Aérodrome de Berck : Différence entre versions

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Divers travaux et aménagements sont menés afin de rendre l'aérodrome performant : remise en état du chalet logement de la direction de la météorologie nationale en 1954. Deux bandes d’envol (NE-SW et NS) ont été aménagées en 1955.
 
Divers travaux et aménagements sont menés afin de rendre l'aérodrome performant : remise en état du chalet logement de la direction de la météorologie nationale en 1954. Deux bandes d’envol (NE-SW et NS) ont été aménagées en 1955.
En 1956, on envisage la réouverture à la circulation publique, afin de dégager de l’aérodrome du Touquet-Paris-Plage les avions de tourisme non munis de radios (de 1952 à 1954, le trafic du Touquet avait quadruplé).
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En 1956, on envisage la réouverture à la circulation publique, afin de dégager de l’[[Aérodrome du Touquet-Paris-Plage|aérodrome du Touquet-Paris-Plage]] les avions de tourisme non munis de radios (de 1952 à 1954, le trafic du Touquet avait quadruplé).
  
 
En 1960, on envisage d’importants travaux d’aménagement pour l’ouverture au trafic international, mais la situation budgétaire ne permet pas d’engager les dépenses.
 
En 1960, on envisage d’importants travaux d’aménagement pour l’ouverture au trafic international, mais la situation budgétaire ne permet pas d’engager les dépenses.

Version du 27 décembre 2011 à 00:32

Aérodrome de Berck

Années 1939-1960

L'aérodrome de Berck servit en 1939 de base d’opérations militaires, et devint au début de 1940, la base principale des bombardiers en piqué de l’aéronautique navale. Sous l’occupation, une piste en béton de 625 mètres sur 40 avait été aménagée par l’armée allemande. Par ailleurs, elle procéda à l’agrandissement du site par réquisition de terrains au Sud et à l’Ouest. Les installations allemandes étaient complétées par des casernements camouflés dans les bois en bordure Nord-est de l’aérodrome. La piste fut endommagée par les bombardements aériens, par ailleurs, l’ensemble de la plateforme et ses abords a été miné par l’occupant avant son départ, sans compter les quelques 1 500 pieux Rommel qui entravaient le site. Par décision ministérielle du 20 août 1945, l’aérodrome de Berck est mis à la disposition de l’état-major de l’aéronautique navale (comme base d’opérations) et du service des sports aériens.


En 1949, la ville de Berck envisage un important investissement sur l’aérodrome (dix millions de francs) afin d’améliorer cet équipement, toutefois le ministère des Transports n’a alors pas suivi le souhait de la municipalité d’en faire un aérodrome important.

L’aérodrome de Berck, en 1953, avait une superficie de 53 hectares, dont 20 environ étaient utilisables. Il comportait une bande ENE-WSW de 800 mètres sur 100, d’une bande ESE-WNW de 600 mètres sur 100 mètres (n’existait plus en 1956) et d’une bande NS de 600 mètres sur 100 mètres. Il s’agissait d’un aérodrome public, propriété de l’État (23 hectares 10 ares de terrain, deux logements et deux bâtiments en ruine), de la commune (40 hectares 80 ares de terrain) et de l’aéro-club (1 hectares 31 ares de terrain, un hangar et des locaux annexes).


L’aérodrome avait été ouvert à la circulation aérienne publique par arrêté du 28 février 1948 pour les appareils lents. En 1952, la piste en béton, faute d’entretien, n’est plus utilisable. Par ailleurs, le gardiennage du site avait été supprimé. Par arrêté du ministre des travaux publics, des transports et du tourisme du 19 février 1953, l’aérodrome est donc classé sur la liste n° 2c comme étant ouvert exclusivement aux appareils lents et légers basés sur cet aérodrome ou celui du Touquet-Paris-Plage.


Divers travaux et aménagements sont menés afin de rendre l'aérodrome performant : remise en état du chalet logement de la direction de la météorologie nationale en 1954. Deux bandes d’envol (NE-SW et NS) ont été aménagées en 1955. En 1956, on envisage la réouverture à la circulation publique, afin de dégager de l’aérodrome du Touquet-Paris-Plage les avions de tourisme non munis de radios (de 1952 à 1954, le trafic du Touquet avait quadruplé).

En 1960, on envisage d’importants travaux d’aménagement pour l’ouverture au trafic international, mais la situation budgétaire ne permet pas d’engager les dépenses.


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Sources

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