au chemin de fer mais il avait fait la connaissance quand il était encore chez ses parents à Conteville d’une fille de la commune voisine Pittefaux, la fille du régisseur du château de Souverain-Moulin , Marie Levray qu’il épouse à Pittefaux le 20 avril 1881. C’est à Saint-Pierre-lès-Calais qu’il a son premier enfant Maria[3]. À la naissance de son premier fils, Édouard, il est à Croix dans le Nord, il n’assistera malheureusement pas la naissance de sa dernière fille Marthe[4]puisqu’il décède le 20 février 1887 dans cette même ville dont il est receveur au chemin de fer.

La mère d'Édouard qui n’a encore qu’à peine 3 ans revient donc vivre dans le Boulonnais au château de Souverain Moulin à Pittefaux où son père Florentin Levray est toujours régisseur. C’est donc dans ce cadre, au milieu du nombreux personnel du château au service du Comte d’Hinnisdal qu’il grandit avec ses deux sœurs Maria et Marthe. Malheureusement son grand-père décède en 1890. Sa grand mère Sophie Dozinel [5]restera sans doute encore quelque temps au service du Comte [6]puis décidera d’aller avec toute sa famille à Lumbres où sa fille veuve peut plus facilement gagner sa vie comme repasseuse.

Age adulte et service militaire

Lorsqu’il a vingt ans en 1904 il habite donc Lumbres avec sa famille, il est ouvrier agricole . C’est un jeune homme d’un mètre 74 aux yeux bleus et aux cheveux châtains qui sait lire écrire et compter. Lors du recensement militaire du canton de Lumbres il tire le numéro 42 et au conseil de révision de la classe 1904 il est déclaré bon pour le service mais il est dispensé comme fils unique de veuve bénéficiant de l’article 21 de la loi du 15 juillet 1889 [7].

Bénéficiant de la réforme de la loi de mars 1905 puisqu’il était incorporable en décembre 1905, il n’aurait dû faire que deux ans de service mais grâce à sa dispense comme fils unique de veuve il ne fera qu’une seule année. Il est incorporé le 8 octobre 1905 au 147e Régiment d’Infanterie et après un an de service où il obtient le certificat de bonne conduite il est versé dans la disponibilité de l’armée active au Régiment d’Infanterie de Saint-Omer.

À son retour du Régiment il reprend ses activités d’ouvrier agricole chez divers propriétaires comme l’indique le recensement de population de 1911 de Lumbres. En juillet 1912 il assiste au mariage de sa sœur Maria avec Fernand Duwat cultivateur à Bayenghem-lès-Seninghem[8]

Il participera à 2 périodes d’exercices militaires dans le 8e Régiment d’Infanterie, du 28 septembre au 25 octobre 1908 puis du 30 mais au 15 juin 1912. Sa position de fils ainé de veuve ne l’empêchera pas d’être rappelé à l’activité de mobilisation générale le 1er août 1914 pour participer au premier conflit mondial comme soldat de 2e classe. C'est sans doute le cœur serré qu'il quittera donc sa mère et sa vieille tante Liévine. À part pendant quelques permissions, il ne les reverra plus .

La mort rencontrée pendant les combats de la Marne

Il arrive au 208e Régiment d'Infanterie le 4 août 1914 et on ne sait plus rien de son parcours jusqu’au 6 octobre 1915 où il disparaît au combat à Souain dans la Marne, Mort pour la France. La date de son décès a été fixé au 6 octobre 1915 par un jugement déclaratif du Tribunal de Saint-Omer rendu le 10 juin 1921 et transcrit à la mairie de Lumbres le 24 juin 1921.


Liens internes

Sources

Notes et références

  1. cf : AD du Nord en ligne- État Civil de Croix page 30
  2. cf son feuillet matricule classe 1874 page 69 http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/441b1ba9c5f72918
  3. Née à Saint-Pierre-lès-Calais le 12 mai 1882, elle épousera à Lumbres le 6 juillet 1912 Fernand Duwat et décédera à Bayenghem-les-Seninghem le 16 août 1958
  4. Fille posthume née à Pittefaux le 19 mars 1887 chez ses grands parents maternels, Marthe Lavoisier demeurera célibataire, elle passera l'essentiel de sa vie à Lumbres rue d'Acquembronne avec sa mère Marie Levray veuve Lavoisier qui ne se remariera pas et une tante Berthe dite Liévine Levray qui demeura également célibataire. Marie Lavoisier-Levray mourut à Lumbres le 10 août 1936, Liévine Levray décéda à Bayenghem-lès-Seninghem le 14 mai 1956 et Marthe Lavoisier décéda à Bayenghem-les-Seninghem également le 4 avril 1961
  5. Florentin Levray (Bléquin 14 juin 1827 - Pittefaux 24 novembre 1890) a épousé Sophie Dozinel (née à Lumbres 27 janvier 1838) à Lumbres le 24 juin 1857
  6. au moins jusque 1891 selon le recensement de Pittefaux )
  7. En temps de paix, après un an de présence sous les drapeaux, sont envoyés en congé dans leurs foyers, sur leur demande, jusqu’à la date de leur passage dans la réserve : 1. L’aîné d’orphelins de père et de mère, ou l’aîné d’orphelins de mère dont le père est légalement déclaré absent ou interdit ; 2. Le fils unique ou l’aîné des fils, ou, à défaut de fils ou de gendre, le petit-fils unique ou l’aîné des petits-fils d’une femme actuellement veuve ou d’une femme dont le mari a été légalement déclaré absent ou interdit, ou d’un père aveugle ou entré dans sa soixante-dixième année
  8. Il était né à Bayenghem-les-Seninghem le 19 mars 1883. Il décéda à Zouafques le 4 mars 1962. Ils auront cinq enfants, Georges, Fernand, Auguste, Edouard et Louis à l'origine d'une nombreuse descendance, DUWAT-VASSEUR, DUWAT-GAY, DUWAT-CANU, DUWAT-TELLIER et DUWAT-DUCROCQ