Chapelle funéraire Reisenthel de Bernieulles : Différence entre versions

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La chapelle néogothique située à l’entrée de l’enclos paroissial est la sépulture de la famille Reisenthel de Bernieulles. Elle a été édifiée en 1893, au décès de l’épouse du maire de l’époque, sur les plans de l’architecte Decroix de Calais, par le sculpteur [[Jean-Marie Morel]]. Les six vitraux de la chapelle représentaient les œuvres terrestres de la défunte. Ils ont été réalisés par l’artiste Vermonet-Pommery de Reims qui exécuta plus de    4000 œuvres à travers le monde, dont certaines figurent dans trois lieux à à Bernieulles : dans cette chapelle, à la mairie et à la résidence de [[François Reisenthel]]. Un petit autel en marbre permet d’y célébrer des messes. Ce monument funéraire et les mausolées des familles de Chambreuille et de Vissery sont à l’image des libéralités dont le village a bénéficié à cette époque. Monsieur et Madame Reisenthel, entre autres réalisations, achetèrent un terrain et firent construire la mairie de Bernieulles, petite « ''cathédrale républicaine'' » au fronton sculpté orné d’un vitrail. Leur immense générosité s’exerça dans des œuvres d’éducation et de bienfaisance dont témoignaient les vitraux. Depuis 1991, une rue [[François Reisenthel]], maire de 1887 à 1915, rappelle à la mémoire l’un des bienfaiteurs du village.
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La chapelle néogothique située à l’entrée de l’enclos paroissial est la sépulture de la famille Reisenthel de [[Bernieulles]].  
  
Le 22 janvier 2001, la toiture en pierres monoblocs de la chapelle funéraire des époux Reisenthel s’effondrait, entraînant dans sa chute les murs latéraux et la perte de quatre des vitraux en instance de classement. Cet effondrement imprévisible a été provoqué par la rupture d’une barre de soutènement, le processus d’oxydation ayant été accéléré par les conditions hygrométriques particulières des années antérieures ; le poids de la toiture en pierre de
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Elle a été édifiée en 1893, au décès de l’épouse du maire de l’époque, sur les plans de l’architecte Decroix de [[Calais]], par le sculpteur [[Jean-Marie Morel]]. Les six vitraux de la chapelle représentaient les œuvres terrestres de la défunte. Ils ont été réalisés par l’artiste Vermonet-Pommery de Reims qui exécuta plus de 4 000 œuvres à travers le monde, dont certaines figurent dans trois lieux à [[Bernieulles]] : dans cette chapelle, à la mairie et à la résidence de [[François Isaac Reisenthel]].  
[[Marquise]], provoquant l’écartement des pignons. Seules les fondations et la base de l’édifice étaient intactes. Les pignons, dont l’un avait légèrement versé, ont été immédiatement étayés pour éviter leur chute.
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Suite à cet effondrement, trois solutions pouvaient être envisagées : sa destruction complète, l’arasement de la chapelle et son remplacement par un “monument funéraire moderne” ou sa restauration.
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L’association [[Renaissance du Patrimoine de Bernieulles]], créée à cette occasion, ayant pour unique but la restauration de cet édifice, avec le label de la [[Fondation du Patrimoine]] délégation Nord - Pas-de-Calais obtenu après présentation d’un dossier de restauration avec devis estimatifs, a pu mener à terme la remise en état de cette chapelle pour un coût de 16 871,62 euros. Outre les dons reçus et les fonds propres de l’association , elle a pu bénéficier des participations financières de la Région (22,46 %) dans le cadre de la campagne 2003-2005 d’aide à la restauration du patrimoine rural non protégé, de la Communauté de Communes du Montreuillois et de la commune de Bernieulles.
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[[Fichier:François Reisenthel.jpg|200px|thumb|left|François Reisenthel|alt=texte descriptif]][[Fichier:Bernieulles église et chapelle Reisenthel.jpg|200px|thumb|right|Léglise et la chapelle Reisenthel|alt=texte descriptif]]
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Un petit autel en marbre permet d’y célébrer des messes. Ce monument funéraire et les mausolées des familles de Chambreuille et de Vissery sont à l’image des libéralités dont le village a bénéficié à cette époque. Monsieur et Madame Reisenthel, entre autres réalisations, achetèrent un terrain et firent construire la mairie de [[Bernieulles]], petite « ''cathédrale républicaine'' » au fronton sculpté orné d’un vitrail. Leur immense générosité s’exerça dans des œuvres d’éducation et de bienfaisance dont témoignaient les vitraux.
[[Fichier:Mme Reisenthel.jpg|200px|thumb|center|Madame Reisenthel née Victorine Brunet|alt=texte descriptif]]
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[[Fichier:Bernieulles chapelle Reisenthel effondrée.jpg|200px|thumb|left|La chapelle effondrée|alt=texte descriptif]][[Fichier:Bernieulles chaplle restaurée.jpg|200px|thumb|center|La chapelle restaurée|alt=texte descriptif]][[Fichier:Bernieulles chapelle restaurée détail.jpg|200px|thumb|left|détail|alt=texte descriptif]]
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Depuis 1991, une rue [[François Reisenthel]], maire de 1887 à 1915, rappelle à la mémoire l’un des bienfaiteurs du village.
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Le 22 janvier 2001, la toiture en pierres monoblocs de la chapelle funéraire des époux Reisenthel s’effondrait, entraînant dans sa chute les murs latéraux et la perte de quatre des vitraux en instance de classement. Cet effondrement imprévisible a été provoqué par la rupture d’une barre de soutènement, le processus d’oxydation ayant été accéléré par les conditions hygrométriques particulières des années antérieures ; le poids de la toiture en pierre de [[Marquise]], provoquant l’écartement des pignons.
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Seules les fondations et la base de l’édifice étaient intactes. Les pignons, dont l’un avait légèrement versé, ont été immédiatement étayés pour éviter leur chute.
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Suite à cet effondrement, trois solutions pouvaient être envisagées : sa destruction complète, l’arasement de la chapelle et son remplacement par un « monument funéraire moderne » ou sa restauration.
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L’association [[Renaissance du Patrimoine de Bernieulles]], créée à cette occasion, ayant pour unique but la restauration de cet édifice, avec le label de la [[Fondation du Patrimoine]] délégation Nord - Pas-de-Calais obtenu après présentation d’un dossier de restauration avec devis estimatifs, a pu mener à terme la remise en état de cette chapelle pour un coût de 16 871,62 euros. Outre les dons reçus et les fonds propres de l’association , elle a pu bénéficier des participations financières de la Région (22,46 %) dans le cadre de la campagne 2003-2005 d’aide à la restauration du patrimoine rural non protégé, de la [[Communauté de communes du Montreuillois]] et de la commune de [[Bernieulles]].
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[[Catégorie:Chapelle funéraire du Pas-de-Calais|R]]
 
[[Catégorie:Chapelle funéraire du Pas-de-Calais|R]]

Version du 5 janvier 2012 à 12:37

Chapelle Reisenthel
La chapelle restaurée
texte descriptif
détail

La chapelle néogothique située à l’entrée de l’enclos paroissial est la sépulture de la famille Reisenthel de Bernieulles.

Elle a été édifiée en 1893, au décès de l’épouse du maire de l’époque, sur les plans de l’architecte Decroix de Calais, par le sculpteur Jean-Marie Morel. Les six vitraux de la chapelle représentaient les œuvres terrestres de la défunte. Ils ont été réalisés par l’artiste Vermonet-Pommery de Reims qui exécuta plus de 4 000 œuvres à travers le monde, dont certaines figurent dans trois lieux à Bernieulles : dans cette chapelle, à la mairie et à la résidence de François Isaac Reisenthel.

Un petit autel en marbre permet d’y célébrer des messes. Ce monument funéraire et les mausolées des familles de Chambreuille et de Vissery sont à l’image des libéralités dont le village a bénéficié à cette époque. Monsieur et Madame Reisenthel, entre autres réalisations, achetèrent un terrain et firent construire la mairie de Bernieulles, petite « cathédrale républicaine » au fronton sculpté orné d’un vitrail. Leur immense générosité s’exerça dans des œuvres d’éducation et de bienfaisance dont témoignaient les vitraux.

Depuis 1991, une rue François Reisenthel, maire de 1887 à 1915, rappelle à la mémoire l’un des bienfaiteurs du village.

Le 22 janvier 2001, la toiture en pierres monoblocs de la chapelle funéraire des époux Reisenthel s’effondrait, entraînant dans sa chute les murs latéraux et la perte de quatre des vitraux en instance de classement. Cet effondrement imprévisible a été provoqué par la rupture d’une barre de soutènement, le processus d’oxydation ayant été accéléré par les conditions hygrométriques particulières des années antérieures ; le poids de la toiture en pierre de Marquise, provoquant l’écartement des pignons.

Seules les fondations et la base de l’édifice étaient intactes. Les pignons, dont l’un avait légèrement versé, ont été immédiatement étayés pour éviter leur chute. Suite à cet effondrement, trois solutions pouvaient être envisagées : sa destruction complète, l’arasement de la chapelle et son remplacement par un « monument funéraire moderne » ou sa restauration.

L’association Renaissance du Patrimoine de Bernieulles, créée à cette occasion, ayant pour unique but la restauration de cet édifice, avec le label de la Fondation du Patrimoine délégation Nord - Pas-de-Calais obtenu après présentation d’un dossier de restauration avec devis estimatifs, a pu mener à terme la remise en état de cette chapelle pour un coût de 16 871,62 euros. Outre les dons reçus et les fonds propres de l’association , elle a pu bénéficier des participations financières de la Région (22,46 %) dans le cadre de la campagne 2003-2005 d’aide à la restauration du patrimoine rural non protégé, de la Communauté de communes du Montreuillois et de la commune de Bernieulles.