Stade d'eau vive de Saint-Laurent-Blangy

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En plein cœur de Saint-Laurent-Blangy, le stade d'eau vive est installé sur le site des anciennes malteries Laurent. La friche occupait une île formée par la Scarpe et un bras de décharge de la rivière. Le parcours présente une longueur de 320 mètres dont 180 mètres pour le bras artificiel et 140 mètres pour la Scarpe. La maîtrise du débit d'eau permet de moduler les difficultés et de passer à l'initiation à la compétition.


Stade d'eau vive de Saint-Laurent-Blangy, 1997

Historique du projet

  • Début des années 1990 : la municipalité de Saint-Laurent-Blangy se retrouve avec une friche industrielle de plusieurs hectares en plein centre-ville, suite à la fermeture des malteries Laurent (installées sur le site avant la première guerre mondiale). D'imposants silos élevaient leurs silhouettes et justifiaient l'image de banlieue industrielle d'Arras qui collait à Saint-Laurent-Blangy. La friche occupait une île formée par la Scarpe et un bras de décharge de la rivière.
  • Mars 1992 : le dernier silo est détruit et la municipalité vote la création d'une base sportive de canoë-kayak et l'étude de l'aménagement du bras de décharge de la Scarpe en bassin d'eau vive.
  • Fin novembre 1992 : présentation de la maquette du site, conçue par les services hydrauliques d'électricité de France d'Annecy. On pensait alors ouvrir le site deux ans après, toutefois il fallut plus de temps pour convaincre les partenaires du projet, le Conseil régional et le Conseil général du Pas-de-Calais.

Par ailleurs, les travaux furent délicats : dégagement de l'île des malteries de tous ses gravats, creusement de la rivière artificielle (150 mètres), mise en place des plaques de béton, implantation des points d'ancrage des obstacles. Les concepteurs du site profitèrent de la présence d'une écluse en aval de la Scarpe et d'un dispositif de vannage sur le bras de décharge pour jouer avec le déniveler de deux mètres et alimenter la rivière artificielle avec un débit naturel de trois mètres cubes seconde. Pour produire un torrent, on installa six pompes situées au début du parcours qui aspirent l'eau du bras de décharge et la rejettent dans la rivière artificielle. Le débit naturel peut alors être multiplié par quatre, chacune des pompes apportant environ un mètre cube cinq par seconde, soit au total douze mètres cubes.


  • Samedi 28 septembre 1996 : Ouverture et inauguration du stade.
  • Après 1996 : implantation d'un hangar à bateaux, d'un atelier de réparations, de vestiaires, de douches, etc.


La ville soutint la candidature de Lille pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2004, car le stade d'eau vive aurait alors accueilli l'épreuve de slalom de canoë-kayak. Mais la candidature française ne fut pas retenue.

Sources

Lien externe