L'histoire locale dans le Pas-de-Calais

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L’histoire locale, au sens très large du terme, est chose ancienne sur les territoires ayant formé le Pas-de-Calais, si on veut bien considérer que cette discipline s’intéresse en priorité aux lieux et aux hommes.

Avant l’an 1200

  • Les travaux historiques émanent en premier lieu des clercs, et principalement des moines qui vivent dans les abbayes. Seule la langue latine est alors utilisée.
  • Les premières œuvres relèvent de l’hagiographie, c’es-à-dire qu’elles concernent la vie des saints locaux et qu’elles visent à édifier les clercs et les chrétiens par leurs mérites. Ces productions émanent généralement des abbayes que ceux-ci ont contribué à fonder, mais elles ont été souvent remaniées par la suite. La Vita Audomari (Vie de Saint-Omer) est la plus ancienne de celle qui nous a été conservée, puisqu’elle date du IXe siècle.
  • La Renaissance carolingienne voit la floraison de nouveaux genres, tout d’abord les Annales dont nous ont parvenues celles des abbayes de Saint-Vaast d’Arras et de Saint-Bertin. Celles-ci ont cependant une portée générale et le local n’y apparait qu’incidemment. Les cartulaires- chroniques concernent surtout l’histoire des abbayes. Folquin, moine de Saint-Bertin, a réalisé celui de son abbaye vers 1960 ; il s’est nourri des archives qui y étaient conservées.
  • Enfin, on note l’émergence des généalogies. La plus ancienne, qui concerne les comtes de Flandre, fut l’œuvre de Witger, un moine de Saint-Bertin.

Le temps des chroniqueurs (1200-1600)

L’histoire du XVIIe siècle à la Révolution

Le temps des sociétés savantes (1830-1945)

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Dans le sillage de la nouvelle histoire

Tendances actuelles

Les thèses

La floraison des associations d’histoire locale (depuis 1945)