Halte de Mencas
| Halte de Mencas | |
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| Références cadastrales | A 514 |
|---|---|
| Dates | 1893 |
| Particularités | convertie en habitation |
| Statut | privé |
L'ancienne halte de Mencas était implantée 32 rue de Bellefontaine.
Descriptif
Les gares et haltes étaient toutes bâties sur le même modèle : la halte était un bâtiment élevé et étroit en brique alors que les gares pouvaient être plus larges. La halte de Mencas a conservé son caractère de gare secondaire malgré l'ajout de bâtiments. Ainsi, on retrouve toujours le haut édifice de brique rectangulaire, assez étroit et comportant un étage, comme à la gare de Matringhem. Il est coiffé d'un toit en bâtière de faible pente. La façade de trois travées est percée de six baies rectangulaires sur deux niveaux, dont le linteau droit métallique est typique des constructions ferroviaires rurales. La vieille horloge est toujours présente sur la façade. Ici, on note également la présence d'un larmier de brique en saillie au dessus du linteau et un chaînage d'angle réalisé tantôt en béton, tantôt en brique. Un édifice, possiblement un ancien entrepôt, est accolé à la gare. Il est couvert d'un toit à un seul versant. Dans le prolongement de ce dernier, un hangar de tôle a été bâti. En 1990, selon André Accart, le hangar abritait toujours la lampisterie de la gare et ses toilettes.
C'est aujourd'hui une propriété privée.
Historique
La halte de Mencas-Bellefontaine a été construite entre 1891 et 1893. Elle était située sur la ligne de chemin de fer d'intérêt local d'Aire à Fruges qui fut inaugurée le 13 avril 1893. Le train s’arrêtait à Matringhem, Bellefontaine (hameau de Mencas), puis Dennebrœucq.Le chemin venant de Mencas et traversant Bellefontaine jusqu'à la halte fut élargi en 1910, une nécessité pour faciliter l'accès des voyageurs au chemin de fer.
Le « tortillard » passa à Bellefontaine durant presque 60 ans, et sa halte est toujours visible. La voie de chemin de fer passait entre la halte et la rivière, ce qui posa problème lors des crues, comme celle de 1974. On en suit le tracé par le chemin qui longe le cours d'eau.
Sources
- Mission d'inventaire du patrimoine, Sophie Léger & Maxence Watelle, Comité d'histoire du Haut-Pays et Communauté de communes du Canton de Fruges, 2012-2014.
- Archives départementales du Pas-de-Calais, 2O 11082, et S 948.
- André Accart, Le petit train de Thérouanne, 1990, p. 25 bis et ter.
