Monument à la compagnie Nazdar de Neuville-Saint-Vaast

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Monument à la compagnie Nazdar de Neuville-Saint-Vaast
Neuville-saint-vaast monument nazdar2.jpg
Localisation entre Neuville-Saint-Vaast et Souchez

Monument aux volontaires Tchécoslovaques engagés auprès de la France au cours de la Grande Guerre. Il est situé en bordure de la toute départementale d'Arras à Béthune entre la Targette (commune de Neuville-Saint-Vaast) et Souchez, au lieu-dit Mont de Mortier.


Il se trouve à l'entrée du cimetière militaire tchécoslovaque.


Le monument rappelle le geste d'un des volontaires qui marqua le plus profondément la mémoire des compatriotes et des citoyens tchèques : le légendaire porte-drapeau de la « Compagnie Nazdar », le soldat Karel Bezdicek. Originaire de la ville de Sezemice u Pardubic, il tomba frappé d’une balle dans la tranchée allemande, le corps enveloppé du drapeau tchèque. Il symbolisa dès cette époque le premier soldat tchèque libre, porteur du drapeau frappé du lion tchèque.


Le monument est l'œuvre de HRVSKA, il représente un soldat assis qui recueille sur ses genoux la dépouille d’un de ses camarades mort pour la Liberté. Tout deux serrent le drapeau de la patrie défendue. Il a été inauguré le 31 mai 1925.


Texte de l'épitaphe

« ZVOLILI ZEMRITI ZA SVOBODU (ils ont choisi de mourir pour la Liberté)

Ici le 9 mai 1915, les volontaires Tchécoslovaques ont combattu pour leur patrie et pour la France »


Inauguration du monument

Le journal le Réveil du Nord évoque l’inauguration du monument aux volontaires tchécoslovaques dans son édition du 1er juin 1925 :

« M. Stephen Osusky, ministre de la République Tchécoslovaque à Paris, a prononcé un discours à l’inauguration du monument élevé près de Neuville-Saint-Vaast, à la mémoire des volontaires thécoslovaques tués dans la bataille de la Targette le 19 mai 1915. Le ministre a rappelé la situation du peuple tchécoslovaque au moment de la déclaration de la guerre de 1914, la participation des volontaires de ce pays à cette dernière et l’héroïsme au cours des sanglantes batailles qui se déroulèrent. Il a conclu : « les bras qui portaient et qui maniait les armes étaient soutenus par la foi en une meilleure destinée de leur patrie. Leur sang versé sur ce sol français, c’était l’expression la plus puissante de l’âme tchécoslovaque. Ceux qui sont tombés sur ce sol avaient choisi de mourir pour la liberté, afin que nous puissions vive pour elle. Ils se sont immolés dans leur suprême sacrifice sur son autel, sur l’autel de cette liberté qui n’opprime pas, mais qui ne se laisse pas opprimer. En venant inaugurer ce monument, nous sommes venus dédier notre vie à cette liberté pour laquelle nos frères sont morts ». »

Le monument dans les années vingt
Le monument à la compagnie Nazdar