Roger Delannoy : Différence entre versions

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Il fit ses études à l'École Moderne de Doullens (Somme). À l'âge de 10 ans, au début de la mécanisation agricole dans son village, il se fit remarquer dans le montage des tapis transporteurs sur les moissonneuses lieuses. Vite il fut surnommé " Le petit mécanicien ".
 
Il fit ses études à l'École Moderne de Doullens (Somme). À l'âge de 10 ans, au début de la mécanisation agricole dans son village, il se fit remarquer dans le montage des tapis transporteurs sur les moissonneuses lieuses. Vite il fut surnommé " Le petit mécanicien ".
  
Pendant la première guerre mondiale son père Alix, alors mobilisé, lui adressa régulièrement des cartes postales en rapport avec les évènements. Sur ces dernières, il insista beaucoup sur les valeurs morales et physiques, nécessaires pour défendre le France. Sur le patriotisme, la résistance face à l'ennemi, les sacrifices à endurer parfois jusqu'à l'extrême, aller jusqu'au bout de ce que l'on entreprend, les disciplines à imposer au corps et à l'esprit, l'importance à connaître la culture française et les technologies du moment. Un nombre important de recommandations qui forgèrent la façon de penser de Roger, puisque il les appliqua par la suite tout au long de sa vie. Courant cette guerre, les Anglais ayant installé un terrain d'aviation entre [[Rougefay]] et [[Boffles]], Roger en bicyclette avec son frère sur le cadre le fréquentera souvent. Il était admiratif devant le décollage et l'atterrissage de ces machines volantes. À cette époque il désirait être aviateur. En âge de choisir un métier, sachant ce qu'il voulait et ayant du caractère, Roger fit part à son Père de son désir de ne pas reprendre plus tard l'exploitation agricole et de se consacrer dés maintenant à sa formation pour ses passions, la mécanique, l'électricité et la radio T.S.F. Cela ne se fit pas dans le calme, mais ne cédant pas, son Père finit par se ranger à son avis. Il l'envoya à [[Auxi-le-Château]] prendre contact avec l'établissement Labey. S'étant fait remarqué chez eux par ses facilités, il fut embauché comme apprenti. Cela l'obligea à loger sur place en attendant de faire la route en motocyclette. Appelé sous les drapeaux à 20 ans, il fit 2 ans de service actif au {{3e}} Génie à [[Arras]]. Il fut muté par la suite au {{551e}} RCC Chars d'assaut de combat. Réserviste, il dut faire des stages de perfectionnement au camp de Mourmelon.     
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Pendant la première guerre mondiale son père Alix, alors mobilisé, lui adressa régulièrement des cartes postales en rapport avec les évènements. Sur ces dernières, il insista beaucoup sur les valeurs morales et physiques, nécessaires pour défendre le France. Sur le patriotisme, la résistance face à l'ennemi, les sacrifices à endurer parfois jusqu'à l'extrême, aller jusqu'au bout de ce que l'on entreprend, les disciplines à imposer au corps et à l'esprit, l'importance à connaître la culture française et les technologies du moment. Un nombre important de recommandations qui forgèrent la façon de penser de Roger, puisque il les appliqua par la suite tout au long de sa vie. Courant cette guerre, les Anglais ayant installé un terrain d'aviation entre [[Rougefay]] et [[Boffles]], Roger en bicyclette avec son frère sur le cadre le fréquentera souvent. Il était admiratif devant le décollage et l'atterrissage de ces machines volantes. À cette époque il désirait être aviateur. En âge de choisir un métier, sachant ce qu'il voulait et ayant du caractère, Roger fit part à son Père de son désir de ne pas reprendre plus tard l'exploitation agricole et de se consacrer dés maintenant à sa formation pour ses passions, la mécanique, l'électricité et la radio T.S.F. Cela ne se fit pas dans le calme, mais ne cédant pas, son Père finit par se ranger à son avis. Il l'envoya à [[Auxi-le-Château]] prendre contact avec l'établissement Labey. S'étant fait remarqué chez eux par ses facilités, il fut embauché comme apprenti. Cela l'obligea à loger sur place en attendant de faire la route en motocyclette. Appelé sous les drapeaux à 20 ans, il fit 2 ans de service actif au {{3e}} Génie à [[Arras]]. Il fut muté par la suite au 551e RCC Chars d'assaut de combat. Réserviste, il dut faire des stages de perfectionnement au camp de Mourmelon.     
  
 
[[Catégorie:Résistant du Pas-de-Calais|D]]
 
[[Catégorie:Résistant du Pas-de-Calais|D]]

Version du 21 janvier 2012 à 20:28

Roger Delannoy est né le 6 janvier 1905 à Rougefay. Il est le fils de Alix Léopold Delannoy, qui fut maire à Rougefay, et d'Eugénie Lefebvre.

Il fit ses études à l'École Moderne de Doullens (Somme). À l'âge de 10 ans, au début de la mécanisation agricole dans son village, il se fit remarquer dans le montage des tapis transporteurs sur les moissonneuses lieuses. Vite il fut surnommé " Le petit mécanicien ".

Pendant la première guerre mondiale son père Alix, alors mobilisé, lui adressa régulièrement des cartes postales en rapport avec les évènements. Sur ces dernières, il insista beaucoup sur les valeurs morales et physiques, nécessaires pour défendre le France. Sur le patriotisme, la résistance face à l'ennemi, les sacrifices à endurer parfois jusqu'à l'extrême, aller jusqu'au bout de ce que l'on entreprend, les disciplines à imposer au corps et à l'esprit, l'importance à connaître la culture française et les technologies du moment. Un nombre important de recommandations qui forgèrent la façon de penser de Roger, puisque il les appliqua par la suite tout au long de sa vie. Courant cette guerre, les Anglais ayant installé un terrain d'aviation entre Rougefay et Boffles, Roger en bicyclette avec son frère sur le cadre le fréquentera souvent. Il était admiratif devant le décollage et l'atterrissage de ces machines volantes. À cette époque il désirait être aviateur. En âge de choisir un métier, sachant ce qu'il voulait et ayant du caractère, Roger fit part à son Père de son désir de ne pas reprendre plus tard l'exploitation agricole et de se consacrer dés maintenant à sa formation pour ses passions, la mécanique, l'électricité et la radio T.S.F. Cela ne se fit pas dans le calme, mais ne cédant pas, son Père finit par se ranger à son avis. Il l'envoya à Auxi-le-Château prendre contact avec l'établissement Labey. S'étant fait remarqué chez eux par ses facilités, il fut embauché comme apprenti. Cela l'obligea à loger sur place en attendant de faire la route en motocyclette. Appelé sous les drapeaux à 20 ans, il fit 2 ans de service actif au 3e Génie à Arras. Il fut muté par la suite au 551e RCC Chars d'assaut de combat. Réserviste, il dut faire des stages de perfectionnement au camp de Mourmelon.