Alexandre Auburge

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Alexandre Joseph Nicolas Auburge est né le 5 décembre 1885 à Dunkerque (Nord). Fils d’Alexandre et d’Émerence Lucie Aimée Annicotte ; il exerçait la profession de peintre en bâtiment. Lieutenant au régiment de marche de la Légion étrangère. Mort pour la France le 3 septembre 1918, ambulance 3/55, des suites de ses blessures.


Matricule de recrutement 3302 (bureau de Saint-Omer). Incorporé au 147e RI le 8 octobre 1906 ; soldat de 1ère classe le 15 mai 1907, caporal le 13 juillet 1907, sergent le 28 septembre 1908 ; rengagé pour un an le 28 septembre 1908, rengagé pour trois ans le 5 août 1909, rengagé pour cinq ans le 3 septembre 1912 au titre du 2e étranger ; sergent fourrier le 11 octobre 1914, passé au 1er étranger le 5 mai 1915 ; adjudant le 6 février 1916, sous-lieutenant à titre temporaire le 1er octobre 1917 ; passé au régiment de marche de la Légion étrangère le 15 juillet 1918 ; campagnes d’Algérie du 7 novembre 1911 au 2 octobre 1912, du Tonkin du 3 octobre 1912 au 12 janvier 1917, puis retour en France.

Citation à l’ordre du bataillon le 29 janvier 1917 : A magnifiquement entrainé ses hommes à l’assaut des positions ennemies le 20 août 1917, les électrisant par l’exemple de sa bravoure et son mépris du danger ; citation à l’ordre de la brigade du 20 février 1918 : Le 8 janvier 1918 a magnifiquement entrainé sa section à l’assaut des positions ennemies, chargé de couvrir le repli des éléments avancés, a parfaitement rempli sa mission ; citation à l’ordre du bataillon du 21 mai 1918 : A brillamment conduit sa section à l’attaque le 26 avril 1918, l’a maintenu sur la position conquise malgré des rafales de mitrailleuses et un violent bombardement , a fait preuve en toute circonstance d’une mâle énergie et d’un courage magnifique ; citation à l’ordre de la division du 5 juillet 1918 : A fait preuve au cours des combats des 29 au 31 mai 1918 d’un esprit de décision remarquable. Par ses heureuses dispositions et son attitude énergique, a tenu l’ennemi en respect pendant deux heures l’empêchant de déboucher d’un ravin et lui infligeant des pertes très élevées.

Chevalier de la Légion d’honneur : Officier d’élite ayant pris le commandement d’une compagnie la veille de l’attaque, l’a mené au combat le 18 juillet 1918 avec une maîtrise remarquable, électrisant ses hommes par son ardeur et son mépris du danger, s’est emparé d’une position qui arrêtait la progression des unités voisines, capture 5 mitrailleuses, une batterie de 102 et 200 prisonniers.

Sources