L'histoire locale dans le Pas-de-Calais : Différence entre versions
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Version du 6 décembre 2011 à 20:50
L’histoire locale, au sens très large du terme, est chose ancienne sur les territoires ayant formé le Pas-de-Calais, si on veut bien considérer que cette discipline s’intéresse en priorité aux lieux et aux hommes.
Sommaire
Avant l’an 1200
- Les travaux historiques émanent en premier lieu des clercs, et principalement des moines qui vivent dans les abbayes. Seule la langue latine est alors utilisée.
- Les premières œuvres relèvent de l’hagiographie, c’es-à-dire qu’elles concernent la vie des saints locaux et qu’elles visent à édifier les clercs et les chrétiens par leurs mérites. Ces productions émanent généralement des abbayes que ceux-ci ont contribué à fonder, mais elles ont été souvent remaniées par la suite. La Vita Audomari (Vie de Saint-Omer) est la plus ancienne de celle qui nous a été conservée, puisqu’elle date du IXe siècle.
- La Renaissance carolingienne voit la floraison de nouveaux genres, tout d’abord les Annales dont nous ont parvenues celles des abbayes de Saint-Vaast d’Arras et de Saint-Bertin. Celles-ci ont cependant une portée générale et le local n’y apparait qu’incidemment. Les cartulaires- chroniques concernent surtout l’histoire des abbayes. Folquin, moine de Saint-Bertin, a réalisé celui de son abbaye vers 1960 ; il s’est nourri des archives qui y étaient conservées.
- Enfin, on note l’émergence des généalogies. La plus ancienne, qui concerne les comtes de Flandre, fut l’œuvre de Witger, un moine de Saint-Bertin.
Le temps des chroniqueurs (1200-1600)
L’histoire du XVIIe siècle à la Révolution
Le temps des sociétés savantes (1830-1945)
L’Université et l'histoire locale
Les travaux pionniers
Dans le sillage de la nouvelle histoire
Tendances actuelles
Les thèses
- Pierre Leman
- Yves-Marie Hilaire
- Roland Delmaire
- Ronald Hübscher
- Gilles Pouchain
- Philippe Moulis
- Mathieu Fontaine