Louis Mercier

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Médaillon à l'entrée de la basilique de Notre-Dame de Lorette
Médaillon à l'entrée de la basilique de Notre-Dame de Lorette

État civil

Louis Mercier est né le 4 août 1856 à Anzin (Nord). Il est mort le 26 janvier 1927[1].

Parcours professionnel

  • À sa sortie de l'école Polytechnique, il entre comme ingénieur des mines à la compagnie des mines d'Anzin (de 1877 à 1895).
  • Directeur général de la compagnie des mines de Béthune. À la compagnie des mines depuis le 1er mai 1895, il a travaillé à son développement en poussant l'extraction de 965.000 tonnes en 1895 à 2.500.000 tonnes en 1913. Il a maintenu l'exploitation pendant la guerre 1914-1918, alors qu'une partie de la concession avait été envahie par les soldats allemands.
  • Président du conseil d'administration de la société des aciéries de France (juillet 1907). Durant la Grande Guerre, il a remis en marche les aciéries d'Isbergues qui avait été abandonnée à la mobilisation. Dès l'origine de la fabrication des projectiles par l'industrie privée, il a organisé celle-ci à Bordeaux dans les ateliers de la société Dyle et Bacalan. Sous son impulsion, fut créée la première usine du monde d’ammoniac de synthèse au complexe carbo-chimique de Mazingarbe.
  • Président du conseil d'administration de la société des chantiers navals français
  • Président du conseil d'administration de la société de l'Ouemza
  • Président de la société des ingénieurs civils
  • Membre de la commission de direction du comité des forges de France
  • Membre du bureau du comité central des Houillères de France
  • Vice-président de la société de l'industrie minérale (district du Nord)
  • Censeur de la Banque de France
  • Membre du comité de perfectionnement du Conservatoire des Arts et Métiers

Activités diverses

  • Trésorier du Comité de Lorette
  • Collectionneur de meubles et objets d'art

Distinctions honorifiques

  • Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 2 février 1922 au titre des Travaux publics) ; Officier de la Légion d'honneur (décret du 20 octobre 1911 au titre du Commerce) ; Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 6 janvier 1902 au tritre des Travaux publics)
  • Officier de l'Ordre du British Empire
  • Chevalier de l'Ordre de Léopold (10 décembre 1908), puis Commandeur du même Ordre
  • Cité à l'ordre du pays le 24 octobre 1919 :

« Par sa fermeté de caractère, sa présence constante de jour comme de nuit aux points les plus exposés, son exemple incessant a su maintenir en place le personnel, lui conserver son moral excellent et sauver les travaux des fonds et cela malgré une grave intoxication par les gaz. »

Sources

Notes

  1. Fervent chrétien, Monseigneur Julien assura son oraison funèbre.