Église Saint-Pierre-ès-Liens de Coyecques
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Coyecques | |
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Informations | |
Dédicace | Saint-Pierre-ès-Liens |
Dates de construction | XVIIe, XIXe-XXe siècles |
Particularités | |
Classement | |
Accessibilité |
L'église de Coyecques est un édifice en pierre blanche de la dernière période gothique, composée d'une nef unique et d'une tour très trapue dont le rez-de-chaussée abrite le chœur. Cette tour est éclairée de chaque côté, à l'étage supérieur, par deux fenêtres jumelles en tiers-point. Au-dessus des fenêtres à l'Est, la date de 1671 apparaît en relief. Au-dessous des baies exposées au Sud figurent deux écussons martelés, portant sans doute à leur origine les armes de l'abbaye de Saint-Bertin qui possédait la seigneurie de Coyecques, et de l'abbé du temps, François d'Ostrel de Lières (1650-1674). Une crosse et l'escarboucle du blason de l'abbaye se distinguaient encore début XXe. Au rez-de-chaussée, du côté Sud, le chœur est éclairé par une grande fenêtre à trois baies. On y trouve aussi un graffite : 1675. Les contreforts de l'Est sont posés en diagonale mais ceux de l'Ouest sont droits, dans le prolongement des murs[1].
Les travaux aux XIXe et XXe siècles
1867 : réparation du toit de l’église. 1876 : l'ouragan du 12 mars a détruit une partie de la toiture sur 101 mètres carrés. Désiré Poirier, entrepreneur de Coyecques, est chargé des travaux. 1893 : construction d’une sacristie (agrandissement et restauration) par Augustin Thaon de Delettes 1910 : reconstruction de la flèche et du clocher, par Jules Poirier maître couvreur à Fauquembergues, sur des plans de Théophile Robbe, architecte de Saint-Omer. 1922 : travaux aux vitraux sur les sept fenêtres sur façade, vérification de tous les vitraux, remplacement des pièces cassées (une tête de saint, 7 pièces draperies et cartouches 3 pièces de grisaille diverse) ; sur la rosace de la façade, remplacement des pièces cassées et remise en plomb de la partie centrale ; aux fenêtres de la sacristie, remplacement des vitraux en très mauvais état par une vitrerie mise en plomb avec losanges et filets de couleur. Pièces en peinture sur verre cuite à feu de Moselle et garantie inaltérable. Le travail est réalisé par M. Deptin, maître verrier à Lille. 1926 : le mobilier de l'église de Capelle-sur-la-Lys est transféré dans celle de Coyecques suite à la démolition de la première."[2]