Église Saint-Walloy de Beaumerie-Saint-Martin : Différence entre versions

Version du 5 février 2012 à 08:55

Consacrée en 1868, l'église de Beaumerie-Saint-Martin remplace un sanctuaire bâti vers 1629 par Pierre Boullongne, propriétaire du fief de Beaurepaire. Un dessin du XIX^e siècle montre qu'il se composait d'une nef de petites dimensions et d'un chœur plus élevé.

En 1862, la commune de Beaumerie, récemment érigée en paroisse, envisage de rénover son église. Devant le succès de la souscription lancée par l'abbé Macaire, curé de la paroisse, le projet est abandonné au profit d'une construction neuve implantée sur un terrain offert par Adolphe Blondin de Baizieux, propriétaire de la ferme de Beaurepaire. Le chantier est confié à Clovis Normand sous la direction du bienfaiteur.

C'est une construction de style néogothique en brique rehaussée par des ornements sculptés dans la pierre. Les murs gouttereaux sont rythmés par des contreforts et des fenêtres garnies de roses à cinq feuilles. Son plan se acractérise par une nef de six travées et un chœur de deux travées terminé par un chevet à trois pans. Le clocher s'élève au-dessus du portail. Il abrite une cloche de 1771, provenant de l'ancienne église, qui conserve le nom du marguillier de la fabrique François Mabille.

L'aménagement intérieur et le mobilier, confiés au sculpteur audomarois Émile Sturne et à l'entrepreneur montreuillois Gourdain, ont coûté 50 000 francs. Les deux tiers de cette somme ont été pris en charge par Blondin de Baizieux. Réalisés par un maître verrier de Chartres, les vitraux portent le nom de leurs donateurs. Dans le chœur, on reconnaît saint Nicolas ressuscitant les trois enfants, saint Vaast guérissant un aveugle et saint Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre.