Monument aux morts d'Éleu-dit-Leauwette : Différence entre versions

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* [[Henri Bernard (1938-1960)]]
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* [[Jacques Campion (1939-1960)]]
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* [[Albert Laurent (1940-1961)]]
  
 
==Galerie photo==
 
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Version du 1 avril 2015 à 20:54

Monument aux morts d'Éleu-dit-Leauwette
Éleu-dit-Leauwette église.jpg
Localisation Éleu-dit-Leauwette, place Louis Virel, face à la mairie
Conflits commémorés 1914-1918, 1939-1945
Marbrier Marbrerie générale Gourdon, Paris

Descriptif

Le monument fut exécuté par les marbreries parisiennes Gourdon, en pierre dure silicatée, avec trois panneaux de marbre. Les motifs appliqués en galvano bronze représentent la croix de guerre, la palme, la couronne et un casque.

Historique

Le monument fut inauguré le dimanche 1er août 1926. Il a été financé avec une subvention de l'État de 180 francs, une souscription publique de 2.783, 80 francs, et une subvention communale de 5.566,20 francs.

Le journal l'Avenir de Lens du 5 août 1926 relate la cérémonie d'inauguration, avec une certaine ironie quant au refus de l'harmonie municipale de jouer la Marseillaise... :

« Eleu a inauguré dimanche le monument aux morts élevé à la mémoire de ses enfants morts pour la France. Une foule immense avait tenu à honorer comme il convient la mémoire de nos héros. La municipalité et son maire avaient bien fait les choses. Il y eut sans doute un peu trop de gaieté en ce jour de recueillement - N'est-ce pas Juste Evrard, quoique votre réclame politique ne fut pas de circonstance vos remarques à l'égard des grands morts ne sont malheureusement par trop vraies - car réellement on oublie trop vite le sacrifice accompli par plus de six millions de Français dont 1500 mille ont donné leur vie, autant d'autres ont été mutilés dans leur chair et parmi ces derniers que des milliers sont allés rejoindre leur 1500 mille camarades.

Somme toute, l'inauguration du monument aux enfants d'Éleu morts pour la France eut été une manifestation imposante outre la petite remarque à l'égard du citoyen Juste Evrard remplaçant son frère le citoyen député Raoul Évrard, les discours ardemment pacifistes des différents orateurs furent bien accueillis du public. Seulement... il manqua quelque chose, à la tombée du voile les enfants des écoles d'Éleu firent entendre l'hymne national aux grands applaudissements de la foule qui à l'issue des discours attendit vainement que cet hymne fut joué par l'harmonie municipale d'Avion qui pour toutes autres raisons avait envahi le kiosque avant les officiels.

Malgré l'intervention du maire d'Éleu, cette phalange musicale qui se dit grande par la voix de son illustrissime président M. Duvieubourg se refusa à l'exécution de la Marseillaise. Amis lecteurs, vous jugez de l'effet produit. Les officiels quelque peu déconcertés quittèrent la tribune pour laisser les ultras purs exécuter leur concert.

L'harmonie libre d'Avion qui succéda à l'harmonie municipale termina par l'exécution de la Marseillaise qui fut redemandée une deuxième fois par le public, un peu plus sensé que les Duvieubourg et compagnie. À quand les inaugurations dans le complet recueillement, et dans le vrai cadre qu'elles comportent. »

Liste des noms inscrits

1914-1918

Victimes militaires Victimes civiles
Pierre-Edmond Lecoeuvre Louis Leveque Mme Bedo
Auguste Guffroy Omer Decroix Mme Brunelot
Victor Crepin Alexandre Goudal Henri Hodiquet
Paul Paggiolo Paul Brunelot Mme Dupuich
Clément Poulain Victor Torque Mme Gauthier
Paul Lobidel Charles Lanciaux Yvonne Lenseigne
Anatole Bastien Alphonse Laurent Marcelle Thobois
Henri Gauthier Elie Daudruy Berthe Yas
Fidèle Cherquiere François Lobidel Mme Dessaintes
Gaston Marette Maurice Allart Romanie Dumarey
Auguste Piette Edmond Lietard Mme Dupriez
Alfred Bouton Auguste Lutse
Eugène Marette Paul Allart
Alphonse Sauvage Jules Codevelle

1939-1945

Algérie

Galerie photo


Sources