Église Saint-Léger d'Aix-en-Ergny : Différence entre versions

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L’arc du portail en anse de panier est surmonté d’une archivolte, sous l’accolade de laquelle apparaît un écusson malheureusement presque invisible. Sur le mur extérieur-sud du chœur, une pierre sculptée donne en bas-relief, la date de 1663.
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En novembre 1850, on commence des travaux à l’église pour le renouvellement du comble et de la couverture du chœur de l’église, et d’autres menues réparations notamment au niveau des contreforts de la nef. Le pignon du chœur menaçant ruine est rétabli en briques neuves, le tout d’une épaisseur de 8,45 mètres. La couverture est faite en ardoise d’Angleterre. En 1888 et 1889, de nouvelles réparations sont entreprises, et une partie de la toiture est refaite en 1924.  
 
En novembre 1850, on commence des travaux à l’église pour le renouvellement du comble et de la couverture du chœur de l’église, et d’autres menues réparations notamment au niveau des contreforts de la nef. Le pignon du chœur menaçant ruine est rétabli en briques neuves, le tout d’une épaisseur de 8,45 mètres. La couverture est faite en ardoise d’Angleterre. En 1888 et 1889, de nouvelles réparations sont entreprises, et une partie de la toiture est refaite en 1924.  
  
 
M. Adrien Findinier, maire, fit l’acquisition d'un coq à Lumbres pour 70 F, mais jugeant que la tête et le bec ressemblaient à s’y méprendre à ceux d’un canard, il les rectifia lui-même, étant artisan-mécanicien. L’emblème gaulois fut posé sur la croix et dressé au sommet du clocher où il s’y trouve encore<ref>Archives départementales du Pas-de-Calais, 2O 125.</ref>.  
 
M. Adrien Findinier, maire, fit l’acquisition d'un coq à Lumbres pour 70 F, mais jugeant que la tête et le bec ressemblaient à s’y méprendre à ceux d’un canard, il les rectifia lui-même, étant artisan-mécanicien. L’emblème gaulois fut posé sur la croix et dressé au sommet du clocher où il s’y trouve encore<ref>Archives départementales du Pas-de-Calais, 2O 125.</ref>.  
  
L’arc du portail, en anse de panier, est surmonté d’une archivolte sous l’accolade de laquelle apparaît un écusson devenu illisible. Sur le mur extérieur Sud du chœur, une pierre sculptée porte en bas-relief la date de 1663.  
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L’église a eu sa gardienne, Louise, pendant de nombreuses années, la sacristie lui servait de refuge. Au {{XIXe}} siècle, on y vénérait sainte Bernadette par une neuvaine commençant le {{1er}} dimanche d’août. Un différend s’établit entre le curé et un café qui organisait un tir au pigeons : dans l’impossibilité de trouver un accord, le curé supprima la neuvaine en 1959<ref>Témoignage Pierre Bellenguez.</ref>.
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== Bibliographie ==
 
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Version du 4 février 2012 à 18:23

Église Saint-Léger d'Aix-en-Ergny
[[Fichier:|350px|center]]
Informations
Dédicace Saint Léger
Dates de construction XVIIe, XIXe siècles
Particularités campenard
Classement
Accessibilité fermée au public


L’arc du portail en anse de panier est surmonté d’une archivolte, sous l’accolade de laquelle apparaît un écusson malheureusement presque invisible. Sur le mur extérieur-sud du chœur, une pierre sculptée donne en bas-relief, la date de 1663.

En novembre 1850, on commence des travaux à l’église pour le renouvellement du comble et de la couverture du chœur de l’église, et d’autres menues réparations notamment au niveau des contreforts de la nef. Le pignon du chœur menaçant ruine est rétabli en briques neuves, le tout d’une épaisseur de 8,45 mètres. La couverture est faite en ardoise d’Angleterre. En 1888 et 1889, de nouvelles réparations sont entreprises, et une partie de la toiture est refaite en 1924.

M. Adrien Findinier, maire, fit l’acquisition d'un coq à Lumbres pour 70 F, mais jugeant que la tête et le bec ressemblaient à s’y méprendre à ceux d’un canard, il les rectifia lui-même, étant artisan-mécanicien. L’emblème gaulois fut posé sur la croix et dressé au sommet du clocher où il s’y trouve encore[1].

L’église a eu sa gardienne, Louise, pendant de nombreuses années, la sacristie lui servait de refuge. Au XIXe siècle, on y vénérait sainte Bernadette par une neuvaine commençant le 1er dimanche d’août. Un différend s’établit entre le curé et un café qui organisait un tir au pigeons : dans l’impossibilité de trouver un accord, le curé supprima la neuvaine en 1959[2].

Notes

  1. Archives départementales du Pas-de-Calais, 2O 125.
  2. Témoignage Pierre Bellenguez.

Bibliographie

Pierre Bellenguez, Aix-en-Ergny, Ergny, Rumilly : histoire et patrimoine, Cahiers histoire ethnographie patrimoine n° 6, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2007.

Notes

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