Jean-Louis-Auguste Martinache : Différence entre versions

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(Ajout de la biographie de Jean-Louis Auguste Martinache)
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Caporal au {{33e}} {{RI}}. Mort au bois de Beaumarais le 3 juillet 1915 (Marne) à 22 heures des suites de blessures.
 
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Jean-Louis Auguste Martinache était mineur de fond comme l'était son père, Jean-Louis travaille à la [[fosse N°5 de Lens]] à [[Avion]] détruite par les Allemands durant la Grande Guerre.
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==Liens internes==
 
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*[[Archives départementales du Pas-de-Calais]], état civil
 
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*Archives départementales du Pas-de-Calais, recrutement militaire 1 R 8178, matricule 2661 (Béthune)
 
*Archives départementales du Pas-de-Calais, recrutement militaire 1 R 8178, matricule 2661 (Béthune)
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*[http://gw.geneanet.org/zouzoubac?lang=fr;p=jean+louis+auguste;n=martinache Généalogie famille BACHELET-MARTINACHE]
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*[http://www.memorial-chemindesdames.fr/pages/regiment_detail.asp?regiment_id=340 {{33e}} {{RI}} au chemin des dames]
  
 
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Version du 31 janvier 2015 à 10:20

Jean-Louis Auguste Martinache est né le 20 octobre 1881 à Lens, fils d'Auguste Martinache et de Catherine Polart. Il était ouvrier mineur.

Caporal au 33e RI. Mort au bois de Beaumarais le 3 juillet 1915 (Marne) à 22 heures des suites de blessures.

Biographie

Jean-Louis Auguste Martinache était mineur de fond comme l'était son père, Jean-Louis travaille à la fosse N°5 de Lens à Avion détruite par les Allemands durant la Grande Guerre.

Ses 20 ans le place dans classe 1901, il se présente au bureau de recrutement de Béthune, le matricule 2661 lui est attribué.

Il fait son service militaire au sein du 145e RI et sera libéré le 27 septembre 1905 avec l'obtention d'un certificat de bonne conduite, à partir de ce moment,

il devient officier de réserve. Il effectuera son devoir à deux reprises du 30 août au 21 septembre 1909 et du 30 mai au 15 juin 1910.

L'armée le rattrape le 1er août 1914, jour de la mobilisation générale, il intègre le 33e régiment d'infanterie basé à Arras.

De septembre à décembre 1914, le régiment est engagé dans la vallée de l'Aisne, Chaudardes, bois des Buttes, bois de Beaumarais.

Il y est de nouveau engagé de mai à juillet 1915 aux bois des Buttes, bois franco-allemand, cote 87, bois de Beau-Marais, un combat terrible durant lequel Jean-Louis est grièvement blessé,

il succombera le 3 juillet vers 22 heures des suites de ses blessures.

Après une période d'instruction dans la région de Prouilly et Prévy, le régiment est en première ligne d’août à septembre 1915 dans les secteurs du bois franco-allemand, au mont Doyen et du bois de la Mine.

En septembre / octobre, le régiment est en repos au bois d'Hermonville.

D’octobre 1915 à février 1916, il est de nouveau engagé dans la vallée de l'Aisne (Berry-au-Bac, ferme de Moscou, cote 108, travaux de deuxième ligne vers Pévy et Roucy, secteur de la Miette, ferme du Choléra).

D’avril à août 1916, le régiment est de nouveau en ligne au Chemin des Dames (secteur de Vendresse, Beaulne, Chivy, Soupir).

De février à avril 1917, le régiment est en ligne dans la vallée de l'Aisne.

En avril 1917, il participe à l'offensive Nivelle dans le secteur de Craonnelle, tranchée du Balcon.

De mars à mai 1918, le régiment est en ligne dans les secteurs du bois de Beaumarais, Cuiry-lès-Chaudardes, la Ville-aux-Bois et Juvincourt.

Après ces nombreux épisodes, le régiment ne reviendra plus au Chemin des Dames.

Le 33e RI, en récompense des actes de bravoure à reçu deux citations à l'ordre de l'armée et la fourragère verte.

Jean-Louis Martinache est tombé au champ d'honneur au côté d'un capitaine qui marquera la France quelques années plus tard dont nom est Charles de Gaulle.

Jean-Louis Martinache repose aujourd'hui dans la tombe 2955 de la nécropole nationale Beaurepaire créée en 1915, située au bord de la D925, à la sortie de Pontavert,

direction Beaurieux, cette nécropole de 24.520 m², contient 6.694 corps, dont 1.364, en ossuaire.

On y trouve également les tombes de soixante-sept Britanniques (tués en octobre 1914 et de mai à octobre 1918) et cinquante-quatre Russes.

Son est Inscrit sur le monument aux morts de la compagnie des mines de Lens, Plaque 55.

Liens internes

Sources