Auguste Savourat

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Auguste Savourat
Portrait d'Auguste Savourat (1930)

Auguste Georges Savourat est né le 6 février 1866 à Tonnerre (Yonne).

  • Il résida à Sainte-Catherine.
  • A fait ses études au collège de sa ville natale. Bachelier. Il entre ensuite à l'Institut industriel de Lille d'où il ressort ingénieur chimiste.
  • Il débute sa carrière à la fabrique de bougies Anselin, à Saint-Nicolas ; puis à la distillerie Piot, à Somain ; avant de monter une distillerie de betteraves à Lambres-lès-Douai. En 1898, il arrive à Libercourt afin de remettre en état une petite usine de goudron.
  • Directeur de la société nouvelle des usines de Libercourt (à partir de 1898).
  • Membre de la Société industrielle du Nord. Vice-président de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel, président d'honneur du grupe Douai-Arras de cette association. Président des « Amis de l'Institut ».
  • Fondateur de la société des travaux routiers et d'applications de goudrons et d'asphaltes.
  • Conseiller municipal à Lambres.
  • Président d'honneur du groupement des ingénieurs.
  • Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 8 octobre 1930 sur rapport du ministre du Travail).

Commentaires à l'appui de son dossier de candidature dans l'ordre de la Légion d'honneur :

« M. Savourat est directeur des usines de Libercourt depuis 1898. Sous sa direction l'entreprise s'est développé progressivement et se classe parmi les principales distilleries de goudron du Nord de la France. Pendant la guerre, les usines furent occupées et pillées par les Allemands malgré les véhémentes protestations de M. Savourat qui, dégagé de toutes obligations militaires, était resté à son poste.

Son attitude énergique et digne, ses refus continuels de travailler pour l'ennemi lui ont fait subir toutes les vexations et toutes les humiliations. Il fut emprisonné et désigné comme otage.

À l'Armistice, M. Savourat se remit à l'œuvre pour reconstruire les usines. En 1921, les anciennes fabrications étaient reprises et depuis de nouveaux ateliers ont été installés en vue de livrer à l'industrie française des matières colorantes qui étaient autrefois fournies par l'Allemagne.

Aujourd'hui, malgré les labeurs d'un travail acharné durant de longues années, M. Savourat est toujours à son poste, continuant à chercher le perfectionnement dans l'outillage et à découvrir des produits nouveaux. »


Sources

  • Son dossier de la Légion d'honneur
  • Le Réveil du Nord, 14 octobre 1930, « Dans la Légion d'honneur ».
  • Société d'entraide de la Légion d'honneur, comité local d'Arras-Saint-Pol-sur-Ternoise, In Memoriam, Arras, 1948[1].

Notes

  1. Disponible à la médiathèque d'Arras, fonds local, cote B 11710.