Gaston Bocquet

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Portrait de Gaston Bocquet
Portrait de Gaston Bocquet

Gaston François Bocquet est né le 16 septembre 1892 à Lens, fils de Paul Joseph Bocquet et de Jeanne Mélanie (dite Louise) Galot.

Capitaine d'aviation, disparu tragiquement dans un accident au Sénégal.

De la classe 1912, il devança l'appel de six mois et fut affecté au 56e régiment d'artillerie, à Montpellier. À la déclaration de la guerre, il était brigadier au deuxième régiment d'artillerie lourde. Puis, il passa maréchal des logis. En 1915, il fut nommé sous-lieutenant est affecté au 72e régiment d'infanterie. En 1916, à la bataille de la Somme, il commanda la troisième compagnie de mitrailleuse du 72e régiment d'infanterie. Il fut alors envoyé en Algérie, en décembre 1916. De retour en France en 1917, il demanda à intégrer l'aviation. Après quelques mois d'instruction, il fut incorporé comme pilote dans une escadrille d'avions bombardement de nuit. Après la guerre on retrouve au 21e d'aviation, à Nancy.


Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1924, et nommé capitaine en 1926. Titulaire de la croix de guerre.


Le 17 janvier 1932, il part au centre d'aviation de Dakar et prend le commandement de l'escadrille numéro deux. Peu de temps avant sa mort, il reçoit la citation suivante à l'ordre de l'armée :

« Capitaine Gaston Bocquet, commandant l'escadrille numéro 2 de l'AOF, officiers aviateurs animés d'une audace et d'un cran superbe. Le 19 août 1932, est parti avec un seul appareil à la poursuite d'un rezzou qui venait d'infliger un échec à un de nos groupes nomades. L'ayant trouvé après de longues recherches, l'a attaqué à basse altitude à la bombe et à la mitrailleuse, malgré un feu violent de mousqueterie; lui tuant un homme, en blessant six, le mettant en complet désordre, ce qui a permis, à la faveur de celui-ci, à trois prisonniers de s'échapper et de rejoindre nos postes. »


Le 22 décembre 1932, le capitaine Gaston Bocquet trouva la mort dans les circonstances suivantes : se trouvant au centre d'aviation de Thies, près de Dakar, on lui mandat de rejoindre son escadrille à Nouachkat (Sénégal). Il s'y rendit et, en revenant, donna la chasse à un rezzou (bande de pillards). Il accomplit cette mission avec courage. Mais soudain, il fut pris dans une violente tempête de sable. Son appareil de bombardement très lourd, fut pris dans la tourmente et violemment plaqué au sol. Sa mort fut instantanée.

Lorsque la mort le frappa, sa mère était toujours domiciliée à Lens, rue Eugène-Bart prolongée. Il laissa une veuve et deux enfants. Son épouse était enceinte lorsqu'il trouva la mort.

Sources