Les frères Dechamps : Différence entre versions
(Page créée avec « == Les origines== Les « frères Dechamps » sont connus dans le Pas-de-Calais pour avoir produit une grande partie des monuments aux morts après la Grande Guerre. Cett... ») |
|||
| Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
*[[Monument aux morts d'Acquin]] | *[[Monument aux morts d'Acquin]] | ||
*[[Monument aux morts d'Aix-en-Ergny]] | *[[Monument aux morts d'Aix-en-Ergny]] | ||
| + | *[[Monument aux morts d'Alette]] | ||
| + | *[[Monument Irénée et René Chevalier à Alette]] | ||
| + | *[[Monument aux morts d'Alquines]] | ||
| + | *[[Calvaire de la guerre d'Avondance]] (la commune n'a pas eu à déplorer de morts) | ||
| + | *[[Monument aux morts d'Azincourt]] | ||
| + | *[[Monument de la bataille d'Azincourt]] (1963) | ||
===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de [[Montreuil-sur-Mer]]=== | ===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de [[Montreuil-sur-Mer]]=== | ||
| Ligne 17 : | Ligne 23 : | ||
*[[Monument aux morts d'Aix-en-Issart]] | *[[Monument aux morts d'Aix-en-Issart]] | ||
| − | ===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de [[Lillers]]=== | + | ===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps-Lefevre de [[Lillers]]=== |
| + | *[[Monument aux morts d'Aumerval]] | ||
===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de [[Frévent]]=== | ===Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de [[Frévent]]=== | ||
| Ligne 25 : | Ligne 32 : | ||
[[Catégorie:Femme et homme du Pas-de-Calais]] | [[Catégorie:Femme et homme du Pas-de-Calais]] | ||
| − | {{Portail | + | {{Portail mémoires de pierre}} |
Version du 20 janvier 2014 à 20:06
Les origines
Les « frères Dechamps » sont connus dans le Pas-de-Calais pour avoir produit une grande partie des monuments aux morts après la Grande Guerre. Cette famille de marbriers est originaire de Soignies, ville du Hainaut d'où l'on extrait la « pierre de Soignies », une pierre bleue de qualité se prêtant bien à la taille. Le Traité de Paris en 1815, qui ramène les frontières françaises à leur état antérieur à 1792, l'industrie marbrière de cette région va pâtir de nouvelles taxes douanières instaurées par la France sur l'import de la pierre taillée depuis la future Belgique (créée en 1830). De nombreux carriers, marbriers et tailleurs passèrent en France pour s'éviter le coût de ces taxes. Puis au fil du XIXe siècle, des tailleurs, graveurs, sculpteurs, viennent s'installer en France pour s'y installer à leur compte. C'est le cas de la famille Dechamps vers 1880.
L'extension géographique
Les deux frères, Florimond et Jean-Baptiste, s'installent à Béthune puis à Fruges. Associés au départ, Florimond vend tous ses biens en Belgique en 1890 pour s'installer à Lillers. La marbrerie de Fruges, est aujourd'hui encore, intitulée "Dechamps frères". Jean-Baptiste reste lui sur Fruges, occupant un atelier en bas de la rue Cavée, avant de s'installer rue de la Gare, presque en face de l'actuelle marbrerie. Ses deux fils, Jules et Émile, vont poursuivre l’entreprise familiale en exauçant le vœu de leur père, celui d'étendre leur société sur un secteur géographique large comprenant Montreuil-sur-Mer, Fruges, Lillers et Frévent. Jules partit monter son atelier rue du cimetière à Frévent en 1902, et Émile en fit autant : son magasin qui fonctionna de 1910 à 1927 était situé dans la Grande Rue (rue Pierre Ledent) de Montreuil-sur-Mer, et son atelier près de la porte de France.
Les monuments de la Grande Guerre
Les lendemains de la Grande Guerre sont grands consommateurs de marbres, funéraires tout d'abord, à cause des nombreuses inhumations de soldats, puis commémoratifs ensuite lorsque la mémoire collective instaure des monuments aux morts dans chaque commune ou presque à partir des années 1920. Le travail est alors immense et les commandes affluent sans répit chez les marbriers. Les Dechamps travaillent la pierre de Soignies, le Lunel de Marquise ou la pierre de Chauvigny, pour produire des monuments en forme de pyramide, des stèles, ou encore des piédestaux destinés à recevoir une statue. Les paroisses commandent également des plaques gravées des noms des victimes de guerre qu'elles installent aux murs des nefs de leurs églises.
Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de Fruges
- Monument aux morts d'Acquin
- Monument aux morts d'Aix-en-Ergny
- Monument aux morts d'Alette
- Monument Irénée et René Chevalier à Alette
- Monument aux morts d'Alquines
- Calvaire de la guerre d'Avondance (la commune n'a pas eu à déplorer de morts)
- Monument aux morts d'Azincourt
- Monument de la bataille d'Azincourt (1963)
Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de Montreuil-sur-Mer
- Monument aux morts d'Airon-Notre-Dame
- Monument aux morts d'Airon-Saint-Vaast
- Monument aux morts d'Aix-en-Issart
Les œuvres produites par l'atelier Dechamps-Lefevre de Lillers
Les œuvres produites par l'atelier Dechamps de Frévent
Sources
- Pierre Dechamps, Guerres et pierres, Ecques, 2000.
