Abbaye Saint-Augustin de Clarques : Différence entre versions

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L'abbaye Saint-Augustin de [[Clarques]] a été fondée en 1131 par Milon, évêque de [[Thérouanne]], pour les prémontrés de Salincourt, à l’emplacement d’un monastère dédié à Saint-Martin dès le {{VIe}} siècle et détruit par les Normands. En 1164, l'abbaye passe sous la tutelle de Saint-Nicolas de Furnes. Au fil des siècles, elle acquiert une annexe féminine, puis un refuge à [[Saint-Omer]] et un autre à [[Aire-sur-la-Lys]]. Elle compte 17 chanoines résidant sur 24 au {{XVIIIe siècle}}. En 1790, il en reste 10, la Révolution sonne le glas de l'abbaye.
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L'abbaye Saint-Augustin de [[Clarques]] a été fondée en 1131 par Milon, évêque de [[Thérouanne]], pour les prémontrés de Salincourt, à l’emplacement d’un monastère dédié à Saint-Martin dès le {{VIe}} siècle et détruit par les Normands. En 1164, l'abbaye passe sous la tutelle de Saint-Nicolas de Furnes. Au fil des siècles, elle acquiert une annexe féminine, puis un refuge à [[Saint-Omer]] et un autre à [[Aire-sur-la-Lys]]. Elle compte 17 chanoines résidant sur 24 au {{XVIIIe}} siècle. En 1790, il en reste 10, la Révolution sonne le glas de l'abbaye.
  
 
== Descriptif ==
 
== Descriptif ==

Version actuelle en date du 14 octobre 2013 à 19:14

Abbaye Saint-Augustin de Clarques
Defaut.svg
Informations
Commune Clarques
Dédicace Saint-Augustin
Dates d'existence 1131 - 1792
Ordre religieux canonial régulier, Prémontré
État actuel logis, restes de bâtiments
Classement
Accessibilité privé, accès sur demande


Historique

L'abbaye Saint-Augustin de Clarques a été fondée en 1131 par Milon, évêque de Thérouanne, pour les prémontrés de Salincourt, à l’emplacement d’un monastère dédié à Saint-Martin dès le VIe siècle et détruit par les Normands. En 1164, l'abbaye passe sous la tutelle de Saint-Nicolas de Furnes. Au fil des siècles, elle acquiert une annexe féminine, puis un refuge à Saint-Omer et un autre à Aire-sur-la-Lys. Elle compte 17 chanoines résidant sur 24 au XVIIIe siècle. En 1790, il en reste 10, la Révolution sonne le glas de l'abbaye.

Descriptif

Aujourd'hui, il ne reste plus que la maison abbatiale et quelques bâtiments. L'un d'eux présente des murs en rouge barre (pierre et brique en rangs alternés) et a servi de moulin puis de scierie hydraulique dans les années 1930.

Sources

  • Michel Tillie, Commission diocésaine du Pas-de-Calais, Le Joyel d'Arras.
  • Jacques Baudeau, Ministère de la culture, Comité du patrimoine cultuel, communication novembre 2007.
  • Collectif, Villes et villages du Pas-de-Calais en 1790, Mémoires de la Commission Départementale d'Histoire et d'Archéologie, Tomes 1-2-3, 1990.
  • Dom Jean Becquet, Abbayes et prieurés de l’ancienne France province ecclésiastique de Cambrai, Diocèse d’Arras, Revue Mabillon, 1975.
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