Église Saint-Omer d'Estréelles : Différence entre versions

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L’église Saint-Omer est composée d’un chœur avec chevet à trois pans édifié en 1779 par Monsieur Du Blaisel, seigneur d’Estréelles et d’une nef plus ancienne. L’église est plusieurs fois remaniée au cours du {{XIXe}} siècle.
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L’église Saint-Omer d'[[Estréelles]] est composée d’un chœur avec chevet à trois pans édifié en 1779 par Monsieur Du Blaisel, seigneur d’Estréelles et d’une nef plus ancienne. L’église est plusieurs fois remaniée au cours du {{XIXe}} siècle.
  
 
En 1852, l’arc triomphal supportant le clocher est élargi. Trois ans plus tard, la voûte de la nef est reconstruite. Des fenêtres sont percées. En 1862, l’église est dotée d’une flèche en charpente qui remplace l’ancien clocher-mur et d’une sacristie adossée au chevet. En 1884, la Baronne Morand finance une importante campagne de rénovation de l’église. Les murs de la nef sont exhaussés d’un mètre et percés de quatre fenêtres en plein cintre. Les voûtes sont remplacées. L’ardoise remplace la tuile. Des grisailles, fabriquées par la maison Doens de Lille et portant les armes des familles du Blaisel et Morand, sont placées aux fenêtres de la nef. L’année suivante, le mobilier s’enrichit d’un maître autel et de deux autels latéraux fabriqués dans l’atelier du sculpteur lillois Buisine. Installée la même année, la chaire en chêne est l’œuvre de l’ébéniste [[Jean-Baptiste Durant]]. Les panneaux de la cuve sont ornés des trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance, la Charité. À l’entrée du chœur, une petite plaque de marbre rappelle que les restes de deux membres de la famille du Blaisel reposent sous le sanctuaire de l’église :  '''''ici sont les tombes d’un sieur de Louvigny, écuyer et d’un sieur du Blaisel anciens seigneurs d’Estréelles'''''.
 
En 1852, l’arc triomphal supportant le clocher est élargi. Trois ans plus tard, la voûte de la nef est reconstruite. Des fenêtres sont percées. En 1862, l’église est dotée d’une flèche en charpente qui remplace l’ancien clocher-mur et d’une sacristie adossée au chevet. En 1884, la Baronne Morand finance une importante campagne de rénovation de l’église. Les murs de la nef sont exhaussés d’un mètre et percés de quatre fenêtres en plein cintre. Les voûtes sont remplacées. L’ardoise remplace la tuile. Des grisailles, fabriquées par la maison Doens de Lille et portant les armes des familles du Blaisel et Morand, sont placées aux fenêtres de la nef. L’année suivante, le mobilier s’enrichit d’un maître autel et de deux autels latéraux fabriqués dans l’atelier du sculpteur lillois Buisine. Installée la même année, la chaire en chêne est l’œuvre de l’ébéniste [[Jean-Baptiste Durant]]. Les panneaux de la cuve sont ornés des trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance, la Charité. À l’entrée du chœur, une petite plaque de marbre rappelle que les restes de deux membres de la famille du Blaisel reposent sous le sanctuaire de l’église :  '''''ici sont les tombes d’un sieur de Louvigny, écuyer et d’un sieur du Blaisel anciens seigneurs d’Estréelles'''''.

Version du 31 janvier 2012 à 11:07

Église Saint-Omer d'Estréelles
Estréelles Église.jpg
Informations
Dédicace saint Omer
Dates de construction ..., XVIIIe-XIXe siècles
Particularités
Classement
Accessibilité


L’église Saint-Omer d'Estréelles est composée d’un chœur avec chevet à trois pans édifié en 1779 par Monsieur Du Blaisel, seigneur d’Estréelles et d’une nef plus ancienne. L’église est plusieurs fois remaniée au cours du XIXe siècle.

En 1852, l’arc triomphal supportant le clocher est élargi. Trois ans plus tard, la voûte de la nef est reconstruite. Des fenêtres sont percées. En 1862, l’église est dotée d’une flèche en charpente qui remplace l’ancien clocher-mur et d’une sacristie adossée au chevet. En 1884, la Baronne Morand finance une importante campagne de rénovation de l’église. Les murs de la nef sont exhaussés d’un mètre et percés de quatre fenêtres en plein cintre. Les voûtes sont remplacées. L’ardoise remplace la tuile. Des grisailles, fabriquées par la maison Doens de Lille et portant les armes des familles du Blaisel et Morand, sont placées aux fenêtres de la nef. L’année suivante, le mobilier s’enrichit d’un maître autel et de deux autels latéraux fabriqués dans l’atelier du sculpteur lillois Buisine. Installée la même année, la chaire en chêne est l’œuvre de l’ébéniste Jean-Baptiste Durant. Les panneaux de la cuve sont ornés des trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance, la Charité. À l’entrée du chœur, une petite plaque de marbre rappelle que les restes de deux membres de la famille du Blaisel reposent sous le sanctuaire de l’église : ici sont les tombes d’un sieur de Louvigny, écuyer et d’un sieur du Blaisel anciens seigneurs d’Estréelles.
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