Église Saint-Martin d'Hézecques : Différence entre versions

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Version du 15 février 2012 à 22:10

Église Saint-Martin d'Hézecques
Hézecques église 1.jpg
Informations
Dédicace saint Martin
Dates de construction XIIe, XVIe siècles
Particularités
Classement
Accessibilité fermée au public


Les origines

D’origine romane, l’église d’Hézecques fait partie des rares édifices ruraux qui n’ont pas subi de reconstruction au XIXe siècle. Sa nef a été bâtie au XIIe siècle, son chœur et sa tour au XVIe.

Les travaux de 1765

Après l’écroulement de l’un des contreforts de l’église, l’abbé Desmons demande la réparation de la muraille. Un acte notarié du 9 juin relate l’adjudication des travaux à deux maîtres maçons de Fruges, Jean Tellier et François Plice : le contrefort éboulé doit être refait à neuf en briques « bien cuites », ainsi que l’arcade du portail, les piliers du clocher doivent être démontés et remontés en brique également, la façade et la muraille côté cimetière sont à réparer en brique.

À la Révolution

Tout le mobilier de l’église d’Hézecques est mis en sûreté chez les particuliers chez qui on disait la messe. L’église n’a pas été vendue, mais a servi à faire du salpêtre et il existe une famille en 1861 qu’on appelle encore « les enfants du salpêtrier », elle est rendue au culte pendant la Restauration. Des deux cloches, la plus petite est descendue et amenée à Montreuil pendant la tourmente. Après la Révolution, tout le mobilier reprend place dans l’église, et les ornements retournent dans une armoire de la sacristie, restée intacte.

Travaux et aménagements ultérieurs

  • 1854 : on fait peindre et dorer le maître-autel, l’autel de la Ste Vierge et celui de Jésus-Flagellé
  • 1860 : érection d’un chemin de croix le 3e dimanche de septembre, par le doyen de Fruges
  • 1914-17 : réparations à la tour (rejointage) et au clocher, couverture de toute l’église sauf le chœur (entrepreneur Gau-Davene en-tête), gouttières, abat-sons, zingage et faîtage, briques (4000 F de travaux)
  • 1923 : remplacement de 20 mètres carrés de carreaux en céramique au carrelage de l’église par Paul Dechamp.
  • 1950 : réparation au contrefort sud de l’église par Louis Legay, maçon à Hézecques, sur 10 à 18 mètres de hauteur. 80 heures de démolition sont nécessaires.

Sources

Bibliographie

  • Philippe May, « Notices descriptives sur quelques églises du Haut-Pays sous l’Ancien Régime », Bulletin historique du Haut-Pays n° 65-66, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2003.
  • Sophie Léger, Hézecques, Lugy, Matringhem, Senlis : Patrimoine & mémoire, Catalogue d'exposition, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2011.
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