Alexandre Davroux

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Alexandre Davroux est né le 6 février 1896 à Pont-à-Vendin.

Chevalier de la Légion d'honneur en qualité d'ouvrier-peintre à Pont-à-Vendin (décret du 30 octobre 1936 sur rapport du ministre de l’Intérieur).

Commentaire en appui de sa candidature à la Légion d'honneur :

« Découvert par des patrouilleurs allemands dans un grenier-colombier voisin de son habitation, et trouvé porteur d’un étui percuté de cartouche française, Davroux Alexandre aurait été aussitôt suspecté d'espionnage et d'être l'auteur de la mort d’un Uhlan, très vraisemblablement abattu par les chasseurs à pied du général de Maudhuy qui défendaient l'entrée de Pont-à-Vendin.

Emmené à Lens, puis à Harnes, il aurait subi les pires sévices de la part des Allemands, en attendant sa comparution devant le conseil de guerre.

Traduit devant ce conseil le 10 octobre 1914, il fut condamné à la peine de mort et fusillé le lendemain, sur la place de la République à Lens. Au dernier moment, Davroux aurait crié « Vive la France, à bas l’Allemagne ».

Au service de l’état civil de la mairie de Lens on relève ce qui suit sur son acte de décès : « Le 11 octobre 1914 est décédé à Lens, Alexandre Davroux, célibataire, sans profession, domicilié à Pont-à-Vendin, né le 6 février 1897 à Pont-à-Vendin, fusillé par les Allemands, fils de Georges et d'Adrienne Thilliez, demeurant à Pont-à-Vendin. Acte dressé le 23 août 1926. »

Sur l’intervention de M. Basly, ancien député-maire de Lens, le corps de Davroux aurait été inhumé au cimetière de cette ville, puis exhumé en 1920 et réinhumé au cimetière de Pont-à-Vendin. La municipalité de cette commune, soucieuse de lui rendre hommage, a donné son nom à la place principale de la localité, celle où est édifié le monument aux morts.


Sources