Chapelle Notre-Dame-de-l'Aiguille à Bois-Jean : Différence entre versions
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− | Madame Marie Alexandrine Prudence Roubier d'Hérambault, sœur du député d'Hérambault, veuve de Louis Joseph Dacquin (ancien sous-préfet et conseiller général du Pas-de-Calais), restée sans descendance après le décès de ses deux filles à 24 et 18 ans, fit bâtir en 1860 une église pour le hameau de l'Aiguille à [[ | + | Madame Marie Alexandrine Prudence Roubier d'Hérambault, sœur du député d'Hérambault, veuve de Louis Joseph Dacquin (ancien sous-préfet et conseiller général du Pas-de-Calais), restée sans descendance après le décès de ses deux filles à 24 et 18 ans, fit bâtir en 1860 une église pour le hameau de l'Aiguille à [[Bois-Jean]], où elle possédait une demeure. Elle fit également instaurer dans le hameau une école de filles qui devint un pensionnat. Madame Dacquin d'Hérambault décéda le 30 septembre 1865, âgée de 70 ans, et inhumée à [[Montcavrel]]. |
La chapelle passa ensuite aux Comtes des Granges qui voulurent la céder à l'évêché d'[[Arras]], don qui fut refusé. | La chapelle passa ensuite aux Comtes des Granges qui voulurent la céder à l'évêché d'[[Arras]], don qui fut refusé. |
Version du 19 mai 2014 à 18:25
Historique
Madame Marie Alexandrine Prudence Roubier d'Hérambault, sœur du député d'Hérambault, veuve de Louis Joseph Dacquin (ancien sous-préfet et conseiller général du Pas-de-Calais), restée sans descendance après le décès de ses deux filles à 24 et 18 ans, fit bâtir en 1860 une église pour le hameau de l'Aiguille à Bois-Jean, où elle possédait une demeure. Elle fit également instaurer dans le hameau une école de filles qui devint un pensionnat. Madame Dacquin d'Hérambault décéda le 30 septembre 1865, âgée de 70 ans, et inhumée à Montcavrel.
La chapelle passa ensuite aux Comtes des Granges qui voulurent la céder à l'évêché d'Arras, don qui fut refusé.
Descriptif
La chapelle en pierre et brique se composait d'un chœur, d'une nef plus élevée à 4 travées, et d'un clocher en charpente et ardoise assis sur le pignon occidental. Celui-ci était percé d'un portail surmonté d'une grande niche accueillant une statue de Notre-Dame-des-Victoires.
La chapelle lézardée et devenue dangereuse fut démolie en 1992.
Sources et Bibliographie
- Roger Rodière, Épigraphie du Pas-de-Calais, tome IV, Campagne-lès-Hesdin, p. 10.