L'histoire locale dans le Pas-de-Calais : Différence entre versions

De Wikipasdecalais
Aller à : navigation, rechercher
(Les thèses)
(Les thèses)
Ligne 54 : Ligne 54 :
 
===Dans le sillage de la nouvelle histoire===
 
===Dans le sillage de la nouvelle histoire===
 
===Tendances actuelles===
 
===Tendances actuelles===
===Les thèses===
+
===Les travaux universitaires===
[[Thèses de doctorat (histoire du Pas-de-Calais)|Les thèses de doctorat]]
+
* [[Les colloques]]
 +
* [[Thèses de doctorat (histoire du Pas-de-Calais)|Les thèses de doctorat]]
 +
* [[DEA, DES, Maîtrises, Masters 1 et 2]]
  
 
==La floraison des associations d’histoire locale (depuis 1945)==
 
==La floraison des associations d’histoire locale (depuis 1945)==

Version du 18 décembre 2011 à 10:47

L’histoire locale, au sens très large du terme, est chose ancienne sur les territoires ayant formé le Pas-de-Calais, si on veut bien considérer que cette discipline s’intéresse en priorité aux lieux et aux hommes.

Avant l'an 1200

  • Les travaux historiques émanent en premier lieu des clercs, et principalement des moines qui vivent dans les abbayes. Seule la langue latine est alors utilisée.
  • Les premières œuvres relèvent de l’hagiographie, c’est-à-dire qu’elles concernent la vie des saints locaux et qu’elles visent à édifier les clercs et les chrétiens par leurs mérites. Ces productions émanent généralement des abbayes que ceux-ci ont contribué à fonder, mais elles ont été souvent remaniées par la suite. La Vita Audomari (Vie de saint Omer) est la plus ancienne de celle qui nous a été conservée, puisqu’elle date du IXe siècle.
  • La Renaissance carolingienne voit la floraison de nouveaux genres, tout d’abord les Annales dont nous ont parvenues celles des abbayes de Saint-Vaast d’Arras et de Saint-Bertin. Celles-ci ont cependant une portée générale et le local n’y apparait qu’incidemment. Les cartulaires, chroniques concernent surtout l’histoire des abbayes. Folquin, moine de Saint-Bertin, a réalisé celui de son abbaye vers 960; il s’est nourri des archives qui y étaient conservées. Il ouvre ainsi la série des chroniques bertiniennes qui connaîtront des prolongements dans les siècles suivant avec le livre de Simon et Iperius.
  • Enfin, on note l’émergence des généalogies. La plus ancienne, qui concerne les comtes de Flandre, fut l’œuvre de Witger, un moine de Saint-Bertin. Elle fut rédigée entre 951 et 959.

Le temps des chroniqueurs (1100-1600)

L'histoire ecclésiastique

L'histoire ecclésiastique reste un genre assez fécond durant les beaux siècles du moyen-âge. Elle émane toujours des clercs qui produisent leurs oeuvres en latin. Jean d'Ypres,mort en 1383 plus connu sous le nom d'Iperius donne une nouvelle version d'une Chronique de Saint-Bertin jusqu'en 1294. Baldéric, qui fut chantre de l'église de de Thérouanne, produit au XIIe siècle une chronique de Cambrai et de Saint-Vaast. On peut supposer que l'évêché de Thérouanne fit également l'objet d'une chronique que les historiens anciens ont connu sous le nom de Chronicon Morinense. Guillaume d'Andres rédige au XIIIe siècle une chronique de son abbaye, nourrie de ses chartes. L'abbaye de Clairmarais dispose aussi de sa chronique avant la fin du XIIIe siècle.

Des chroniques attachées aux grandes familles

C'est peut-être Lambert, curé d'Ardres (1160-1227), qui inaugure pour nos territoires ce nouveau genre dans une Historia comitum Ghisnensium, ou Chronique de Guînes et d'Ardres, dans lquelle il retrace l'histoire de ces deux familles seigneuriales. Citons aussi Baudouin d'Avesnes, dont la Chronique concerne plutôt le Hainaut, mais qui par la matière généalogique qu'il y développe, s'intéresse à quelques familles qui lui sont apparentées (les châtelains de Saint-Omer, les Créquy, etc..)

Les chroniqueurs

A partir du XIIIe siècle, les oeuvres historiques sont écrites aussi dans la langue française. Dès le XIVe siècle, fleurissent quelques chroniques de Flandre et d'ailleurs, anonymes pour la plupart, mais dont certaines ont pu être l'oeuvre d'Artésiens ou de Boulonnais, puisque la matière locale est fortement présente dans leurs écrits. On notera, à titre d'exemple, la Chronique Artésienne, du début du XIVe siècle, une Chronique anonyme de Flandre, conservée à la Bibliothèque de Saint-Omer.

Au XVe siècle, si les plus grands chroniqueurs restent attachés aux ducs de Bourgogne, dont ils retracent la geste politique, quelques-uns, moins importants, fournissent des oeuvres pittoresques où le local trouve bien sa place, tels Jacques du Clercq. Au XVIe siècle, Louis Brésin, natif de Vaudringhem, poursuivra dans cette voie.

La généalogie

Ce sont encore les familles comtales qui font l'objet de généalogies. Et tout d'abord, la famille de Flandre. Witger trouve, dans ce créneau, de nombreux continuateurs qui ne se contenent pas d'actualiser la généalogie, au fur et à mesure du temps qui passe, mais qui peu à peu, construisent la légende des origines de Flandre, en y intégrand les grands forestiers. Lambert de Saint-Omer, en son Liber Floridis fournit même, vers 1120, une ascendance qui remonte à Priam, duc des Troyens. Cette matière flamande reste alimentée par les moines de Saint-Bertin, relayés dès le XIIe siècle, par ceux de Clairmarais.

Pour ce qui est des comtes de Boulogne, c'est tout d'abord à une ascendance prestigieuse de Godefroy de Bouillon, premier roi de Jérusalemm, que l'on s'est attaché dès la fin du XIe siècle. On le fait remonter jusqu'à Priam, père de Faramond, par les ducs de Namur. Vers 1200, Lambert d'Ardres fournit quelques éléments généalogiques empreints de légende. C'est cependant au sein de l'abbaye de Saint-Wulmer de Samer que se contruira la grande généalogie des comtes, dans le courant du XIIIe siècle, généalogie largement légendaire pout tout ce qui est antérieur à l'an mil.

L’histoire du XVIIe siècle à la Révolution

Le temps de l'érudition

Les auteurs

  • Ferry de Locre
  • Aubert le Mire
  • Jean-Robert Hannedouche de Rebecque
  • Dom Estienne Le Pez

L'histoire provinciale

Le temps des sociétés savantes (1830-1945)

Les sociétés savantes créées avant 1945

L’Université et l'histoire régionale et locale

Les travaux pionniers

Dans le sillage de la nouvelle histoire

Tendances actuelles

Les travaux universitaires

La floraison des associations d’histoire locale (depuis 1945)

Les associations

Histoire locale

Généalogie

Les associations de soutien